Le site de Jacques Chevalier

Le site Talus Citoyen

Le site TALUS CITOYEN N'EXISTERA PLUS EN DECEMBRE 2020

On trouvera ici quelques rubriques qui en furent l'ossature et le détail. Ce site qui me coûtait une trentaine d'Euros par an, en le supprimant je récupère un peu d'argent simplement pour vivre car pour nous la situation financière n'a jamais été florissante et l'est encore moins, on trouvera des nouvelles du talus via le groupe Facebook.

Voici ce qu'il y avait sur la première page du site :

Bienvenue !

Un talus citoyen…Quid ?

C’est une idée qui a germé dans la tête d’un habitant d’Oupeye que rien ne prédisposait au jardinage, n’ayant ni la « main verte » ni une quelconque expérience horticole.
Louant le rez de chaussée de l’ancien presbytère à la Fabrique d’Eglise, l’entretien d’une grande part du jardin lui incombait, et qui dit jardin dit aussi un très long talus jouxtant deux rues. Un sacré boulot.

Si la partie « haute » du jardin ne représentait guère de difficultés (sol plat, prairie) hormis sa grande dimension, l’entretien des talus se révélait une charge importante en débroussaillage, nettoyage des divers déchets jetés là par des personnes peu respectueuses et autres déjections canines. De plus, esthétiquement parlant, même tondu, ce talus n’est pas beau à voir. Notre homme pensa donc y planter des hortensias et autres buissons floraux mais c’étaient des dépenses et un surcroit de travail d’entretien des sols. Un travail long et pénible, pour la qualité de vue des promeneurs, à mener à lui tout seul avec son infirmité et son âge avançant vers la vieillesse.
De par ses militances il recevait souvent des informations sur des expériences de jardins collectifs et particulièrement ce système anglais appelé « Incroyables Comestibles », en se penchant sur divers exemples appliqués, notamment à ,il se dit que ce serait bien de « rentabiliser » ce talus pour en faire un espace de socialisation, de lieu de rencontre intergénérationnelle tout en produisant des fruits et légumes sains pour le bonheur de tous ses voisins du village et même un peu pour lui aussi.
Il se fait que sur la commune d’Oupeye il existe, à deux kilomètres du presbytère une asbl qui remet au travail des personnes fragilisées via l’horticulture bio et qui développe un programme lui permettant de disposer de quelques subsides intitulé KreaVert. Cette entreprise à vocation sociale mène depuis l’été 2018, à côté du presbytère de la commune voisine de Boirs (Bassenge) une expérience proche dans la forme de celle qui devait être menée à Houtain-Saint-Siméon.
Au mois de juin 2018 lors d’une rencontre d’entreprises et de particuliers à la station d’épuration d’Oupeye, cet habitant eut l’occasion de rencontrer un responsable de cette asbl mais aussi la Présidente de la Fabrique d’Eglise de Houtain, sa propriétaire en quelque sorte… Et le train fut lancé le 15 juin 2018.

En date du 23 octobre 2018, la Fabrique d’Eglise, à l’unanimité de son Conseil, décida de soutenir le projet, indispensable soutien car cette entité est propriétaire du talus en question et pouvait aussi mettre son local paroissial proche à disposition des personnes intéressées par le projet lors de séances d’information, la FE délégant une personne, Monsieur Eric Brimioulle, habitant le village, pour la représenter dans la gestion du projet. De son côté l’asbl Cynorhodon, avec son animatrice Mlle Agathe Jenffer, montait un dossier auprès de ses bailleurs de fonds (KreaVert) et Jacques Chevalier, l’habitant à l’initiative du projet a multiplié les contacts, via, notamment un groupe sur Facebook, ses pages sur les réseaux sociaux et le présent site que vous découvrez en lisant cette page.
Le mardi 18 décembre 2018 nous espérions élargir le nombre de personnes participantes au projet de talus citoyen par le biais d’une réunion citoyenne au local paroissial mais – malgré 350 à 400 flyers dans les boites à lettres et quelques paquets de ceux-ci dans les rares commerces locaux – nous n’étions que 6 personnes à cette réunion, un flop. Nous avions convenu cependant de maintenir le projet et même de le modifier quelque peu. Fin janvier 2019 quelques travaux devaient débuter à la limite des talus de la rue Lavaux. On s’orientait aussi sur un agrandissement de la surface « potager » sur la partie avant du jardin (coin Lavaux/Saint-Siméon), on devait aussi installer un panneau explicatif du projet et réorganiser fin février une réunion de « lancement » du potager et de ses talus pour le printemps.

