La rubrique à Freddy
ITALIA - 14 novembre 2022
Nationale, 07/11/2022 11:51
Le gouvernement Meloni nous entraîne de plus en plus dans une spirale de guerre aux issues imprévisibles. L'Italie est clairement un pays belligérant et actif dans le conflit, malgré la grande majorité de la population opposée à la guerre et la forte augmentation conséquente des dépenses militaires.
Pour soutenir ces derniers, on nous demande de rejoindre une économie de guerre qui soit en pleine continuité avec le travail du précédent gouvernement Draghi, et plus généralement avec tous les cadres qui ces dernières années nous ont demandé de payer avec l'austérité les coûts de la crise que nous n'avons ni créée ni voulue. Alors que les salaires, les retraites, les revenus du travail et les filets de sécurité sociale sont en jeu depuis des années, la très forte hausse des prix de tous les biens et services essentiels produit une dégradation générale des conditions de vie. Arriver en milieu de mois est désormais un problème, sauf à la fin...
Et dans ce contexte, il est inadmissible que l'essentiel des aides aille aux grandes entreprises ! Outre l'impôt forfaitaire, la réduction du coin fiscal, l'annulation du revenu de citoyenneté et la réduction des services publics, la contre-réforme scolaire et une nouvelle réduction de la santé publique : nous devons frapper les gros profits et actifs accumulés pendant des décennies.
Les ressources sont là, comme le montre l'histoire des 40 milliards de surprofits obtenus grâce à la spéculation sur le prix du gaz, et doivent être dégagées pour les salaires, les retraites et pour augmenter les revenus des couches sociales les plus touchées par la crise, d'abord et en premier lieu les précaires et les chômeurs.
Les promesses faites ces derniers mois sur la question de la conversion écologique se sont aussi traduites par des projets d'installation de nouveaux regazéifieurs et incinérateurs sur divers territoires, utiles aux affaires des suspects habituels et certainement pas à la protection de l'environnement. On se met à parler de grands ouvrages inutiles (comme le Pont sur le Détroit), tandis que des écoles, des universités, des établissements de santé, des territoires bouleversés par l'instabilité hydrogéologique, le changement climatique et la spéculation tombent et s'effondrent littéralement sur la tête des personnes qui les traversent.
En quelques semaines, le nouveau gouvernement a déjà pleinement révélé son caractère réactionnaire, avec l'atteinte aux droits et praticabilités démocratiques, la criminalisation des immigrés et une nouvelle exacerbation de la répression des conflits sociaux et syndicaux, comme en témoigne l'introduction dans le Code pénal du crime « d'occupation illégale et de rassemblements illégaux » qui renforce et généralise les règles répressives existantes.
Des emplois aux écoles et universités ; des mouvements de défense de l'environnement aux réalités sociales et syndicales indépendantes et conflictuelles : il est temps d'en dire assez !
Sabato 3 dicembre alle ore 14 - Roma – p.zza della Repubblica - Manifestazione nazionale
Si Cobas – Unione Sindacale di Base – Sindacato Generale di Base – Confederazione Unitaria di Base - Movimento di lotta disoccupati 7 novembre - Collettivo Autonomo Lavoratori Portuali – Movimento per il diritto all'abitare - Prendiamo Casa Cosenza - Genova City Strike - Perugia Solidale - Cambiare Rotta organizzazione giovanile comunista - Laboratorio politico Iskra - Osservatorio Repressione – Opposizione Studentesca d’Alternativa - Potere al Popolo – DemA – ManifestA - Partito della Rifondazione Comunista - Unione Popolare - Fronte della Gioventù Comunista – Rete dei Comunisti - Fronte Comunista - Tendenza Internazionalista Rivoluzionaria – PLAT Piattaforma di Intervento Sociale – Collettivo Militant – Casa del Popolo Teramo - Centro sociale Intifada – Dazebao Centocelle – Operatori Sociali Autorganizzati Perugia - Spazio Catai Padova - Centro Internazionale Crocevia - Centro sociale Nuvola Rossa (Rc) – Spazio Pueblo (Cava de’ Tirreni) – Collettivo No al Fossile Civitavecchia – Comitati contro il rigassificatore di Piombino – FIR La voce delle lotte
CIAO GORBA ! 30 août 2022
Il faut connaître l'histoire pour ne pas être condamné à la revivre !
MORT DU LIQUIDATEUR GORBATCHOV – 30 août 2022
PLUS QUE JAMAIS, IL FAUT LUTTER POUR LE SOCIALISME ET POUR LA PAIX MONDIALE SOUS LA BANNIERE PROLETARIENNE DU MARXISME-LENINISME!
Par Georges Gastaud, auteur du Nouveau Défi léniniste
La mort d’un être humain, quel qu’il soit, nous renvoie tous au tragique de notre condition, et de cet aspect, la disparition de M.S. Gorbatchev nous rappelle à cette triste vérité.
