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  • Blog à Jak 8 avril 2024

    OUPEYE ! LE MYSTERE ENFIN ECLAIRCI !

    Depuis la publication par le PTB régional liégeois les Oupeyens pouvaient voir que Kevin Tihon, présenté en janvier 2024 comme 4 ème effectif à la région, et Laure Lekane, députée régionale, tous deux conseillers communaux à Oupeye n'appareissaient plus sur la grille de départ du PTB pour les écections du 9 juin 2024.

    Ce lundi 8 avril un article publié dans la Meuse (voir ci dessous, cliquez dessus pour le voir + grand) on découvre le comment du pourquoi et inversément ainsi que les noms des Oupeyens titulaires et suppléants du PTB pour le 9 juin :

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  • Blog à Jak 7 avril 2024

    WOKISME ET/OU POPULISME ?  C'EST LA QUESTION !

    Hier dans le journal La Meuse il y avait un gros titre à la une :

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    Moi cela m'a interpellé, j'avais déjà entendu le mot Wokisme mais j'ignorais ce qu'il voulait dire, comme je pense la plupart des lecteurs de La Meuse et même des anciens électeurs de mon ex-"camarade" Bernard Wesphael. Alors je me suis pencché sur Google et j'ai trouvé ceci...

    C’est quoi, le wokisme ?

    Apparu en français en 2015, le mot wokisme désigne de manière péjorative un courant de pensée, une idéologie, qui se veut progressiste, qui lutte pour une certaine conception de la justice sociale, à travers la défense de diverses causes. Mais la réalité même de ce courant de pensée est discutable, tant le mot wokisme est employé à tout-va, à la manière d’un épouvantail, pour discréditer des adversaires supposés.

    Ce mot, synonyme de culture woke (calqué sur l’expression anglaise équivalente), est en effet employé par les adversaires de ce courant de pensée : personne ne se revendique wokiste. C’est une arme de propagande, servant à mettre hors jeu les personnes souhaitant débattre de thèmes relatifs aux inégalités.

    On englobe dans la notion flottante de wokisme plusieurs luttes sociales autour de questions d’égalité, de justice, de défense des minorités : lutte contre le racisme, contre le sexisme, pour les droits des LGBT+ et de diverses minorités. Certains modes d’action discutables, comme la censure, la réévaluation du passé avec le point de vue d’aujourd’hui (cancel culture), les campagnes de harcèlement en ligne, ont d’abord été mis en lumière pour critiquer ces luttes ; après quoi la critique du wokisme s’est déportée de cela pour devenir une critique des idées progressistes en général, ancrées à gauche.

    D’où vient le mot wokisme ?

    Le mot wokisme est formé à partir du mot woke et du suffixe -isme, qui sert dans certains cas à former des mots péjoratifs. Woke, mot emprunté à l’anglais au milieu des années 2010, désigne une personne ayant conscience des inégalités sociales et luttant pour un monde plus juste. Ce mot, qui sert toujours d’étendard pour les personnes qui se reconnaissent dedans, acquiert progressivement une connotation péjorative depuis la fin des années 2010.

    En anglais, le mot woke, participe passé du verbe to wake (« (s’)éveiller »), veut dire littéralement « éveillé » et par extension « conscient ». Dans l’argot des Africains-Américains, il a pris le sens spécifique de « lucide face aux problèmes sociaux que rencontrent les Noirs ».

    La formule stay woke, qui signifie littéralement « reste(r) éveillé », a été popularisée en 2013 lors du mouvement Black Lives Matter, mais aussi via une chanson de Erykah Badu sortie en 2008, dans laquelle elle répète « I stay woke » (« je reste vigilante, je reste lucide »).

    En anglais, l’emploi du terme s’est ensuite étendu à d’autres thématiques que les questions raciales, comme le harcèlement sexuel, l’immigration, l’identité de genre. Ce mot a acquis en anglais une teinte péjorative lorsqu’il a été repris par les militants de Donald Trump, pour dénigrer le camp d’en face.

     

    Bon on est bien avancé, je comprends cela à ma sauce : je suis un vilain wokiste comme j'étais déjà un populiste en votant pour le PTB. Mes idées sont "de gauche" mais on m'envoit en miroir une photographie péjorative.

    Dans le cas de l'interview de Bernard je crois comprendre que tant ECOLO que lui ont des bonnes idées "de gauche" mais celles défendues par Ecolo seraient, si je comprends bien, négatives. Mais au fait, il se situe où le Nanard dans tout ce tric-trac sémantique ?

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  • BLANCO OU DEMAGO ?

    Article du VIF du 12 mars 24 :

    Elections 2024 : Blanco, parti des abstentionnistes, présente 11 listes pour la Chambre

    12 mars 2024 

    Par Jean-François Noulet, avec L. Henrard et Belga

     

    Blanco, c’est le nom de ce nouveau parti qui a présenté ses listes ce mardi. Blanco a réussi son pari de présenter une liste de candidats dans chacune des 11 circonscriptions électorales, pour les élections à la Chambre en juin prochain.

