Le site de Jacques Chevalier

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  • Blog à Jak 11 juin 21

    Un marteau et une faucille, c'est mieux qu'une grappe de raisins ou un bouquet de fleurs coupées qu'on met dans un pot servant de vase qui passera la nuit dans le couloir chez Saint Joseph à Gilly près de la porte de la chambre d'un ami qui s'est payé le luxe de s'offrir un coeur qui saigne comme Elio et heureusement il a trouvé des soignants pas trop éreintés par la Covid pour faire qu'aujourd'hui (et on espère le plus longtemps possible) le canard rouge au casque brun soit toujours vivant. Lui et ses amis et camarades se (le) reconnaitront.

    Et pendant ce temps-là de plus en plus de gens se souciaient d'abord de leurs égos et de leurs vacances en se demandant quand ils pourraient disposer du "pass magique" pour leurs sacro-saintes vacances, cliquer sur :

    Le pass sanitaire - YouTube

    et les chiffres belges continuèrent à fondre, ainsi le nombre de décès Covid passait à 7, trois de moins. 48 nouvelles admissions à l'hôpital contre 65 la veille, 84 sorties contre 94, 820 lits occupés sur 852 et 302 en soins intensifs encore 7 de moins en 24 h et 179 sous respirateurs contre 184, à cette cadence les soins intensifs Covid vont disparaître d'ici 15 jours !

    Et comme les tests allaient encore en diminuant de 4266 ( 44881 contre 49144) normalement; le nombre de nouvelles contaminations allait en diminuant  :

    Oupeye : 4 (SQ), Liège : 24 (- 13), Anvers : 46 (- 21), BXL 19 com : 139 (- 35), Gand : 23 (- 2), Charleroi : 19 (- 2), La Louvière : 9 (- 3), N-A : 32 (- 6), Bassenge : 3 (- 4), Herstal : 4 (- 3), Visé : 2 (+ 2), Seraing : 6 (- 2), Malmedy : 1 (+ 1), Spa : 1 (+ 1), Verviers : 4 (- 4), Hasselt : 3 (+ 2), Saint Trond : 1 (- 4), Durbuy : 3 (SQ), Marche : 1 (SQ), Mettet : 2 (+ 2).

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  • COLERE (Suite)... QUE FAIRE ?

    La vague fdgCe dimanche 1er mars 2020 le PTB a lancé un grand appel à la colère citoyenne face au non pouvoir démocratique gouvernant à sa manière la Belgique depuis les élections du 26 mai 2019.

    Le PTB revendique le chiffre de 10.000 participants à sa manif, la police en a vu 5500 et comme je n'y étais pas je ne peux me prononcer sur le nombre que j'estime plus proche de celui cité par le PTB en ajoutant que parmi la manifestation il y a avait plein de non-membres du PTB-PVDA dont pas mal de mes amis gilets jaunes, même si certains d'entre eux portent la double casquette. Oui, c'était une belle manifestation, sur un itinéraire court, bien organisée avec un service d'ordre moins directif qu'en 2014, même s'il y a eu un incident entre gilets jaunes dont un portait un drapeau Français et une grappe de SO du PTB voulant écarter ce drapeau pour je ne sais quelle obscure raison.

    Donc oui, c'était une belle manifestation et les partisans du PTB en sont très contents, refusent toute critique, traitant les personnes qui en émettent de noms d'oiseaux et autres insultes d'un temps passé qu'on croyait révolu. Bah ce n'est pas grave en soi, ce qui compte maintenant, après le relatif succès de la manif' de ce dimanche c'est ce qu'on va faire dans l'immédiat, le court et au plus tard le moyen terme pour faire avancer le schmilblick !

    Alors, même si j'ai des amis au PTB (qui furent des camarades du Parti Communiste quand j'y militais avec eux) qui refusent d'emblée ce que je propose à savoir l'union de toutes les composantes de la gauche anticapitaliste, je ne me décourage pas et je relance les idées d'avant 2014, celles de 2012 en France.