Toutefois, en tant que militants du communisme, de la paix, de la solidarité anti-impérialiste, de la souveraineté des peuples et du progrès social, nous laisserons la bourgeoisie grande, moyenne et petite, la social-démocratie contre-révolutionnaire, les pseudo syndicalistes asservis à l’UE, la « gauche » soumise à l’OTAN et tous les faux révolutionnaires du monde entier feindre de pleurer ce piètre personnage:
l’histoire dira ce qui mérite de l’emporter, dans le sinistre héritage politique de Gorbatchev, de sa félonie décomplexée ou de sa veulerie sans limite, si ce n’est… des deux à la fois.Nous ne sommes certes pas de ceux qui considèrent que tout allait bien en URSS et dans le camp socialiste avant que la clique liquidatrice des « Gorby », Chevarnadzé et autre Yakovlev ne se fût emparée des commandes à Moscou. Des phénomènes négatifs se développaient hélas depuis longtemps en URSS et sur bien des points, la mise en application des principes du socialisme et du léninisme qui avaient permis à l’URSS de vaincre Hitler et de devenir la seconde puissance industrielle et scientifique du monde, laissait plus qu’à désirer. Il n’en reste pas moins que, tant que le drapeau rouge frappé des emblèmes ouvrier et paysan flottait sur le Kremlin, les Soviétiques vivaient sans crainte du chômage, de la misère et des lendemains, le capitalisme-impérialisme mondial était tenu en respect, les peuples en lutte, du Vietnam à l’Angola recevaient un soutien fraternel, le rapport des forces entre Capital et Travail, entre fascisme et antifascisme permettait aux travailleurs occidentaux de jouir d’acquis importants, les droits des femmes progressaient peu à peu dans le monde, la France n’était pas encore totalement devenue la carpette de Berlin et Washington. Quant à l’espérance d’un monde neuf débarrassé de l’exploitation, elle inspirait l’action de millions d’hommes et de femmes de par le monde.
Or, sous prétexte de « privilégier les valeurs universelles de l’humanité sur les intérêts de classe du prolétariat » (telle était la prétendue « nouvelle pensée politique » de Gorbatchov, cette forme achevée du révisionnisme moderne), Gorbatchev et sa clique ont capitulé en rase campagne sur tous les terrains, non seulement militaire, mais politique et idéologique, devant le chantage anticommuniste et exterministe à l’extermination de l’humanité des Reagan, Thatcher et Kohl, lâchement suivis sur ce chemin de mort par le social-impérialiste Mitterrand, . C’est ce chantage sans précédent qu’exprimait le slogan hideux de la réaction internationale « plutôt morts que rouges! », un chantage que Nixon résumait cyniquement ainsi: « les dirigeants russes doivent savoir qu’ils auront la guerre s’ils ne changent pas leur système communiste ». Et c’est bien en 1984 que culmina, à l’initiative des dirigeants euro-atlantistes, la crise des euromissiles: elle consistait à mettre Moscou à 5 mn de tir des Pershing II disposés par Washington en Allemagne, en Hollande et en Italie. Youri Andropov et Constantin Tchernenko, les ultimes dirigeants communistes de l’URSS et du PCUS, ripostaient encore fermement à ce chantage consistant à prendre l’humanité en otage nucléaire pour tenter de détruire le socialisme existant et pour consolider l’hégémonie américaine qu’avait ébranlée la victoire historique du Vietnam moins de dix ans plus tôt…
Exploitant ce climat mondial explosif pour écarter ses rivaux et accéder aux responsabilités suprêmes à Moscou, le clan gorbatchévien – qui a depuis lors fait parade de sa détermination ancienne et inavouable à détruire le système socialiste ! – a cédé sur toute la ligne aux exigences américaines d’alors en prétendant échanger les rapports de production socialistes hérités d’Octobre 17 contre la « convergence » Est-Ouest. Or ce troc de type néo-munichois ne pouvait être qu’une énorme duperie tant le capitalisme est synonyme de guerre, tant l’impérialisme contemporain est plus fascisant et tant, en un mot, la cause du socialisme-communisme est inséparable de celle de la paix et de l’émancipation humaine.On vit alors Gorbatchev et Bush Senior se réunir sur un navire de guerre au large de Malte pour concocter ensemble, loin des yeux des Soviétiques et des peuples du monde, le pacte contre-révolutionnaire abject qui, en échange de l’on ne sait quels arrangements entre les faucons US et les chefs de la future Russie débolchévisée, passait par la trahison des communistes est-allemands, par le démontage sans contrepartie du Traité de Varsovie, par l’abandon à l’UE des pays socialistes européens au mépris des sacrifices énormes consentis par l’Armée rouge, par un coup d’Etat co-organisé à Bucarest par la CIA et le KGB, par l’abandon ouvert du léninisme à l’ultime congrès d’un PCUS totalement divisé, démoralisé et désorienté. Comment ne pas évoquer les sinistres Accords de Munich (1938) où déjà, les dirigeants capitalistes français et anglais avaient prétendu « apaiser » Hitler en lui cédant sur tous les terrains et où ils s’étaient attiré la fulgurante apostrophe de Churchill: « vous aviez le choix entre guerre et déshonneur, vous avez choisi le déshonneur et vous aurez la guerre! »… Qui ne voit aujourd’hui, comme nous le disions déjà à l’époque, que la Russie « postcommuniste » léguée par Gorbatchev et par son frère ennemi Eltsine n’a pas troqué le socialisme contre la paix: au contraire le honteux marchandage contre-révolutionnaire consenti par Gorbatchev a seulement accru le danger de guerre impérialiste à l’encontre du peuple russe et de tous les peuples !