    Ce parti entend représenter ceux qui seraient tentés de voter blanc, de voter nul ou de s’abstenir. En 2019, lors des dernières élections législatives, quasi un électeur sur cinq (17%) était dans ces conditions, soit 1.4 millions d’électeurs.

    Objectif du parti, décrocher un siège pour représenter ces électeurs. "L’idée, c’est de les représenter cinq années durant […] et surtout de travailler sur une modification de la loi électorale de la Constitution pour non plus, en 2029, devoir voter à nouveau pour le parti Blanco, mais pour une nouvelle option de vote qui est le siège non attribué", explique Laurent Ryckaert, du parti Blanco. Car le seul point au programme de ce parti, c’est de modifier la Constitution pour que le vote blanc soit valable et reconnu. "Donc à côté des partis, à côté de l’option vote blanc, nous voulons l’option du siège non attribué qui remplacera de facto le parti Blanco", poursuit Laurent Ryckaert. Si la Constitution était modifiée en ce sens, le parti Blanco n’aurait plus de raison d’exister. "Ce parti Blanco sera dissous, n’existera plus au moment où nous obtiendrons l’adhésion des partis en place", poursuit Laurent Ryckaert.

    Verra-t-on un jour dans l’hémicycle de la Chambre autant des sièges de députés vides représentant les électeurs abstentionnistes ou ayant voté blanc ? En attendant cette éventualité, les députés qui seraient élus sur les listes Blanco pour la prochaine législature se croiseront le plus souvent les bras. "Pour le reste du temps, nos élus qui seront présents à la Chambre s’abstiendront lors de tout sujet, lors de tout vote, que ce soit en commission, en plénière, ils ne témoigneront que l’abstention comme signe, comme le ferait un siège non attribué. Un siège vide ne va jamais appuyer pour ou contre, il ne peut que s’abstenir. Par contre, il existe bel et bien", explique Laurent Ryckaert.

    Selon ses fondateurs, l’idée du parti Blanco qui est née d’un compte Twitter et d’une page web, s’est transformée en rencontres à travers le pays en 2023 et a rencontré suffisamment de personnes intéressées pour inscrire 120 candidats sur des listes électorales dans les 11 circonscriptions pour la Chambre.

    Pour présenter ces listes, le parti a rassemblé des signatures dont celles de trois parlementaires sortants, Kristof Calvo et Barbara Creemers de Groen, et Nathalie Dewulf du Vlaams Belang.

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  • 18 février 2024 ULB

    Annemie Schaus épingle la Vivaldi après avoir dû faire appel aux autorités pour évacuer de nombreux demandeurs d’asile du campus du Solbosch vendredi 16 février.

    Annemie Schaus épingle la Vivaldi après avoir dû faire appel aux autorités pour évacuer de nombreux demandeurs d’asile du campus du Solbosch vendredi 16 février.© Photo News (montage «Le Soir»).

    Monsieur le Premier ministre, Mesdames et Messieurs les Vice-premiers ministres, ministres et secrétaires d’Etat du gouvernement fédéral,

    Je vous sais très occupés, mais vous avez certainement lu dans la presse de ce qui s’est passé ce vendredi 16 février sur le campus du Solbosch de l’Université libre de Bruxelles : plus d’une centaine de demandeurs d’asile et membres du collectif « Stop crise accueil » ont décidé d’occuper unilatéralement un bâtiment de l’université.

    Oui, encore ces demandeurs d’asile… Ceux – je mets le masculin à dessein, car ce sont pour la plupart des hommes seuls – sur le sort desquels votre gouvernement a choisi de fermer les yeux, sous le prétexte qu’il n’y aurait pas assez de place pour les accueillir. Ceux que votre gouvernement maintient encore et toujours dans la rue malgré l’arrêt en référé du Conseil d’Etat qui vous ordonnait de suspendre immédiatement cette décision contraire à la loi.

    Vous qui siégez rue de la Loi, vous souvenez-vous de ce que signifie le nom de cette artère ? Une artère vitale pour la démocratie… La Loi que vous vous êtes solennellement engagés à défendre, ainsi que la Constitution et les principes démocratiques.

    Dans quels pays voit-on un gouvernement s’asseoir sur ces principes ? Nier des milliers de décisions de justice qui vous rappellent vos obligations européennes et internationales ? Rester sourd aux appels de centaines d’académiques et de milliers de citoyennes et de citoyens qui se voient contraints d’assumer les responsabilités d’un Etat déficient ?

    En 2018, au parc Maximilien, des militants d’extrême droite sont venus provoquer les personnes qui défendaient les droits des migrants : « Si vous les aimez tant, ces migrants, accueillez-les chez vous ! » Ils avaient même publié des adresses privées, les avaient distribuées aux migrants en leur disant d’aller sonner à la porte de ces « belles âmes » pour voir si elles avaient le courage de leurs convictions. En fait, votre gouvernement ne se comporte pas autrement. En plus insidieux. Vous n’obéissez pas à la loi et, ce faisant, vous poussez les demandeurs d’asile et les associations qui les défendent de venir frapper à la porte, voire à la forcer, auprès de ceux qui ont à cœur de faire ce qu’il est possible pour les aider.