    Cela n'exclut en rien le PTB qui devrait y jouer un rôle moteur puisque la plus grande force en termes de membres, de moyens, d'élus et d'organisation. Pour moi, le PTB aux prochaines élections doit se présenter sous son sigle PTB, MAIS... en admettant sur ses listes des de toutes les composantes de la gauche en lutte contre le capitalisme, et cela comprend aussi des citoyens non cartés dans tel ou tel parti. Cela implique la création d'un vrai FRONT DE GAUCHE et plus cette disparité au moment de présenter les listes pour les élections. Et je le dis, ce sera difficile à faire admettre comme concept tant au PTB que dans les nombreuses chapelles de l'ultra gauche où trônent des gens qui sont (se disent) "les meilleurs".

    Evidemment comme c'est parti on risque de voter dans trois ou quatre mois et un tel front sera jugé impossible, utopique, à réaliser parce que, au fond, au PTB cela ne les intéresse guère. C'est vrai que leurs slogans de colère ce dimanche oubliaient curieusement la lutte contre le capitalisme, un peu comme pour le RIC, c'était mis de côté...

    Je sais bien que mon combat risque de se planter, je ne vais pas attirer derrière moi les foules mais je me dis qu'il y a dans tous les partis et chez les citoyens des gens qui, comme moi, veulent l'union de toutes et tous contre notre plus gros énnemi commun : le capitalisme, il y en a aussi au PTB et pas un peu.

    La question du rapport de forces est toujours posée. On part dans tous les sens, on se casse la gueule à divers degrés tout le monde et la droite, le capitalisme, rigole. On fait table rase des détails qui nous divisent et on fonce tous ensemble et l'ennemi sera détruit à jamais. Oui ce sera dur et il est possible que via des élections ce ne soit pas suffisant.

    Comprenne qui voudra.

    En tous cas je vous invite à y penser très vite à ce front de gauche, et cela concerne aussi mes amis au PS, chez Ecolo, qui - à leur manière - luttent aussi contre l'hégémonie du capitalisme. "Tous ensemble, tous ensemble !" comme scandaient Raoul et ses amis hier vers 16 h Place de l'Albertine !

    N'hésitez pas à émettre vos commentaires, critiques et suggestions sous ce texte, merc.

  • La pension à 1500 euros/mois : pour qui et comment ?

    Il y a quelques mois j'ai été un des premiers non-membres du PTB à signer la pétition pour 1500 euros/net de pension pour tous les travailleurs à leur fin de carrière. J'ai signé sur base d'un slogan, bêtement diront certains !

    Car, par la suite, quand j'ai lu le texte servant de base à cette pétition, un texte d'une proposition de loi déposée par le PTB déjà en 2018 et n'ayant pas été suivie de la moindre discussion parlementaire, j'ai constaté qu'on demandait cette fois aux citoyens, sur base du même texte, d'intervenir selon une nouvelle loi accordant justement cette discussion au Parlement Fédéral.

    En lisant bien le texte, ce que n'ont pas encore fait, je suppose, des paquets de gens qui ont signé "dans l'émotion", on constate que pour bénéficier des fameux 1500 euros il y a des conditions, c'est au terme d'une carrière professionnelle de 40 ans et cela ne concerne que les isolés.

    C'est vrai que 40 années de travail c'est mieux que 45 et c'est un must pour les femmes dont souvent la carrière professionnelle est moins longue vu le recours aux temps partiels et toutes les incapacités en fonction de leur statut de mère, donc ces 40 ans c'est un progrès pour les femmes et pour les hommes aussi tant qu'à faire. Mais qui peut dire que la carrière professionnelle entrant en considération commence toujours à 20 ans, voire à moins ? On sait que au marché de l'emploi celui-ci est constamment dévalorisé, perdant son statut, sa reconnaissance en termes d'anciennetés barémiques. Bon c'est vrai, le PS (feu Michel Daerden) et le MR (Daniel Baquelaine), les grands visionnaires, ont fait passer l'innovation de l'allongement de la carrière de 65 ans à 66 en 2026 et à 67 ans en 2030, ce qui pourrait donner dans les années futures un étalement encore plus loin amenant l'âge légal de la retraite à 68, 69, 70 ans et plus au fil des ans, avec toujours une soupape de sécurité qu'est la reconnaissance de la pénibilité (à encore définir) du travail, histoire d'encore bien plus diviser les travailleurs entre eux !