Non content de céder aux capitalistes sans la moindre contrepartie géopolitique sérieuse (en échange de la vente à la découpe de la RDA socialiste à la RFA capitaliste, Gorbatchev n’a même pas exigé de Bush que l’engagement verbal répété des Américains à ne pas étendre l’OTAN à l’Est de la RFA « unifiée » soit consigné dans un traité en bonne et due forme: on voit le résultat aujourd’hui!), Gorbatchev n’a cessé de désorienter les travailleurs de l’URSS et du monde entier. Ne présentait-il pas comme des « réactionnaires » ceux qui, dans le PCUS, voulaient sauver le socialisme, et comme le chef de file de la « gauche progressiste » l’ivrogne thatchérien Eltsine qui voulait dépecer l’URSS, séparer les Russes des autres peuples de l’URSS, rétablir pleinement le capitalisme, interdire le PCUS (au nom de l’antitotalitarisme et du « pluralisme », ce mafieux personnage a fait bombarder le parlement russe en 1993!), appliquer la « thérapie de choc » qui a fait mourir de faim des millions de Russes, établir une caste d’oligarques et transformer les pays de l’ex-camp socialiste en néo-colonies de l’impérialisme américain et de l’impérialisme allemand résurgent?
« Tu reconnaîtras l’arbre à ses fruits » est-il écrit, de manière fort matérialiste, dans les Evangiles. Et bien les fruits de l’hyper-trahison gorbatchévienne et de la contre-révolution de portée mondiale qu’a provoquée la prétendu perestroïka, on les voit aujourd’hui où le grand capital impose sa logique sur un très grand nombre de pays, où le culte du tout-profit se traduit par des dérèglements environnementaux terrifiants, où le peuple russe est plus menacé que jamais par l’OTAN, où l’UE se mue en Empire supranational piétinant les droits sociaux et poussant à la conflagration est-ouest, où les droits des femmes sont menacés des Etats-Unis aux Etats sous dictature intégriste (à commencer par cet Afghanistan que Gorbatchev abandonna aux talibans et à leurs sponsors de la CIA), où des peuples entiers (Palestine, Irak, Libye, Syrie, Soudan, Venezuela…) sont littéralement torturés ou assiégés, où l’UE criminalise les partis communistes est-européens tout en s’alliant au régime pronazi de Kiev. Et où la social-démocratie européenne, après avoir aidé l’impérialisme à abattre la révolution, se fait un peu partout le suppôt des contre-réformes et du surarmement otanien : bref, le bilan historique du gorbatchévisme c’est la « réaction sur toute la ligne », comme eût dit Lénine…
Par bonheur, trente ans après cette trahison sans égal (car même Judas Iscariote est supposé s’être pendu après avoir livré son Maître, alors que Gorbatchev, hyper-méprisé par 95% des Russes, est devenu une star occidentale !), le capitalisme-impérialisme-hégémonisme est bien moins triomphant qu’en 1991. Face à lui se dressent les BRICS, ces grands Etats aux orientations diverses qui ne supportent plus l’hégémonie de l’Oncle Sam, de sa monnaie de singe mondiale et de son Armada dévastatrice. D’immenses grèves secouent à nouveau le monde, de l’Inde, où des forêts de drapeaux rouges envahissent périodiquement Dehli, à la Grande-Bretagne où le prolétariat, après avoir imposé le Brexit, part offensivement au combat contre les capitalistes anglais.
Bref, les profiteurs de la re-mondialisation du capitalisme qu’a permise la contre-révolution russe ont mangé leur pain blanc: l’heure de vastes affrontements de classes pour l’émancipation des peuples, la défense de l’environnement contre le capital, un socialisme-communisme de nouvelle génération tirant leçon, avec esprit critique mais sans reniement, de la première expérience socialiste de l’histoire, sonne de nouveau.