    L’ULB est en première ligne, de ce point de vue : au cœur de Bruxelles, animée par des valeurs qui devraient être les vôtres, notre université a, à plusieurs reprises, accueilli des centaines de demandeurs d’asile et leur a offert des soins et des services – toutes choses que, normalement, l’Etat doit assumer. Je rougis de devoir écrire une telle évidence : vous vous plaignez du manque de moyens dont vous souffrez… pensez-vous sérieusement que l’ULB est plus riche que l’Etat que vous gouvernez ? Mieux outillée ? Plus compétente ?

    Je suis outrée et blessée au plus profond de moi d’avoir dû, vendredi, appeler les autorités communales et la police pour libérer des bâtiments et les rendre à leur fonction première. « Le jour où le crime se pare des dépouilles de l’innocence, écrit Camus dans L’Homme révolté, par un curieux renversement qui est propre à notre temps, c’est l’innocence qui est sommée de fournir ses justifications. » En ne respectant pas les lois dont il doit être le garant, votre gouvernement est criminel. C’est la définition du crime : enfreindre la loi. Vous l’enfreignez tous les jours, et je dois, en tant que rectrice de l’ULB, aujourd’hui, me justifier. Expliquer à ma communauté, à ma fille, pourquoi j’ai dû faire évacuer des gens en détresse, alors que je me bats depuis toujours pour défendre leurs droits.

    L’extrême droite, par son talent à détourner le langage, a déjà réussi à faire des bénévoles qui se battent pour les migrants des « collaborateurs », et de ceux qui voudraient les refouler dans la mer des « résistants ». Vous lui prêtez main-forte, très forte. C’est l’ULB qu’on accuse aujourd’hui d’inhumanité, alors que la seule responsabilité incombe à votre gouvernement. Mais bien sûr, il ne serait pas possible pour les personnes que nous avons dû faire évacuer hier d’aller forcer les portes de celles et ceux qui soutiennent cette politique hors-la-loi.

    Monsieur le Premier ministre, Mesdames et Messieurs les membres du gouvernement, je sais que gouverner est difficile et que les urgences sont multiples, infinies presque. Mais votre gouvernement a mieux à faire que de donner des gages aux franges les plus extrémistes et nationalistes de notre pays. Relisez Montesquieu et quelques autres. Pensez un instant à Robert Badinter qui disait : « Le droit d’asile est l’honneur de la République ; quand elle manque au droit d’asile, elle se déshonore. » Et ne me répondez pas que nous ne sommes pas une République…

    Demain, avec toute la communauté universitaire, nous réfléchirons et trouverons les moyens d’aider au mieux les demandeurs d’asile, en attendant que vous respectiez vos obligations légales.

  • Elections 9 juin 2024 : pièges à cons ?

    Les élections sont-elles des "pièges à cons" ?

    La RTBF a commencé hier son feuilleton hebdomadaire qui tourne autour des prochaines élections (Européennes et législatives) du 9 juin 2024.

    Hier sur la Une, la soirée était construite sur un documentaire à base de micro-trottoirs à propos de la démocratie, socle des consultations populaires que sont les élections, expression des "attentes" des gens, de leur ressenti des partis et des hommes (et femmes) politiques élus et/ou candidats.

    On a pu voir dans le débat quatre représentants des partis francophones : MR, PS, Ecolos et Engagés, pas de représentants du PTB sans doute que du fait qu'il compte le même nombre délus au parlement Wallon que les Engagés il fallait choisir le quatrième à table et le hasard (?) a fait les choses ainsi.

    C'était aussi l'occasion de découvrir un nouveau parti : "BLANCO" qui veut présenter des listes tant au fédéral qu'au régional avec l'objectif de réunir les suffrages qualifiés de blancs et nuls (ç'est à dire des électeurs qui se présentent aux bureau de vote pour y renterr un "vote" dit de protestation) dont les voix non prises en compte car n'ayant pas d'élus, qui pourraient être à la proportionnelles de X mandats. Là déjà une grosse confusion puisque ses chiffres sur le total des bulletins donnant accès à la répartition des sièges se basent (pour 26 sièges !) sur le total des blancs, des nuls et du près d'un million d'abstentionnistes qui - pour nombre de raisons - ne vont pas aux urnes.

    Ce qui a l'air de faire peur aux gens c'est la perte de confiance dans tous les partis et le risqre majeur de renforcement des représentions des extrêmes : droite en Flandre avecc le Vlaamse Belang et la NVA, qualifiés de nationalistes flamands voulant en finir avec la Belgique et boutant les étrangers aux frontières. Gauche en Wallonie et à Bruxelles via le PTB qui ne veut pas de la scission de l'Etat Belge à la différence des Flamands VB et NVA (mais dans les partis dits démocatiques on ne le dit pas) mais qui serait contre la démocratie car "communiste". Le terme qui fait plus peur que "capitaliste" qui est le vrai danger mais dans lequel les nantis des pouvoirs depuis 1830 se complaisent comme autant de cochons dans leurs auges gavés à la sueur des petites gens juste utiles à perpétuer leur règne.