    La proposition citoyenne (enfin celle du PTB) qui compte déjà plus de 100.000 signatures (plus qu'il en faut pour intraduire cette pétition citoyenne), le parti de la gauche radicale voudrait plus que doubler le nombre de ses signataires.

    Quand j'ai signé la pétition je pensais que le texte devait encore être paufiné avant sa présentation à la discussion parlementaire, je suppose d'ailleurs que c'est exact puisque que je suis invité ce samedi 11 janvier 2020 à une conférence-débat où il sera tenu compte des avis et observations du public pour améliorer la proposition de Loi citoyenne. Enfin c'est ce qu'il me semble.

    Bon, c'est pas vraiment garanti car si je suis invité à cette Assemblée Générale de la section d'Oupeye du PTB c'est parce qu'ils ont mon nom dans leur fichier d'adresses, ils ont aussi le mail de ma compagne mais elle n'a rien reçu, or, selon ce que j'en vois sur Facebook, la section locale du PTB n'a pas créé un "événement" sur Facebook, il semble que j'ai été ajouté (par erreur ?) aux membres de cette section. Un ami m'a confirmé qu'au PTB, les membres consultatifs (ceux qui payent 20 euros/ans) peuvent participer à une assemblée générale par an et même y voter sur un sujet (ici, je suppose, un engagement à faire signer la pétition à un maximum de gens). Le stuut est que même si je soutiens le PTB via un versement de 5 euros/mois (ordre permanent) JE NE SUIS PAS MEMBRE DU PTB. Et là je me demande si on m'y laissera entrer, et ma femme aussi car on peut dire qu'elle aussi soutient le PTB, par sa voix aux élections mais aussi par une partie de mon versement puisque que c'est sur "l'argent du ménage" (on verra par la suite que nous ne sommes pas riches du tout et que chacun d'entre nous gagne moins qu'un élu du PTB, beaucoup moins !).

    Bon, on n'est pas encore samedi et je suis toujours bel et bien invité par mail ainsi que je l'ai copié/collé de mon mail sur mon journal Facebook.

    Revenons-en à ces fameux 1500 euros/net pour un isolé qui a donc une carrière de 40 ans, perso je suis dans le bon puisque je touche plus : pension d'isolé et taxshift : 1580 €, une personne à charge : plus : 75 € cela me fait 1655 €/mois en net (auxquels j'ajoute les 106 euros/mois que ma compagne touche en allocation d'Handicapée, cela nous fait 1761 €/mois net )

    Dans mon exemple je ne parle pas du droit à la pension de ma compagne, elle n'a que 62 ans et aura 65 ans le 1 octobre 2022, d'ici-là ses seules ressources propres sont cette allocation mensuelle "de la Vierge Noire" à 106 € (c'est peu mais c'est parce qu'elle vit avec un citoyen qui a une "grosse pension" !). Cela nous fait - pour chacun - un pactole de 880,50 € par mois. Je me demande à combien j'aurais eu droit de mon jeton de présence si j'avais été un élu du PTB avec l'équivalent d'un salaire d'ouvrier !

    C'est vrai que dans le calcul de sa pension ma campagne, si elle peut conserver son allocation de handicapé devrait sabrer le champagne en apprenant combien elle aura droit de pension à 65 ans avec ses seize années de travail à mi-temps dans une asbl de services comme femme de ménage et bien sûr sans reconnaissance pour avoir élevé quasi seule ses 6 enfants.

    Si je commence à détailler notre vécu je vais me faire stopper (si on me donne la parole) rapidement, on m'invitera à prendre contact plus tard avec quelqu'un qui enregistrera ma demande, et cela je ne le conteste pas mais, par expérience du PTB, et de son site national, je sais bien que le chemin est long pour obtenir une réponse sur tel ou tel sujet. (oui je sais, je suis un emmerdeur !)