Malheureusement sur base de l’échec de la réunion précitée où il n’y avait en fait que 5 personnes habitant Houtain et non 40 comme à une réunion similaire organisée à Sarolay pour un projet de potager collectif, les amis de Cynorhodon ont décidé de ne pas soutenir notre talus citoyen, ou, du moins, de reporter l’examen de faisabilité du projet fin 2019, c’est Agathe Jennfer de cette ASBL qui a informé Jacques et Annick ce 21 février 2019 chez eux. 

Il est évident que le projet avec Cynorodhon est tombé à l’eau mais Jacques Chevalier ne se décourage jamais, comme, de toutes manières, il lui incombe d’entretenir le talus, il le fait avec Annick, sa compagne mais aussi des amis n’habitant pas nécessairement le quartier. Et cela se traduit déjà à la mi-avril 2019 avec la plantation de 10 arbustes fruitiers et dés juillet 2019 des légumes, courgettes, aubergines, poivrons plants de tomates et des fleurs aussi. A défaut de soutien des pros et de la population qui s’intéresse mais ne participe pas, Jacques et sa petite équipe vont faire de ces talus un bel espace de vie en couleurs et saveurs. Merci à Vinciane J. de Sclessin, Josiane E. de Verviers et Michel D. de Bruxelles pour leur aide sur le talus et au jardin !

Certes en faisant de la sorte Jacques Chevalier fait abstraction d’un projet de participation citoyenne, Oui et non ! Oui car il se met au travail seul (avec sa compagne et des amis). Non parce qu’il dit bienvenue aux voisins et autres habitants du quartier pour lui donner un coup de main, parce qu’il informera les passants via un panneau explicatif posés sur le talus,

C’est, comme on dit, un fameux « challenge » !

POUR INFORMATION, VOICI LES DEUX FACES DU FLYER QUI AVAIT ÉTÉ DISTRIBUÉ À HOUTAIN POUR ANNONCER LA RÉUNION DU 18 DÉCEMBRE 2018 :

Talusa                           Talusb

Avec Vinciane...

Les arbustes fruitiers

Le 7 avril 2019 durant l’après-midi, grâce à une amie, Vinciane, nous avons pu planter 10 arbustes fruitiers achetés la veille chez Aldi à Hermalle-Sous-Argenteau au prix unitaire de 2,99 €, voici une photo de notre amie ainsi que le lien vers la vidéo de cet événement.

Notre amie Vinciane sans son gilet jaune

Sur cette page on trouvera ces arbustes photographiés à diverses dates toujours du premier au dernier au départ d’à hauteur du début du talus près de la maison, cela permettra de voir leur évolution au fil du temps, on commence la série le 16 avril 2019.

LA VIDEO DE L’EVENEMENT :

On clique : ICI

Evolution le 9 mai 2019

Une page du site pour Saine Abondance

Saine Abondance

Je me suis abonné à ce site et j’y trouve une foule de renseignements qui sont, je crois, susceptibles d’intéresser aussi mon lectorat sur ce site. Ici je ne vous montrerai qu’une sélection (arbitraire je le concède) si vous en voulez plus je vous donnerai en courrier privé les coordonnées du site repris ici en titre.

Voici ma première sélection :

C’est parti pour l’erreur numéro 1, celle qui rend fou le plus patient des jardiniers et le plus amoureux de la nature… : désherber les mauvaises herbes !