    On se réjouit de voir quels seront les panels des prochains QR le débat, combien de miettes ils laisseront aux citoyens qu'ils soient du PTB ou sans partis...

    Evidement il y a toujours le risque de voir monter l'extrême droite en Wallonie, c'est vrai qu'on ne le dit pas dans les médias mais il faut bien le citer sans pour autant en faire la promo, ces néo-fascistes sont en progression et leur dernier-né "Chez Nous" soutenu par les Lepen et autres fachos européens dont certains au pouvoir comme en Italie. Ce micro-parti risque bel et bien de compter quelques députés. Et le couvrir du "couvercle de la démocratie" ne fera jamais qu'augmenter sa pression.

    J'ai vu quelque part qu'en Flandre il y aurait un frère "ennemi" au Vlaams Belang, il se nommerait "Bij Ons" qui signifie "Chez Nous", ce petit groupe axerait plus son programme contre les étrangers, un peu comme Zeimour a fait en France. Le Belang pour avoir comme allié la NVA dans le projet de l'Etat Flandre modère sont attitude vis à vis des étrangers et Bij Ons sera le réceptacle des plus fascistes du Belang tout en offrant à celui-ci une vitrine plus "présentable".

    Vous voyez le danger ?

    Enfin on va me dire que je fabule, mais relisez mon post durant la campagne des élections du 9 juin, ce sera utile, je crois !

    Jacques Chevalier

  • 1 janvier 2024 - VOTER BLANCO ?

    1 janvier 2024 : BLANC C'EST BLANC, COMME NOIR C'EST NOIR !

    Cette année aux scruutins des européennes et législatives de juin en Belgique voterez-vous "Parti Blanco" ou blanc ou en rendant votre bulletin de vote invalide ou n'irez-vous pas voter ou voterez pour un parti autre que le "Parti Blanc" ? 

    Là je vous donne mon choix :

    - je voterai pour un parti en espérant qu'il prenne enfin ses responsabilités, vous avez compris c'est du PTB qu'il est question. J'ai fait exprès de ne pas poser ma question pour les communales d'octobre 2024 où je ne compte plus voter PTB car depuis 2018 ses deux élus (+ 1 trup souvent absent) n'ont pas produit grand chose sauf pour faire de la pub pour Manifiesta à Ostende. Je me souviens d'une pétition PTB à propos de la mobilté à Oupeye qui depuis 2018 n'a récolté que 43 signatures dont la mienne avant d'être gommée sur le net. Je sais bien que lorsqu'on est élu de parti dans l'opposition on a des difficultés à siéger dans les commissions communales et autre institutions para-communales et des intercommunales tout en continuant à exercer un boulot compatible avec la fonction d'élu communal. Je remarque de depuis deux ans (environ) les deux élus du PTB sont devenus des cadres à 100 % de leur parti et n'exercebrt plus leur profession initiale, même s'ils sont probablement mal payés vu les statuts de ce parti. Je n'ai pas compris pourquoi le PTB n'avait pas envoyé quelqu'un (pas besoin d'être élu là) à la Commission d'Aménagement du Territoire et de la Mobilité où j'ai siégé jusqu'au moment où ma santé m'a conduit à ne plus presque savoir me déplacer. J'en fais toujours partie même si je n'y suis plus physiquement, je reçois les PV de réunions et j'aimerai pouvoir à nouveau m'y rendre en 2024. Je n'ai pas été élu pour ce poste c'est en temps qu'habitant de la commune que je m'y suis inscrit, je suis (pour les votes) suppléant pour mon village de Houtain. A ma connaissance aucun des 20 et quelques membres de cette commission n'est membre ou proche du PTB. C'est navrant !

    Bon je reviens sur ma question initiale en vous donnant mon avis sur le nombre trop important de belges qui ne vont pas voter, 1 million et il faut aussi considérer les votes blancs et nuls. C'est vrai que ces personnes n'ont aucun pouvoir, aucune représentation dans les parlements et on sait que les votes blanc et nuls "vont"  dans le positif des plus gros partis, on peut dire la même chose pour la grande majorité de ces gens qui s'abstiennent d'aller voter parce qu'ils s'en foutent où traitent les élus de vendus et de pourris.

    Sur base de çà un mec (qui je suppose n'a pas voté pour un parti aux dernières élections a lancé un nouvea parti "blanco" sans le moindre programme exigeant de ses candidats, s'ils sont élus, de s'abstenir pour les votes ou être "excusés" pour ainsi donner un peu de pouvoir à ce gros million de belges qu'il voudrait conquérir..

    Sachant que les médias (et les partis dits (par eux-mêmes) "démocratiques" n'en finissent pas de comparer le PTB et le Vlaams Belang à une appeltion commune "d'extrêmes, dangereux pour la démocratie". Voter pour eux serait perdre sa voix et favoriserait les petits Hitler et Staline qui dorment en eux. 