Déjà en 1989, s’opposant indirectement à Gorbatchev et à sa « nouvelle pensée » délétère, Fidel Castro déclarait aux Cubains qu’ « il y a la paix des riches et la paix des pauvres, la démocratie des riches et la démocratie des pauvres »: en clair, il ne faut pas opposer, comme le capitulard Gorbatchev, les ainsi-dites « valeurs universelles de l’humanité » au combat de classe pour une société sans classes permettant enfin la fraternité universelle. L’URSS et le PCUS de l’époque gorbatchévienne sont morts d’avoir oublié ce noyau dur du marxisme-léninisme alors que Cuba, qui a tenu bon à son sujet, est debout! A chacun de s’en souvenir et de comprendre que l’avenir de l’humanité passe par le socialisme, par le communisme et par la construction ou la reconstruction partout de puissants partis léninistes. Et surtout, par le rejet catégorique de ceux qui dissimulent leur trahison de leur classe et de leur pays sous les oripeaux d’une fausse « novation ».
A savoir également que Roussel salue la mémoire de ce « grand prix nobel de la paix qui a su arrêter la guerre froide et l’affrontement entre le bloc socialiste et le bloc »occidental » » (il a raison temporairement sur ce point, sans URSS plus d’affrontement entre bloc socialiste et « occidental », CQFD… Mais il a tort encore une fois puisque le bloc euro-atlantique cherche de nouveau la guerre avec la Russie sans qu’elle soit de nouveau socialiste…
29 août 2022 D'ALLEMAGNE...
Petite question : Qu'est-ce qui empêche la puissante Allemagne d'envoyer promener Biden et de faire ouvrir le pipeline NorthStream2 qui va alimenter l'allemagne??? Ils ont le choix : le peuple allemand ou l'Empire US???
Roger Romain ·
En raison des folies de l' Union Européiste (le rêve de l' effet des sanctions contre la Russie), cet hiver sera très dur sur les plans économiques et sociaux: les révoltes populaires, le mécontentement, les mouvements sociaux (pires que Les Gilets Jaunes) vont éclater dans toute l' Europe impérialiste des banques, des multinationales et des marchands de canons, ...
Ce sont encore les Peuples qui vont trinquer, surtout chez les plus bas revenus évidemment pour commencer, ...
RoRo-82 (23/08/2022)
juillet 28, 2022
L’UE est en train de s’autodétruire en suivant les injonctions des États-Unis !
L’objectif stratégique des États-Unis, mais aussi du Royaume-Uni, est la destruction économique de l’Europe. Ces jours-ci, l’Europe est préoccupée par la canicule, mais déjà dans, seulement, quatre mois l’hiver va revenir sur l’Europe.
Les chauffages vont, alors, remplacer les ventilateurs. Mais, cet hiver, en raison de la crise énergétique, le prix pour se chauffer deviendra si insupportable qu’il sera impossible de le faire. Et, la locomotive de l’intégration européenne – l’Allemagne – risque de dérailler précipitant ses wagons de l’UE dans le précipice.
D’Allemagne viennent les avertissements les plus forts. «Les installations de stockage de gaz dans ce pays se sont remplies «mieux que les années précédentes et sont plus remplies qu’au début du mois de mai», a déclaré Klaus Müller, le président de l’Agence fédérale des réseaux, à Deutschlandfunk, rajoutant:
«Cependant, ils ne sont «pas encore assez bien remplis si nous devions recevoir moins de gaz russe à court terme». «Si les installations de stockage de gaz de l’Allemagne étaient effectivement remplies à 90% plus X, comme prévu, le pays aurait « un tampon pendant au moins deux mois et demi, dans des conditions stables, avec un hiver normal »», a-t-il fait savoir. De son point de vue, ce serait «un très bon préalable» pour l’industrie et les consommateurs», tout en soulignant que cela ne suffit pas.
L’Allemagne est actuellement encore dépendante à environ 35% de l’approvisionnement en gaz naturel de la Russie. Pire encore, Klaus Müller avertit que «l’objectif d’un niveau de remplissage des réservoirs de stockage de gaz de 90 ou 95% d’ici le 1er novembre est, finalement, «irréaliste».
L’hiver du mécontentement arrive. Les avertissements de Klaus Müller se déclinent déjà à travers la réalité conjoncturelle de l’Allemagne. Die Welt vient d’indiquer qu’en vue de l’hiver, l’Allemagne souhaite remplir au plus vite ses stockages de gaz, mais les installations de stockage ne seront pas complètement remplies. Pendant ce temps, la Chambre de commerce et d’industrie de Berlin considère les piscines extérieures comme un luxe non nécessaire. Les pouvoirs politiques décident déjà de couper le gaz. Le pipeline Nord Stream 1 a été rouvert le 21 juillet dernier.
Klaus Müller a déclaré, lors d’un sommet de crise du gouvernement du Land de Bade-Wurtemberg, que s’il ne reste qu’à seulement 40% de la capacité de sa livraison de gaz russe, un maximum de 80 à 85% peut être atteint au mieux. Il donne pour information que l’objectif du gouvernement fédéral et de l’agence du réseau est d’économiser 20% du gaz pour se préparer à l’hiver, mais que «nous sommes actuellement à environ 14% d’économies» et que «nous ne pourrons pas affronter l’hiver sans un effort supplémentaire».