LA question qu’on s’est tous posée au moins une fois

Faut-il nécessairement ARRACHER les « MAUVAISES » herbes ?

Réponse
Surtout PAS.
Les mauvaises herbes sont en fait des plantes « bio-indicatrices ». C’est un peu comme les symptômes d’une maladie.
Elles sont révélatrices d’un état de votre sol, et elles sont en cela très précieuses. Elles permettent de savoir quel type de sol vous avez.
Leur apparition n’a qu’un but : rétablir l’équilibre naturel du sol.
De nombreuses études ont montré que les « mauvaises herbes » arrivaient dans un ordre logique, pour passer d’un état de friche à une prairie, puis au modèle de la forêt.
Bien sûr, à l’échelle d’une vie humaine, on ne voit que le liseron ou les ronces qui peuvent rapidement vous gâcher la vie.
La voie du juste milieu
Lorsque je dis qu’il ne faut surtout pas les désherber, j’entends une approche rationnelle.
C’est-à-dire qu’il ne faut surtout pas les désherber SYSTEMATIQUEMENT.
Si elles prennent vraiment trop le pas sur vos cultures et qu’elles risquent « d’étouffer » vos légumes, alors il convient de les gérer.
Mais pas de les arracher (cela stimule leur repousse).

Secret N°1 : les mauvaises herbes n’existent pas
C’est un pur anthropomorphisme qui nous fait voir le jardin du mauvais œil.
Si quelque chose se modifie dans votre jardin, le bon réflexe est de vous demander « pourquoi » est-ce que cela est apparu ou a disparu ?
Savoir décrypter pourquoi vous avez telles ou telles mauvaises herbes vous donne les clés pour rendre votre sol plus fertile.
Voici quelques exemples de « Mauvaises herbes »
(ou autrement appelées « plantes bio indicatrices »)
Renoncule Rampante (nom scientifique : Ranunculus repens)

Elle apparait dans les sols saturés en eau (hydromorphes)
Conséquence : trop d’eau = moins d’air dans le sol.
Risque : la précieuse activité bactérienne du sol est vouée à disparaitre totalement.
Grand Plantain (nom scientifique : Plantago major)

Il apparait dans les sols compactés et tassés.
Risque : dans un sol tassé, l’air ne peut plus circuler, l’activité bactérienne diminue.
Rumex à feuille obtuses (nom scientifique : Rumex obtusifolius)

Il apparait dans les sols asphyxiés (qui manquent d’air)
Une de ces causes : l’apport excessif de matière organique animale (ex : compost de fumier de volaille), provoque une asphyxie du sol. Il ne faut pas surcharger votre terrain de fumier.
Leur apparition, comme leur disparition, est importante. Si une nouvelle espèce de mauvaise herbe prend le pas, c’est qu’un changement (de nature ou de structure) est apparu dans votre sol. Et dans tous les cas, cela impacte vos récoltes.

Secret 2 : Les « mauvaises » herbes sont en fait TRES BONNES
Très bonnes pour qui ?
Pour votre sol sur le long terme (comme on vient de le voir), mais aussi pour VOUS !
Par exemple, si vous consommez 300g/jour de nos amies les orties, vous consommez ainsi la ration quotidienne de protéines végétales nécessaires à votre corps.

En soupe ou saupoudrées sur vos salades, les orties c’est délicieux !
Autre cas, les sulfureuses consoudes qui poussent comme du chiendent. Elles sont en fait bienfaitrices pour votre sol, car leurs longues racines vont en profondeur décompacter votre sol.

Ainsi elles l’aèrent, ce qui est très bénéfique pour obtenir de belles récoltes.
Pour votre prochain diner, surprenez vos amis avec une salade à la consoude !
Les jeunes pousses de feuilles sont comestibles et gouteuses.