    Cela me fait dire que ce fameux nouveau "Parti Blanco" pourrait bien servir ces mêmes partis traditionnels en permettant aux gens qui veulent pas voter pour les partis dits non-démocratique, de reporter leurs choix sur ce troisième larron qui, à mon sens, n'est absolument pas démocratique. En fait je ne sais pas si ce nouveau parti a un équivalent en Flandre, par contre il devrait être présent au moins en Wallonie.

    Le stuut c'est de pouvoir dès maintenant estimer que ce parti ait un succès de foule chez les non-votants des dernières élections, est que les centaines de milliers de Wallons qui préfèrent dormir le jour des élection vont, tout à coup, renforcer les files d'attente au bureaux de vote et voteront pour ce parti qui, même avec beaucoup de voix aura du mal à conquérir les voix des anciens abstentionnistes pourra pas se revendiquer des abstentionnistes qu'il y aura certairement  autant (si pas plus) qu'aux dernières élections législatives et européennes.

    Je me réjouis de lire les noms des candidats de ce parti blanco, qu'on leur demande pour qui ils avaient voté ou fait de leur bulletin ou qu'ils s'étaient abstenus aux derniers scrutins.. Et, en admettant, ce dont je doute, qu'ils décrochent quelques sièges comment il se comporteront au fil du temps dans les parlements respectifs.

    Je crois que ce parti blanco est une mauvaise idée.

    J'attends vos avis en commentaires à ce blog.

    Jacques Chevalier

  • Les punaises de lit... faut-il en avoir peur ?

    Le débat du WE - 7 au 9 octobre 2023 sur Facebook

    FAUT-IL AVOIR PEUR DES PUNAISES DE LIT ?

    Pour introduire le débat voici, in extenso, un article daté d'aujourd'hui trouvé sur le JIM, Journal Internatrional de la Médecine :

    'Pourquoi les punaises de lit nous font-elles si peur ?

     

    Paris, le vendredi 6 octobre 2023 – Comme nous l’évoquions cette semaine dans nos colonnes (car le JIM ne pouvait échapper à la folie collective du moment), les punaises de lit ont soudain envahi tout l’espace, reléguant au second plan l’inflation, le drame des migrants ou la guerre en Ukraine.

    « Sentiment » de punaises de lit

    Bien sûr, nous retrouvons ici l’influence de la focalisation médiatique. Ce sont les mêmes images rediffusées en boucle de potentielles punaises dans les transports parisiens (mais en était-ce vraiment ?) qui ont inévitablement créé un sentiment d’infestation généralisée, la réalité n’ayant que peu d’importance. Ce tourbillon journalistique (qui a très largement dépassé nos frontières) convoque un vocabulaire où l’on perçoit que les éventuels problèmes dermatologique associés aux punaises de lit sont loin d’être la première préoccupation. « Psychose », « paranoïa », « stress », « dépression », « syndrome post-traumatique », « rend fou » : titres et textes sont truffés de références aux pathologies psychiatriques. Ce champ lexical n’est sans doute qu’une nouvelle illustration de la tendance majeure à la « psychiatrisation » du moindre phénomène sociétal.

    Pas plus dangereux qu’une lasagne de cheval

    Mais parallèlement à cette émergence de la folie incarnée par le petit insecte peu ragoutant, certaines productions médiatiques tissent également une filiation avec l’épidémie de Covid. D’abord, parce que de de la même manière que les reportages de mars et d’avril 2020 sur la saturation des hôpitaux semblaient parfois des répétitions de reportages oubliés des hivers précédents, les vidéos et autres articles d’aujourd’hui sur les punaises de lit avaient été annoncés par des dizaines d’autres au cours des mois et années passés. Mais au-delà, ce qui est parfois retenu par la presse fait largement écho avec la Covid.

    Ainsi, dans un article du Monde du mois d’août, les intertitres auraient ainsi pu tout à fait aussi bien s’appliquer à un texte sur SARS-Cov-2 : « Phobie extrême », « Peur de contaminer » mettait ainsi en exergue l’auteur. Il n’est pas impossible que la punaise de lit déclenche les mêmes réflexes que l’irruption de la Covid dans nos vies, parce qu’elle (re)débarque dans un même monde où l’obsession sanitaire est de plus en plus forte.

    « Ce qui rend ce virus si dangereux ce n’est pas seulement ce qu’il est. C’est la société qu’il trouve en arrivant chez nous : ses psychoses, ses vulnérabilités. Souvenons-nous de la terreur provoquée par les lasagnes de cheval et le lait Lactalis qui ne tuèrent personne » écrivait (très prématurément) le journaliste Jean Quatremer sur la Covid au printemps 2020 ; remarque qui pourrait encore mieux s’appliquer aux punaises de lit qui à la différence de la Covid ne tuent personne à l’instar des lasagnes de cheval !

    Risque zéro

    Beaucoup espéraient vivre dans une société aseptisée qui est pourtant sans cesse malmenée par des nuisibles invisibles ou insaisissables : virus et punaises. L’hyper technologie ne nous a pas protégé de SARS-CoV-2 (même si elle nous a finalement permis de le tenir très clairement à distance) et la même stupéfaction (surjouée) nous étreint aujourd’hui face aux punaises.