    Donc en clair : qui va donc profiter de cette pension d'un minimum de 1500 € si elle entre dans le cadre de la Loi ?

    Pourquoi est-ce que le texte de base de la proposition de loi se limite-t-elle à un isolé avec carrière complète de 40 ans ?

    Qu'est-il prévu pour les ménages où les deux (ou plus) personnes travaillent et obtiennent un droit à la pension quand un des membres avec 40 ans de carrière prend sa pension.

    Combien pourrait toucher un ménage de pensionnés ayant :

    - tous deux travaillé au moins 40 ans ?

    - un seul a travaillé 40 ans, l'autre moins ?

    - aucun des deux n'a pas travaillé 40 ans ?

    - Une des deux personnes n'a jamais perçu un salaire ?

    - Le ménage dispose d'une allocation de chômage, du RIS (CPAS) ou autre allocation sociale ?

    C'est cela qu'il aurait fallu mettre dans la proposition de Loi pour quelle soit claire et sans équivoque, formulée comme elle est, avec la seule mise en avant de ces fameux 1500 euros permettant aux travailleurs de se payer une maison de repos (pas une séniorie hein !) c'est comme on le dit trop souvent à mauvais escient du POPULISME.

    Je ne sais pas comment faire pour retirer ma signature, et la remettre si on accepte de tenir compte de mes questions en y accordant des réponses claires et publiques.

    J'ai comme l'impression que c'est peine perdue, et j'en viens, des fois, à me dire que le choix PTB n'était pas nécessairement le meilleur, à suivre d'ici les prochaines élections, en tous cas au niveau d'Oupeye même, je ne vois pas ce qu'y font les 3 élus du PTB, en tous cas y a rien à voir sur sa page FB et sur "le site".

    Voila j'ai donc écrit ce texte de blog sur mon site perso, vous qui me lisez vous pouvez y écrire vos commentaires, vos questions aussi concernant la pétition du PTB, la proposition citoyenne, des choses que je pourrai transmettre ce samedi si on me laisse les dire. Mais si vous êtes du PTB alors c'est vraiment BIENVENUE à vos commentaires, vos avis en tant que membres, militants, responsables du PTB, vos réponses à mes questions. Soyons positifs, c'est plus chouette que se taire en ronchonnant chacun dans son coin.

    Proficiat ! Comme on dit au PVDA.

     

  • La rentrée pourrait ne pas être chaude !

    Chaque année, au mois d'août, on a coutume de dire que la rentrée sociale sera chaude. C'est ainsi et parfois cela se vérifie, surtout l'année des élections communales qui se passent en octobre et parfois quand un gouvernement très à droite se met en place... Cette année il n'y a pas d'élections communales et n'y a pas encore de gouvernement à tous les échelons (sauf communes et provinces) du pouvoir. Tout juste peut-on dire que des gouvernement "bouc et gatte" sont en voix de constitution avec des droites et des gauches ramollies qui joueront au consensus mou lui aussi jusqu'aux prochaines élections, chaque parti s'en mettant le plus possible en poche sans trop secouer le petit peuple et les patrons, la "classe moyenne" continuant de verser ses larmes sur ses acquis dévoyés, grignotés, ôtés.