Lors de l’arrêt temporaire de l’approvisionnement en gaz russe via le gazoduc Nord Stream 1 de la mer Baltique en raison de travaux de maintenance, du gaz a été stocké en Allemagne, mais à un niveau très bas. Uniper – le principal importateur et stockeur de gaz outre-Rhin qui vient de recevoir une aide de l’État allemand pour éviter sa faillite à cause des sanctions occidentales – avait même commencé à retirer du gaz des installations de stockage, rapporte Die Welt. Il s’agit de la crise énergétique la plus extrême jamais survenue en Europe. L’Europe est vraiment menacée par une pénurie de gaz au moment où elle en a le plus besoin, c’est-à-dire à la période la plus froide de l’année.
La fermeture du gaz russe enverrait certains pays de l’UE en récession, a prévenu le FMI qui met en garde sur le fait que «le PIB de la Hongrie, de la Slovaquie et de la République tchèque chuterait jusqu’à 6%», et que «l’Italie, l’Allemagne et l’Autriche seront également durement touchés». Le FMI a déclaré: «Nos travaux montrent que dans certains des pays les plus touchés d’Europe centrale et orientale, il existe un risque de pénurie pouvant atteindre 40% de la consommation de gaz et de réduction du produit intérieur brut pouvant atteindre 6%». The Guardian d’aujourd’hui écrit: «L’Allemagne est « au bord de la récession » alors que la crise énergétique ébranle la confiance».
Alors que l’Allemagne est «au bord de la récession», Janet Yellen, la secrétaire américaine au Trésor, reste optimiste pour l’économie américaine. Même si elle vient d’annoncer que l’économie américaine ralentit et que, pour l’instant, contrairement à ce que l’UE devrait vivre, la récession aux États-Unis est évitée. «Une récession est une contraction généralisée qui affecte de nombreux secteurs de l’économie. Nous n’avons tout simplement pas ça», a lancé dimanche, dans un entretien à la chaîne NBC, la ministre de l’Economie et des Finances de Joe Biden, affirmant que «le marché du travail (qui) est maintenant extrêmement solide».
Les prévisionnistes de la Bundesbank prévoient un effet domino en l’absence de sources d’énergie russes en expliquant que dans ce scénario il y aura une défaillance systémique dans les chaînes de production et d’approvisionnement qui à son tour amplifiera l’effet de choc initial de deux fois et demie. Dans ce contexte, le chancelier Olaf Scholz annonce son intention de redémarrer 16 centrales thermiques au charbon et au mazout qui avait été fermées et de prolonger la durée de vie de 11 autres polluants atmosphériques de ce type.
En conséquence, les Européens vont connaître un hiver difficile qui devrait provoquer des mécontentements au sein de la société. C’est qu’il est impossible d’éviter le rationnement de l’approvisionnement en électricité tant pour les ménages que pour les entreprises. Lorsque les gens vont être confrontés à devoir réaliser un choix en hiver entre manger ou se chauffer l’ampleur des manifestations de rue pourrait dépasser la récente révolte paysanne des agriculteurs néerlandais et celle des Gilets jaunes. L’explosion sociale est presque inéluctable. Surtout que les fournisseurs d’énergie de secours tels que la Norvège et l’Afrique du Nord ne parviennent pas à se mobiliser.
L’arrivée du septième paquet de sanctions contre la Russie est un pari risqué. Les responsables politiques en UE ne sont pas conscients que c’est le faible prix des énergies russes qui a permis l’enrichissement des pays européens et, en particulier, cette locomotive de l’économie européenne qu’est l’Allemagne qui est en passe de connaître sa plus grande crise d’après guerre en entraînant les économies des autres pays de l’UE dont la France en tête dans le précipice. En outre, le dernier voyage du président des Etats-Unis en Arabie saoudite n’a pas apporté le résultat escompté. Lors de sa visite, il lui a été promis que la production de pétrole passerait de 10 à 13 millions de barils par jour. Cependant, cette production ne peut croître que d’ici 2027 et, deuxièmement, seulement après l’obtention d’un accord avec les pays de l’alliance des producteurs de pétrole OPEP +, qui, par ailleurs, comprend la Russie.
La cible des sanctions américaines est l’économie allemande. Il n’y a pas de gagnants en UE dans la guerre des sanctions voulues par les Etats-Unis. Le grand perdant aujourd’hui est la première puissance de l’UE qui est la locomotive de l’intégration européenne: l’Allemagne. Le Royaume-Uni avec son Brexit semble se porter mieux. «Les usines britanniques ont signalé un ralentissement de la croissance et des nouvelles commandes, alors que la demande s’affaiblissait – tandis que les pressions sur les prix pourraient également diminuer à mesure que les prix des matières premières baissent», signale The Guardian, évitant le ton catastrophique pour l’Allemagne.