Secret 3 : Les « mauvaises herbes » sont l’assurance-vie de votre sol
Une fois qu’on a compris cela, on a tout compris : un sol nu est un sol mort.
Et sur un sol mort, rien ne pousse.
Qu’il s’agisse de « mauvaises » herbes ou de vos légumes, de fleurs ou d’herbes, il faut absolument que votre sol soit recouvert d’une protection végétale.
Si vous pouvez toucher la terre de votre sol en touchant la surface de votre potager, c’est qu’il est mal ou pas protégé des rayons du soleil.
Conséquence ?
La faune de votre sous-sol meurt, votre sol meurt lentement mais sûrement : c’est comme si vous essayiez de faire un potager dans un sol en béton.

Nous avons vu que les « mauvaises herbes » :
Sont intrinsèquement des alliées du sol sur le long terme.
Peuvent être très utiles pour savoir comment améliorer votre sol sur le moyen terme.
Sont parfois comestibles, et donc bénéfiques pour vous sur le court terme.

Ceci dit, on est d’accord : il existe des cas particuliers.
Il existe des cas particuliers où votre jardin ressemble plus à une forêt de mauvaises herbes qu’à un jardin proprement dit.
Où les ronces, liserons, chiendents et consoudes ont des tiges tellement grosses qu’il faut utiliser la scie… !
Dans ces cas-là, oui il faut agir.

Mais agir en douceur : en imitant la nature.
Dans la nature, une plante a principalement besoin des 3 composants suivants pour se développer :
Du soleil (pour faire sa photosynthèse et ainsi créer sa propre énergie)
De l’eau (présente dans le sol)
Et des nutriments (présents dans le sol)
Si vous privez une plante de l’un de ces facteurs, elle et vouée à périr. Peut-être lentement, mais sûrement.

LE test à réaliser dès aujourd’hui
En ce qui concerne le cas des « mauvaises herbes » tenaces, je vous propose d’effectuer le test suivant : les priver de lumière.
C’est le seul facteur sur lequel vous pouvez jouer car vous avez peu de prise avec l’eau et les nutriments du sous-sol. En revanche, vous pouvez BACHER les mauvaises herbes !

Voici une technique pour en venir à bout SANS EFFORT
Voici les 3 étapes naturelles pour désherber sans désherber

1.Priver les mauvaises herbes de soleil
Une stratégie simple consiste à recouvrir le sol où se trouvent les mauvaises herbes. Il faut le recouvrir en intégralité.
Vous pouvez mettre une bâche en plastique, ou recouvrir d’un tas de bois ou de cartons.
Zéro rayon de soleil sur les mauvaises herbes !

2.Attendre.
Afin d’affaiblir durablement la plante qui va se nourrir un temps en puisant dans ses racines, il faut attendre environ 3-4 mois en général pour un résultat optimal.
Une fois trop atteinte pour pouvoir continuer à se développer, la graine de la mauvaise herbe se mettra donc « en dormance », un peu comme les ours qui hibernent en attendant le retour du soleil.

3.Assurer la relève d’une nouvelle lignée de plantes
Dès que vous allez débâcher ou retirer vos cartons, les graines repousseront de plus belle. Pour éviter cela, il faut mettre en terre d’autres graines, et favoriser leur pousse à elles uniquement. Cette stratégie ne permet pas d’éradiquer à 100% les anciennes « mauvaises herbes », mais elle permet de semer d’autres plantes qui prendront le lead.

Conseils
Choisissez donc un mélange de graines. Je vous recommande un mélange de fleurs, de légumes et d’herbes. Faites quelques trous dans votre bâche ou votre carton, et semez dans chaque trou le mélange d’une dizaine de graines. Assurez-vous que le soleil ne touche que le trou où se trouvent les nouvelles graines.
Il existe encore de nombreuses choses à savoir sur les effets du désherbage et sur les mauvaises herbes. Mais maintenant, VOUS connaissez une nouvelle stratégie face aux « mauvaises herbes » !
Je vous propose de TESTER cette astuce sur une petite partie de votre potager.