    Ainsi, les punaises, comme tant d’autres « fléaux » avant elles, nous rappellent que nous vivons trop souvent dans « l’illusion de croire que tout peut être anticipé » pour reprendre l’expression de la politologue Virginie Tournay, qui évoquait alors des polémiques autour des substances chimiques. Ces discussions, poursuivait-elle, « s’inscrivent également dans un idéal utopique d’une société au risque zéro ». Là encore, l’éclairage peut s’appliquer à notre soudain irrépressible besoin de traquer les petites bêtes… et comme souvent de s’en remettre aux pouvoirs publics (implicitement considérés comme responsables).

    Sauterelles

    Ainsi, de très nombreux ingrédients étaient présents pour que les punaises deviennent les stars qu’elles sont aujourd’hui. D’autres peuvent être évoqués. L’invisibilité (relative) bien sûr nourrit facilement les fantasmes ; ici c’est le caractère insaisissable qui alimente les inquiétudes. Insaisissable et invérifiable : tout insecte indéfini peut devenir une punaise de lit, ce qui multiplie à l’infini les raisons de paniquer (et les reportages internationaux). En outre, contrairement à d’autres fléaux plus collectifs et globaux (la guerre, le réchauffement climatique les migrations pour certains), la punaise est une menace qui semble pouvoir nous toucher matériellement et individuellement, ce qui assurément ne manque pas d’avoir plus d’impact.

    La proximité du mal (« tout le monde connait quelqu’un qui… ») a également une force majeure. Nos punaises sont d’ailleurs très facilement devenues les instruments de la peur de l’autre, qu’il n’est jamais difficile de réveiller. Peur de l’étranger (puisque les migrations seraient en partie à l’origine de la diffusion des petites bestioles) mais au-delà peur de tous.

    En effet, comme au cœur de la pandémie de Covid, nous devenons tous suspects aux yeux des autres d’abriter (peut-être sans le savoir) ce qui pourrait faire basculer leur existence. La presse, encore elle, nous le rappelle d’ailleurs : « Tout le monde peut être touché », énonçait par exemple Nice Matin, tandis que le terme de « lépreuse » utilisé dans un article récent de Libération n’est pas non plus totalement anodin. Comment enfin ne pas voir dans notre mini panique (qui devrait cependant être rapidement balayée par une autre) un relent millénariste : nos petites punaises agissant comme les sauterelles de l’Apocalypse.

    A moins qu’écrasés et réellement impuissants face aux vraies (mais également en partie invisibles) catastrophes qui nous menacent (guerre, réchauffement climatique, inflation…), nous préférons taquiner la petite bête.  

    Sans pouvoir trancher, on relira :

    Le blog de Jean Quatremer : http://bruxelles.blogs.liberation.fr/2020/04/30/confinement-le-debat-interdit/

    Virginie Tournay :

    https://www.jim.fr/medecin/pratique/recherche/e-docs/substances_preoccupantes_a_letat_de_traces_une_communication_scientifique_sensible_173792/document_edito.phtml

    Aurélie Haroche "

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  • 20 sept 2023 : EVRAS etc...

    Pour commencer ce post je vous mets ici la copie d'un article du Vif (en ligne) de ce jour (20 septembre 2023) suite à la manifestation anti-EVRAS de ce dimanche 17 septembre à BXL :

    Fronde anti-Evras: les premiers pas incertains de l’islamo-droitisme

    Nicolas De Decker

    Journaliste

    L’opposition à l’Evras dans l’enseignement francophone, radicale ou plus pondérée, mobilise des franges apparemment opposées de la société.

    Le train IC Charleroi-Anvers-Essen arrive gare Centrale à 12 h 03, dimanche 17 septembre, alors elle conclut sa blague sur la « mongole fière » et, avec ses trois compagnons de voyage, elle se lève et s’approche de la porte du wagon. « Non mais, ne t’appuie pas là-dessus, tout le monde laisse traîner ses mains là », lance-t-elle à sa copine, blonde aussi, de la voix qu’elle a rauque, en hochant les tempes qu’elle a rasées. « Non mais, ne t’appuie pas là-dessus, tout le monde laisse traîner ses mains là », redit-elle à son pote, plus jeune, qui posait lui aussi la main sur la même poignée.

    Quand ils posent le pied comme tout le monde sur le quai, ils cherchent un peu leur chemin, allument une cigarette, puis trouvent ce qu’ils cherchaient. Une dame, les cheveux voilés de tissu jaune, traverse le hall de la gare avec une pancarte « Les parents contre l’Evras ». La blonde aux tempes rasées l’interpelle, « Madame, on vient de Charleroi pour ça, c’est où dites ? », « c’est par ici ma belle », répond la dame au voile jaune, et tous remontent vers le Mont des Arts où se tient, à l’initiative de l’association Bon Sens Belgique, une manifestation contre l’éducation à la vie sexuelle, relationnelle et affective (Evras).

    Qui sont les agitateurs de la fronde anti-Evras ?