Pierre Duval
publié le 27 août 2022 La rentrée sera chaude
10 années de "vaches maigres"? Gardons notre calme disent les patrons...
La rentrée sera chaude, on a besoin de sang-froid
26 août 2022 22:43
Face à l’explosion des coûts de l’énergie, annonciatrice de problèmes en cascade, le gouvernement n'a pas tous les leviers en main, mais le surplace dû aux clivages n'est pas une option. Idem pour les partenaires sociaux.
Particuliers, entreprises et autorités se posent une même question: que faire face à ces prix de l’énergie au sommet, annonciateurs de problèmes en cascade et de récession ? Comment réagir, ici et maintenant, face à ce mur? Tout un pays se tourne vers la rue de la Loi: que propose le politique?
Commençons par ceci : le gouvernement n’a pas tous les leviers en main et n’est pas responsable de tout. Ce n’est pas lui qui a déclenché la guerre en Ukraine, pas plus que la pandémie deux ans plus tôt. Il ne maîtrise pas ces prix de l’énergie en feu et l’inflation rare qui s’ensuit. Il est donc vain et malhonnête d’attendre du gouvernement qu’il ait la solution à tout et tout de suite sur ces matières qui le dépassent largement.
Par contre c'est bien le gouvernement qui applique les sanctions anti Russes voulues par les USA et l'Union Européenne. C'est lui qui a donné son accord au non démarrage de NorthStream2. C'est lui qui s'intègre dans la politique guerrière de l'OTAN et qui dépense des fortunes pour renforcer son armement et faire des "cadeaux" à l'Ukraine ! C'est encore lui, qui ne fait rien pour forcer les négociations entre l'Ukraine et la Russie et appliquer les accords de Minsk (garants d'une paix future). Alors quoi? Qu'est-ce qu'on attend?
Ceci posé, l’exécutif n’est pas non plus responsable de rien. Il lui appartient de faire tout ce qui est en son pouvoir pour traverser la crise, même si elle vient de loin. Et c’est là qu’on a un problème. Quand le gouvernement passe le plus clair de son temps à décider de ne pas décider, sa responsabilité est engagée. Quand il tergiverse (exemple: l’énergie nucléaire) et joue la montre (exemple: la réforme fiscale), sa responsabilité est engagée. Quand une malsaine particip-opposition devient l’habitude, en particulier côté francophone, sa responsabilité est engagée. Quand le plus petit commun dénominateur fait office de schéma de pensée, sa responsabilité est engagée. Quand il ne s’empare pas vraiment des grandes questions (emploi, fiscalité, climat), sa responsabilité est engagée.
Que dit l’électeur de ces atermoiements, de ces incessantes prises de bec?
Bien sûr, c’est très compliqué d’aligner un équipage à ce point disparate, pour ne pas dire contre nature. Pour autant, le surplace est-il une option ? Non, la donne actuelle appelle une forme d’union sacrée qui surmonte les clivages. C'est dans l'intérêt de tous et c'est dans son intérêt. Car au fond, que dit l’électeur de ces atermoiements, de ces incessantes prises de bec? Il est permis de penser qu’il s’en irrite. Et pas qu'un peu.
Le topo est le même pour les acteurs de la concertation sociale que sont les employeurs et les syndicats. Si chacun se cale dans sa posture classique, montre les dents et se lance en force dans un bras de fer "productivité contre pouvoir d’achat", qu’aura-t-on gagné au juste? Du pouvoir d'achat benêt !
Plus la rentrée s’annonce chaude, plus on a besoin de sang-froid.
On a compris chef, les directives de Timmermans sont claires ! Tout pour le capital, rien pour les loosers.
22 août 2022 ARTICLE DE FREDDY VISCONTI
22 août 2022
Ben... il est remarquable que plus PERSONNE ne parle d'arrêter cette guerre.
Il ne nous reste plus qu'à nous sacrifier, pour qui? Pour quoi? Pour Biden?
Macron fait de belles et grande phrases "accepter de payer le prix de la liberté et de nos valeurs"
De quelles valeurs parle-t-il, à nous qui nous battons sans cesse contre l'exploitation de plus en plus dure des travailleurs et des allocataires sociaux?
De quelles libertés parle-t-il? Celle des milliardaires? Ou celles des gilets jaunes énucléés et amputés???
Les craintes d'Alexander De Croo concernant la flambée des prix de l'énergie : "Les cinq à dix prochains hivers seront difficiles"
Le Premier ministre Alexander De Croo a prédit lundi, lors d'une visite à Zeebruges, des temps économiques difficiles en raison de la flambée des prix de l'énergie, tout en considérant que le pays était en mesure d'y faire face.