OCTOBRE 2019

Automne en marche : en quoi c’est une super nouvelle pour vos récoltes . Ce changement de saison est le meilleur allié de votre jardin naturellement abondant sans rien faire au printemps prochain…

…à conditions de bien faire les choses suivantes ces jours-ci !Que vous ayez déjà un jardin cultivé ou, au contraire, que vous ayez une pelouse / friche que vous comptez jardiner au printemps prochain : c’est maintenant que cela se passe.

Astuce 2 en 1 n°1 : faire des « mauvaises herbes » un lointain souvenir ET un fertilisant du sol
Le Temps est le meilleur outil du permaculteur avisé.
Et les « mauvaises herbes », elles, sont une précieuse couverture du sol gratuite et déjà existante sans rien faire.

Voici comment cumuler les 2 pour obtenir le jardin de vos rêves dans 6 mois :
Il suffit de priver les « mauvaises herbes » de soleil durant plusieurs mois pour les faire disparaître sans huile de coude.

Alors, ces jours-ci, mettez des cartons (de préférence sans encre ni scotch et agrafe) partout où vous souhaitez cultiver l’an prochain, y compris les allées ! Il faut que les cartons se chevauchent pour qu’aucun rayon de soleil ne puisse atteindre le sol.

Le carton et les adventices dessous vont se dégrader dans les mois à venir, nourrissant en continu le sol et sa microfaune (les vers de terre adore !), et le protégeant contre le froid d’hiver.

Si voir du carton sur une partie de votre terrain pendant plusieurs mois ne vous enchante pas, pas de panique, vous pouvez le recouvrir de « couches de lasagne », un plus esthétique. On voit cette astuce dans une minute, de quoi rendre le tout plus joli et encore plus nourricier pour le sol.

Au printemps, deux possibilités : soit le carton sera encore apparent, il suffira alors d’y faire des trous et d’y placer vos plants ou semis, sans craindre de concurrence avec les adventices « bâchées » par le carton.
Soit le carton aura été totalement dégradé, ce qui est parfait. Il vous faudra quand même bien pailler le sol pour continuer à le protéger et y planter vos légumes précoces.

Astuce n°2 : n’y allez pas de main morte, c’est maintenant que cela se passe
Le sol, c’est un peu comme un immense garde-manger pour 1001 habitants, du micro au macroscopique.

Un frigo où toute le monde se sert, toute l’année, non-stop :


Et nous les jardiniers, on s’y sert principalement l’été.
On puise d’un coup, énormément de ses nutriments.

Or, en automne, le sol a besoin de se refaire une santéPour être à nouveau « riche » et prêt à être cultivé.
Car dans la nature, tout fonctionne par cycle.

On doit obligatoirement rendre à la Terre ce qu’on lui a prélevé.Et c’est logique : ne pas avoir d’impact négatif pour le sol nous permet d’assurer notre survie l’an prochain en lui assurant sa survie à lui.

Sorte de respect gagnant-gagnant.


Concrètement : On « respecte » la santé du sol en continu toute l’année (par exemple, en le paillant et en ne prélevant pas tout).

Et par pic saisonnier : en automne / hiver, il faut littéralement faire une cure de jouvence au sol dont les batteries sont bien amoindries.

Alors comment faire ? Le plus important, c’est de comprendre la démarche ; ainsi vous serez autonome et vous saurez ce que vous pouvez mettre ou pas, la quantité, etc.

Le sol a les mêmes goûts que nous si j’ose dire : il n’aime pas les monodiètes.
Il a besoin d’un apport équilibré.

Son menu préféré :Pour tout apport de nourriture, veillez à respecter l’équilibre 50-50.

50% de matière organique fraiche (reconnaissable par sa couleur verte, et son toucher humide).

50% de matière sèche (donc de la matière fraiche qui a séché, couleur jaune, marron, comme par exemple du bois, du foin, des feuilles mortes, de la tonte séchée etc…).