    Là-bas est en train de se concrétiser une union, celle des tee-shirts Kairos, d’écharpes « Albanie », de voiles islamiques, de quelques gilets jaunes, de zabiba sur le front (le durillon, très exposé dans certains milieux musulmans, qui se forge à force de frotter le tapis de prière), de trainings du Galatasaray et de vestons en velours beige, venus crier leur opposition à l’éducation sexuelle dans les écoles de la Fédération Wallonie-Bruxelles et réclamer la démission de la ministre de l’Enseignement, Caroline Désir (PS).

    Il n’y a pas là, ou très peu, de manifestants pour réclamer que le manuel adopté pour guider les formateurs soit réformé. S’y trouvent uniquement des opposants de principe à l’organisation d’animations autour de ces questions, pourtant ancrée dans les traditions de la majorité des écoles
    francophones depuis plusieurs décennies, et scellée dans les référentiels de l’enseignement obligatoire depuis 2012, après l’assassinat homophobe d’Ihsane Jarfi, à Liège. Sur l’estrade, une youtubeuse islamiste
    maudira le « lobby LGBT, le Centre d’action laïque et les ultraféministes » avec leur « livre juste bon à mettre en rut de bons pédophiles », un intégriste catholique y honnira « la théorie du genre » et le « projet mondialiste de l’OMS pour imposer un nouvel ordre sexuel » et puis, un responsable rappellera de venir chercher des pétitions et de bien emporter les tracts : l’association Démocratie participative,
    activée par la crise du Covid, en a fait imprimer 500 000, barrés de cette question factuellement erronée : « L’école doit-elle enseigner l’éducation sexuelle explicite dès la maternelle ? »

    Des opposants discrets

    En tout, ce sont 1 500 personnes moissonnées par une formidable campagne de désinformation qui auront germé sur le Mont des Arts, une foule de conservateurs de toutes les espèces, surtout les plus
    déterminées. L’ampleur de la campagne et la puissance de la mobilisation – les députés francophones ont été noyés par les e-mails et les sollicitations – en faisaient même anticiper davantage. Mais seule
    l’opposition la plus radicale, la moins réductible à la raison et aux faits, y fit acte de présence.

    Une double contrainte a empêché la constitution de cet arc islamo-droitiste. D’une part, les incendies dans les écoles carolorégiennes puis la vandalisation d’écoles liégeoises ont saisi d’effroi beaucoup de gens, y compris chez les opposants à l’Evras, et ont réfréné leur enthousiasme. D’autre part, les franges les moins dures, et, d’une certaine manière, les plus institutionnalisées, des deux pôles de cette opposition islamo-droitiste n’ont pas appelé à manifester.

    Ces organisations contre l’Evras qui n’étaient pas à la manifestation

    Ainsi, plusieurs institutions islamiques (la Diyanet de Belgique, émanation de la République turque ; la Fédération des mosquées albanaises de Belgique ; les Associations des mosquées africaines de Belgique ; l’Union des mosquées de Liège ; la Communauté islamique bosniaque de Belgique…) avaient signé un communiqué condamnant les enseignements de l’Evras, arguant notamment qu’ils seraient attentatoires
    à la neutralité de l’Etat. Elles n’ont toutefois pas prolongé le mouvement en recrutant des manifestants en vue de la manifestation du 17 septembre. Elles se sont là faites plus discrètes, notamment
    parce que l’extrême droite catholique y était associée. Le Collectif contre l’islamophobie
    en Belgique a brièvement posté une publication sur les réseaux sociaux invitant à manifester, avant de l’enlever très peu de temps après.

    Ainsi, le « seul parti patriote » de Belgique francophone, Chez Nous, créé par des anciens du Parti Populaire et parrainé par le Vlaams Belang, le RN français et l’AfD allemand, s’investit beaucoup pour
    condamner les enseignements de l’Evras, arguant notamment qu’ils « imposent la théorie du genre » à l’école. Chez Nous n’a toutefois pas prolongé le mouvement en vue du 17 septembre. Ils se sont là faits plus discrets, notamment parce que des musulmans conservateurs y étaient associés. « Nous sommes contre l’Evras. Nous voulons un débat de fond sur le sujet, mais ici ce n’est plus possible : on parle des incendies dans les écoles, on parle de la religion brandie par une majorité de manifestants, des musulmans religieux, et ça nous dérange », argue Jérome Munier, président de Chez Nous.

    Une expansion en gestation

    Cette mobilisation bifide n’a donc pas, ou pas encore, atteint sa pleine expansion. Elle porte les germes d’une vague conservatrice qu’on a pu voir déferler dans certains pays, comme la France – beaucoup
    des arguments sont les mêmes que ceux portés par les opposants au « mariage pour tous ». Elle n’a pas encore de réelle traduction politique : seuls trois députés des Engagés (Mathilde Vandorpe, Pierre
    Kompany et René Collin) se sont abstenus au parlement francophone, unanime sur l’Evras. Mais parce que l’expérience des voisins n’a aucune raison de ne pas se reproduire chez nous, elle y constitue, spécialement pour le PS, le grand parti de gauche, et pour le MR, le grand parti de droite de Belgique francophone, un défi auquel chacun répond à sa manière.