Belga
Publié le 22-08-2022
"Les cinq à dix prochains hivers seront difficiles. L'évolution de la situation est très difficile dans toute l'Europe. Certains secteurs sont confrontés à de lourdes difficultés avec ces prix élevés de l'énergie", a-t-il constaté, lors d'une intervention au sein de l'entreprise de manutention portuaire ICO Terminals, où il suivait ce lundi une demi-journée de stage à l'invitation du VOKA, organisation patronale flamande.
Le patron du VOKA, Hans Maertens, n'avait pas dit autre chose quelques minutes auparavant, disant voir de "lourds nuages sur l'économie flamande" et "de la neige noire" sur beaucoup d'entreprises.
"Nous suivons la situation de près, mais nous devons être clairs: les prochains mois seront difficiles, les prochains hivers seront difficiles. Il faudra s'en sortir. Espérer le meilleur tout en se préparant au pire. Et si la situation s'avère finalement meilleure que prévu, cela aura quand même été bénéfique de s'être préparés", a ajouté le Premier ministre.
Pour Alexander De Croo, la Belgique peut faire face à la crise, "si nous nous soutenons mutuellement dans ces temps difficiles. On peut le faire, avec la confiance en soi et la force de décision qui y sont nécessaires".
4 août 2022
Pour les citoyens ce sont des pensions rabotées, du blocage salarial, de l'inflation record, des prix de l'énergie record, la guerre, qui risque de faire des petits...
Le patronat qui veut encore prendre en otage l'enveloppe sociale, qui veut une norme salariale égale à ZERO !!!
Par contre, pour le grand patronat, tout va bien !
Le Trésor public profite de la manne des dividendes des entreprises
La marge bénéficiaire brute des sociétés belges non financières a augmenté en 2021 pour atteindre un niveau record de 45,1%. ©REUTERS
Aujourd'hui à 03:00
Les bénéfices exceptionnels des entreprises et les dividendes qui en résultent profitent au Trésor public. Au cours du premier semestre, les revenus du précompte mobilier sur les dividendes ont augmenté de 86%, pour atteindre un montant record de 2,5 milliards d’euros.
La forte augmentation des dividendes versés par les entreprises est un cadeau pour les investisseurs, mais aussi pour le Trésor public. Les 2,5 milliards d’euros de précompte mobilier perçus sur les dividendes par l’État au cours du premier semestre représentent presque le double par rapport à 2020 et 2021, et plus de 50% d’augmentation par rapport aux années ayant précédé la pandémie. Ces revenus supplémentaires compensent largement l’effondrement des dividendes au cours des deux années de crise sanitaire.
"Plus de la moitié de ces revenus exceptionnels proviennent de dividendes versés en mai", explique-t-on au SPF Finances. KBC notamment a distribué un dividende exceptionnellement élevé. En mai, le bancassureur a payé 7,6 euros brut par action, contre 0,44 euro en mai de l’an dernier. Sur ces 7,6 euros, 2 euros représentent le dividende reporté pour l’exercice comptable 2020. Au cours du premier semestre, KBC a distribué plus de 3 milliards d’euros à ses actionnaires, contre 183 millions au cours de la même période l’an dernier.
En mai, KBC a payé 7,6 euros brut par action, contre 0,44 euro en mai de l’an dernier.
Les banques de la zone euro ne sont plus soumises aux restrictions qui avaient été imposées par la Banque centrale européenne. Pendant la pandémie, l’autorité de contrôle européenne avait limité le paiement de dividendes pour protéger les réserves en capitaux du secteur.
Marges bénéficiaires records
KBC n’est pas la seule entreprise à avoir chouchouté ses actionnaires. KBC Ancora, Bekaert, Bois Sauvage, VGP et Van de Velde ont aussi sensiblement augmenté leur dividende.
Au total, les dividendes 2021 des entreprises belges cotées ont augmenté de 56%, pour atteindre 10 milliards d’euros. La majeure partie de cette manne financière a été versée au cours du premier trimestre 2022. En outre, il faut également compter avec les dividendes des sociétés non cotées et des entreprises étrangères, sans oublier les fonds d’investissement, sur lesquels un précompte mobilier de 30% s’applique également.
De nombreuses entreprises ont pu augmenter nettement leur dividende grâce à leurs excellents résultats de l’an dernier. La marge bénéficiaire brute des sociétés belges non financières a augmenté en 2021 pour atteindre un niveau record de 45,1%, étant donné que bon nombre d’entre elles ont pu répercuter assez facilement les augmentations de coûts sur leurs prix de vente. La vigoureuse reprise économique après la sévère récession de 2020 a également boosté les bénéfices. En 2021, les bénéfices nets des sociétés belges cotées ont franchi pour la première fois la barre des 20 milliards d’euros.