Les règles de son diététicien :Une fois encore, le sol nous ressemble : il digère mieux les petites choses que les grosses choses.
Donc l’idéal c’est de lui fragmenter sa nourriture (par exemple une branche réduite en petits morceaux plutôt qu’une branche entière)

Donc plus vous lui donnez de la matière organique / sèche «pré-mâchée/pré-découpée », plus vite vous aurez des effets bénéfiques de sol fertile.

Ok, ensuite, les proportions :Qu’il s’agisse de créer un compost ou les fameuses « buttes de lasagne en permaculture », la logique est toujours la même : ce que vous êtes en train de créer, c’est un immense festin à bactéries. Vous créez le gîte et le couvert, et le nombre d’hôtes est exponentiel.

Plus votre buffet est réussi, plus vite il disparaît…Ce buffet a vocation à être réduit en quelques centimètres de terreau en quelques mois.
Voire en quelques semaines si vous utilisez des techniques plus rapides, mais qui demandent plus d’actions (compost à chaud, activateurs de compost etc…).

En automne, ayez la main lourde :Si vous faites une butte de lasagne de 1 mètre de hauteur ces jours-ci, vous vous retrouverez avec environ 1/3 de sa taille au printemps prochain : les pluies, et surtout l’appétit goulu des bactéries au sein de vos lasagnes vont décomposer le reste à vue d’œil en quelques mois.

A quel moment créer des lasagnes ?Vous pouvez en faire absolument toute l’année !

L’objectif d’une butte en lasagne, c’est notamment d’obtenir un sol fertile express.
 

En automne / hiver, vous avez la possibilité selon votre région et son climat : Soit de planter directement sur la lasagne vos cultures automnales !

Soit de laisser cette lasagne nourrir le sol et diminuer de taille durant l’automne. Vous planterez alors dans du sol meuble comme du beurre vos plantations printanières dans quelques mois.

Des liens intéressants

Documentation

Des liens qui devraient nous intéresser !

Puisés sur le net, une série de liens vers des sites, des associations, des institutions, un peu de tout de ce qui peut nous servir pour gérer au mieux notre talus citoyen, pour commencer… Vous pouvez m’aider en publiant tout en dessous cette page dans la rubrique des commentaires les adresses (http…) de sites que vous trouvez intéressants en rapport avec Talus Citoyen et tout ce qui concerne les jardins, la permaculture, le bio, l’horticulture, le vert en général…

On commence avec ce qui a l’air d’être le site officiel pour la Belgique des Incroyables Comestibles 

cliquer sur : http://lesincroyablescomestibles.fr/belgique/

Le groupe de Liège sur Facebook : https://www.facebook.com/Incroyables-Comestibles-Liège-355546624549568/

Ce site concerne la Ville de Liège mais il a des choses à nous apprendre il me semble : 

http://www.permisdevegetaliser.be/

Plantes de talus : quelques sites dignes d’intérêt.

GERBEAUD

PROMESSE DE FLEURS

BOUTIQUE FLEURS ET JARDINS : TALUS

Des talus d’un peu partout…

Du côté de Marseille…

Les talus des jardins du Gué

Une expérience intéressante en Floride, utilisation des pelouses devant des maisons

Les adresses conseillées par nos ami(e)s…

Sylviane HULS

PERMACULTURE

Fabriquer et entretenir son bac de permaculture

La permaculture polaire : une expérience intéressante

J'ai adopté ma rue qui jouxte le talus citoyen !

J’adopte une rue !

Depuis ce mercredi 25 juin 2019 je suis adoptant de la rue où j’habite, la rue Saint-Siméon à Houtain Saint-Siméon, environ 300 mètres de long avec une trentaine d’habitations, une église catholique au clocher « torché », une Maison du Peuple, un presbytère et son jardin et un beau cimetière.

C’est la rue bordant la plus longue partie du talus citoyen. Mon travail va consister à nettoyer les abords de la rue, les diverses déjections et autres incivilités, plastiques, cannettes, mégots, crasses en tous genres mais pas les poubelles des riverains par exemple.