    En fait, on se demande qui pourrait bien descendre dans la rue en septembre et les mois qui suivent sinon les seuls gilets jaunes. Certains lycéens et étudiants pourraient encore se manifester mais les "têtes" belges du mouvement seront toujours en vaczances jusque la rentrée universitaire et puis il faut reprendre ses marques et le prochain gouvernement devrait répondre, avec ou sans Ecolo, aux questionnements climatiques, en tous cas les partis, même mperdants des élections du 26 mai ont encore un peu de peps sur le sujet. Un peu plus d'ailleurs que sur le RIC (Référendum d'Initiative Citoyenne) proposé par les Gilets Jaunes, qui semble s'enfoncer dans les oubliettes grande ouvertes par les médias pour y enfouïr ce mouvement citoyen qui dérange. Donc, comme les syndicats sont de plus en plus dans l'attente de la formation des pouvoirs qui seront leurs interlocuteurs, regrettant le refus du PTB de monter dans les gouvernements pour y appliquer au minimum quelques mesures en faveur du petit peuple, on ne doit pas s'attendre à des grand-messes en rouge, vert et bleu entre Nord et Midi au brand bénef des cafetiers bruxellois. Et puis on ne peut pas dire non plus que le PTB soit très actif dans la rue, en tous cas, à part sa kermesse annuelle à Bredene regroupant la moitié du nombre de ses membres, il n'y a pas de mobilisations en vue (évidemment si la FGTB dort, logique que le PTB sommeille). Donc il faut bien se dire que la rentrée à défaut d'être chaude, sera jaune. Mais pas partout parce que nous, les Gilets Jaunes, n'avons pas les moyens, pas de cotisations, pas de subsides, pas de permanents et puis pas grand monde pour nous soutenir quand les médias nous écrasent, nous surtaxent comme violents alors que nous nous faisons arrêter à Bruxelles du simple fait de nous rassembler sur une place publique, nassés, gazés, matraqués, enfermés dans des écuries et cachots durant des heures pour des contrôles d'identité qui deviennent prétextes à procès pour nous faire cracher des amendes impossibles à payer d'autant plus qu'injustifiables et comme tout le monde s'en fout, notre nombre se réduit et c'est bien l'objectif de certains... dans certaines villes il faut supprimer les SDF et mendiants en les expulsant, en les harcelant pour qu'ils aillent se faire pendre ailleurs et dans le pays faire taire ceux qui osent encore critiquer le système et ceux qui, à droite comme à gauche, en profitent et font profiter leurs petits amis. Et là tous les mauvais coups sont permis.

    Et bien les gilets jaunes liégeois, ceux que je connais, ne se laisseront pas faire, le combat continue et on sait que ce sera dur, on sait que les idées d'extrême-droite renaissent et qu'émergent çà et là des râleurs qui peuvent passer des mots aux actes puisque la majorité dite "silencieusee" l'est effectivement, c'est d'autant plus facile et faut bien dire qu'il n'y a aucune similitude entre le peu que nous sommes, désorganisés, et les mouvements de résistance de la deuxième guerre mondiale et les années la précédant. Ce temps où les manifestants mouraient sous les balles des gendarmes et militaires quand en 2019, nous nous dispersons comme des moineaux effrayés quand arrive au loin l'auto-pompe de la police fédérale.

    Il est temps de se reprendre en mains, de se dire que nous avons aussi des droits et des libertés à défendre et à reconquérir même si toute la population ne nous suit pas dans son grand ensemble. Les gilets jaunes ne sont pas bien organisés, ils ne sont pas soutenus non plus, tous ceux qui devraient les soutenir les poignardent parfois dans le dos, c'est vrai qu'à leurs débuts et dans certaines villes et provinces un parti fasciste a ténté (et tente encore) de s'approprier le mouvement des gilets jaunes (Nation), on peut supposer toutefois au vu de la maigreur de ses résultats aux élections du mois de mai dernier que son approche des gilets jaune s'est soldée par un échec.

    Personellement je crois encore à la capacité des Gilets Jaunes de rassembler des citoyens dans la rue, c'est un symbole, un signe de raliement qui n'est pas une bannière de parti, d'un syndicat. Les gens, à mon avis, se reconnaissent plus dans les gilets jaunes que dans les partis quels qu'ils soient même s'ils votent encore pour eux. En tant que fondateur de la Fédération des Résistances je me sens plus proche des Gilets Jaunes que d'un parti, d'un syndicat, même si parfois je me fâche avec mes amis gilets jaunes.

    Mais j'ai peur que notre dernière arme pointée sur le capitalisme fasse "long feu", et que cette plaie s'élargisse encore et nous infecte sans perspective de guérison. Je sais aussi que même si avec un article sur Facebook on peut faire le "buzz" c'est plus facile quand il parle de foot, de chanson ou des derniers jeux vidéos en ligne, d'ailleurs je m'attends à n'avoir aucun commentaire pour cet article, c'est tout dire.