    Le PS défend l’Evras becs et ongles

    Le PS est à l’avant-garde sur l’Evras et son guide. Tous les socialistes, y compris bruxellois, défendent la ministre de l’Enseignement, Caroline Désir, bruxelloise elle aussi. Or, la contestation a beaucoup pris dans des quartiers de la capitale où le PS, grâce notamment à son choix de défendre certaines libertés religieuses, ce qu’on a vu dans les débats sur le voile dans l’administration et sur l’abattage rituel, plutôt que son traditionnel anticléricalisme, a pu forger quelques succès ces dernières décennies. Les socialistes ont un électorat musulman, or certains musulmans taxent désormais le PS de satanisme et de pédophilie.

    La concurrence du PTB sur ce segment, entamée par des campagnes très dures en 2018 et 2019, ne faiblit pas. Sur l’Evras, le PTB a d’ailleurs d’abord considéré le guide et sa propagation insuffisants. Mais ni le parti ni son président n’ont condamné les incendies des écoles sur leurs très fréquentés réseaux sociaux. La cheffe de groupe PTB à la Chambre, Sofie Merckx, jusqu’à ces derniers jours, était la seule à l’avoir fait. Le 19 septembre, à la radio, elle changeait de ton, et ce n’est sans doute pas un hasard tant le PTB sait se montrer à l’écoute de toutes les colères. « Les parents inquiets ne sont pas tous des complotistes », disait-elle, pointant des questions que posait le guide, pourtant validé par son parti au Parlement quelques jours plus tôt.

    Le MR a participé à l’écriture du guide Evras

    Le MR, lui, est indirectement à la plume sur l’Evras et son guide. C’est en effet l’asbl O’Yes qui a rédigé le guide incriminé, et cette association tellement active, entre autres, dans l’éducation à la sexualité qu’elle ploie sous les accusations de « wokisme », est partie à Jeunes et Libres, la fédération des organisations de jeunesse, dont le siège est à l’avenue de la Toison d’Or. Le MR a voté lui aussi unanimement l’accord de coopération, et la plupart de ses figures de proue ont condamné les incendies d’écoles. Mais le président réformateur Georges-Louis Bouchez, lui, devra trouver un équilibre entre ces tendances libérales à l’anglo-saxonne et des segments plus conservateurs qu’il tente d’attirer à lui, segments inquiets face
    à la « théorie du genre » et au « wokisme » que porterait le guide Evras.

    Il n’est à cet égard pas étonnant qu’une conseillère du Centre Jean Gol ait, dans un éditorial,
    appelé à la prudence à l’égard du guide Evras, parce que, allant trop loin « par idéologie», il pourrait braquer les parents et être attentatoire à la neutralité de l’Etat. Tous ces gens que l’Evras énerve, et
    ceux qui disent qu’il ne faut pas les ignorer, n’étaient pas dans le train IC vers Bruxelles-Central, dimanche à 12 h 03. Mais peut-être ont-ils plus de choses à se dire que ce qu’ils pensaient.

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    Cet article est intéressant, il mérite vos commentaires sur la question, j'ai engagé le débat sur mon profil Facebook, il n'a pas reçu beaucoup de répondants alors que je suis sûr que ce post a été lu, il me semble que pour certaines personnes le sujet reste tabou. J'interviendrai en commentaires de ce blog pour me définir par rapport à l'Evras. L'illustration de cet article est une grille de mots croisés avec un bic de mon association LîDjibouti qui est à la base du Collectif Liégeois contre les Mutilations Génitales Féminines. 

    Les MGF ne concernent pas que quelques pays africains et asiatiques, c'est un phénomène qui s'étend au monde entier du fait des mouvements migratoires.

    Au CLMGF nous avons dénoncé les mutilations génitales dont souffrent plusieurs centaines de millions de filles et femmes sur tous les continents, y compris donc en Belgique. Même si, proportionnement au nombre d'enfants scolarisés, les petites victimes présentes et à venir sont une minorité, il me semble utile que le guide sur les EVRAS en parle pour que les professionnels de la santé, les enseignants et les parents responsables y trouvent les bonnes réponses aux questions éventuelles que poseraient les enfants au sujet de cet acte barbare qu'elles subissent et subiront tout le reste de leur vie.

    Ce n'est pas parce que dans les pays où on pratique les MGF avec l'aval d'un segment grandissant au sein de la religion islamique, au nom d'une "tradition" quatre fois millénaire, qu'il faut, comme la majorité des hommes de là-bas, appliquer la politique de l'autruche, la généralisation du tabou.

    Il s'agit bien de violences sexuelles même si (j'ai parcouru le guide sur l'EVRAS) les MGF et ce qu'elles engendrent ne sont pas évoquées.

    Voici le lien pour lire tout le GUIDE SUR L'EVRAS

    Merci de répondre ici et pas seulement sur Facebook.

    Jacques Chevalier, co-fondateur de l'association LîDjibouti et ex-Coordinateur du Collectif Liégeois contre les Mutilations Génitales Féminines (CLMGF).