Ci dessus deux photos prises ce 26 juin 2019 vers 14 h, c’est devant l’entrée d’un appartement récemment loué par des personnes au coin des rues Lavaux et Saint-Siméon, ces personnes ont déposé un sac non fermé il y a 15 jours et le second la semaine passée, peut-être n’ont-ils pas activé la puce de leur container. La police est au courant depuis le 25 juin alors on attend…

Cette opération de nettoyage dans le cadre du contrat qui me lie avec Propr’Oupeye devrait être réalisée à raison de 10 fois par an mais je compte bien passer plus régulièrement dans la rue et intervenir quand il y a des crasses, je veux aussi être vu et éventuellement déclencher des mécanismes de solidarité entre voisins, entre riverains mais aussi intéresser les autres villageois à l’existence et au suivi du Talus Citoyen.

Enfin j’appelle mes lecteurs qu’ils soient de Houtain-Saint-Siméon ou plus largement à faire comme moi et adopter à leur tour une rue du grand Oupeye. Contactez Madame KLIPPERT à la Commune d’Oupeye en lui téléphonant au numéro vert gratuit : 0800/43007

Ces voisins-là sont tous morts, on les aimait bien

Nos Voisins…

Manquent sur la photo deux autres poules…

Les voisins à plumes on les aime , on a peur qu’ils passent un jour à la casserole, d’autant qu’ils sont très bien nourris, par nous notamment ! Les œufs des poules c’est pas pour mais c’est pas grave. Les 3 canards ont été couvés par une des poules, celle qui n’est pas souvent sur les images. Je vais essayer de retrouver ses photos avec ses « poussins-cannetons » , en attendant voici quelques photos prises le 9 mai 2019…

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le jardin au dessus du Talus

Le dessus du Talus

Plus bas vous trouverez des photos datant d’il y a presqu’un an (le 1 juillet 2019) celles-ci sont du 10 juin 2020 cela commence par le rhododendron puis les trois pots de tomates-cerises, puis les fraises, puis notre ancienne lavande et à ses pieds le figuier qui a bien passé l’hiver mais qui est encore trop jeune pour porter des fruits, on voit ainsi du talus quelques fruitiers plantés grâce à l’aide de mon amie, ex-gilet jaune de Sclessin : Vinciane J.

Huit de ces fruitiers portent et porteront des fruits (peu) cette année, ils pourront être maraudés par les citoyens même s’ils ne m’aident toujours pas. On y voit aussi plein de buissons de lavande, des futures roses trémières, puis, sur l’autre talus, notre cerisier plein de griottes très sûres, l’arbuste de Paolo avec ses fleurs blanches, l’ensemble de Perevskayas russes qui vont bleuir sous peu et un gros bosquet de lavande.

Merci au fils d’Annick, Julien, pour son aide précieuse, en effet il tond régulièrement toutes les pelouses en moins d’une heure alors qu’il nous fallait deux longs après-midi Annick et moi et c’était avant que nous soyons encore un peu plus handicapés…Il a aussi débroussaillé tous les talus avec la nouvelle débroussailleuse (en promo chez Lidl), encore un achat de plus, pas cher certes 69 € avec les bobines de fil et toujours avec le même budget étriqué.

Le Talus citoyen ce sont, pour le moment (juillet 2019), 10 arbustes fruitiers, des fraisiers et un framboisier venant de notre jardin, c’est la partie que l’on peut appeler « accessible à tout le monde ». La seconde partie beaucoup plus abondante c’est le dessus du talus, côté jardin avec les diverses plantations anciennes et récentes d’Annick Cornet et Jacques Chevalier et là on y retrouve un hortensia, des buissons de fleurs variées, des buissons de lavande, de peroskaïa, des roses trémières, des dahlias, des lupins de la menthe mais aussi des plants de tomates, de concombres, d’aubergines, de citrouilles, de courgettes, sur cette page, en photos je vous fais découvrir cette partie du Talus Citoyen, les photos ont été prises le 1 juillet 2019.

Date de dernière mise à jour : 02/12/2020

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