Perspectives
Les perspectives de bénéfices pour 2022 sont très incertaines. D’une part, la marge bénéficiaire brute au cours du premier trimestre a continué à augmenter, pour atteindre un niveau record de 46,7%. Plusieurs entreprises cotées ont publié des résultats semestriels supérieurs aux attentes. Mais d’autre part, plusieurs signes font craindre que la croissance économique ne s’essouffle au cours du second semestre. Dans ce cas, il sera plus difficile pour les entreprises de continuer à répercuter les hausses de coûts sur les prix de vente.
Il faut s’attendre à ce que les dividendes – et donc aussi les revenus du précompte mobilier – soient en baisse l’an prochain.
Il faut donc s’attendre à ce que les dividendes – et donc aussi les revenus du précompte mobilier – soient en baisse l’an prochain. Les dividendes de KBC et de KBC Ancora devraient très certainement baisser pour revenir à un niveau "normal". Telenet a annoncé qu’il réduirait son dividende de deux tiers et il est très peu probable que le scénario de dividende exceptionnel – comme chez Bois Sauvage – se reproduise l’an prochain.
16 août 2022
publié lz 27 août 2022 APERAM
Un conseil d'entreprise européen aura lieu ce lundi 29-08-2022
industrie
La crise énergétique entraîne des centaines de chômeurs chez Aperam Genk
25/08/2022 à 15:18 par Stijn Decock
Le producteur d'acier inoxydable Aperam n'a pas encore redémarré son site de production à Genk en raison des prix élevés de l'énergie. "Nous ne pouvons plus être compétitifs, même au sein de l'Europe."
Les prix élevés de l'énergie nuisent de plus en plus à l'industrie. Aperam, qui fabrique de l'acier inoxydable, n'a pas encore redémarré sa plus grande succursale à Genk après les vacances. « Le site de Genk emploie normalement 1.250 personnes. Parce que nous n'avons pas redémarré, plusieurs centaines de salariés sont désormais au chômage temporaire. Il y a encore des personnes actives dans la maintenance », déclare Bernard Hallemans, PDG d'Aperam Europe.
Le site près de Charleroi est également partiellement fermé. Les usines de Genk et de Charleroi sont les endroits les plus importants où Aperam au Luxembourg - une spin-off d'ArcelorMittal - fond la ferraille en acier inoxydable.
La raison de la fermeture n'est pas loin d'être recherchée : les prix élevés de l'énergie. « Ce que nous faisons essentiellement, c'est collecter de la vieille ferraille et la fondre en acier inoxydable. Nous le faisons fondre principalement via des températures élevées dans des fours qui fonctionnent à l'électricité. Après refusion, nous avons aussi besoin de gaz pour certaines opérations. Nous utilisons donc beaucoup d'électricité et de gaz. En raison des prix élevés, nous fonctionnons maintenant à perte. Pour vous donner une idée : on dépensait plusieurs dizaines de millions d'euros par an en gaz et en électricité, aux prix actuels c'est plusieurs dizaines de millions par mois.
Selon Hallemans, Aperam Genk redémarrera en septembre pour compléter les commandes existantes. Il craint pour l'avenir. "Nous ne pouvons pas rivaliser avec des joueurs en dehors de l'Europe. Même au sein de l'Europe, il existe de grandes différences dans les prix de l'électricité. Hallemans désigne un concurrent en Europe du Nord qui, grâce aux centrales hydroélectriques, paie beaucoup moins pour l'électricité que la Belgique, où le prix de l'électricité est déterminé par les centrales à gaz coûteuses. Les concurrents espagnols et portugais paient également beaucoup moins parce que leurs gouvernements ont bloqué les prix de l'électricité.
Intervention de l'Etat
«Et puis l'Europe importe encore 40% de son acier inoxydable de l'extérieur de l'Europe. En Asie, les prix de l'électricité ont beaucoup moins augmenté. Je ne vois pas la situation en Belgique s'améliorer de sitôt. Les prix ne cessent d'augmenter ». L'argument d'Hallemans rejoint de plus en plus d'experts qui mettent en garde contre une importante perte structurelle de compétitivité de l'industrie européenne en raison des prix élevés de l'énergie. Si Aperam ne peut plus produire de manière rentable, le marché de l'inox menace de tomber complètement entre les mains d'acteurs asiatiques ou américains.
Le PDG lance un appel aux politiciens en Europe et en Belgique. "Tout d'abord, il faut veiller à ce qu'il n'y ait pas de trop grandes différences de prix de l'électricité et du gaz en Europe, comme c'est le cas actuellement." Il espère que le gouvernement belge ajustera temporairement le mécanisme des prix de l'électricité et que l'électricité produite via des centrales au gaz coûteuses ne déterminera plus le prix.
"Maintenant, il y a des parties qui gagnent beaucoup d'argent en produisant de l'électricité, alors que leurs coûts ne sont pas plus élevés." Le CEO fait référence aux centrales nucléaires belges et aux producteurs d'énergies renouvelables. "Je plaide en effet pour l'intervention de l'Etat, mais nous sommes aussi dans une économie de guerre."
Date de dernière mise à jour : 14/11/2022
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