En 2024, 21 soldats se sont suicidés, et en 2023, 17 soldats se sont suicidés. En outre, depuis le début de la guerre, quelque 3 770 soldats ont été reconnus comme souffrant de syndrome de stress post-traumatique.
La question de la santé mentale est un élément central de l’armée israélienne, car sur les 19 000 soldats qui ont été blessés depuis le 7 octobre, environ 10 000 d’entre eux, soit plus de la moitié, sont confrontés à des réactions mentales, y compris le syndrome de stress post-traumatique, et sont sous la responsabilité de la Division de la réadaptation du ministère de la Défense.
Afin de faire face à ce phénomène inquiétant, l’armée israélienne organise des ateliers de résilience et de traitement et oriente vers les Kabans ceux qui sont sortis du combat ou d’un autre événement important, mais ils doivent encore s’assurer que le traitement est adéquat.
Plus tôt dans la journée, ila été rapportéqu’Ariel Taman, un réserviste qui était impliqué dans l’identification des corps pendant son service, a été retrouvé mort hier à son domicile à Ofakim après s’être suicidé.
Ariel a servi dans la réserve du rabbinat militaire, et pendant la guerre, il a été affecté à l’Unité d’enquête et d’identification (YPG), qui s’occupe d’enquêter sur les circonstances de la mort dans les cas complexes. À un certain moment, il a été attaché à l’unité d’identification des pertes du Commandement du front intérieur, et dans son dernier poste dans les réserves, il a été impliqué dans la défense des communautés. À Ofakim, il a été à la tête de l’organisation Hatzalah.
Ariel a laissé derrière lui une femme et quatre enfants. L’armée israélienne a déclaré qu’à la suite de l’incident, une enquête a été ouverte par la police militaire, qui sera transmise au bureau de l’avocat général militaire pour examen.
Au cours du mois dernier, de plus en plus de suicides ont été signalés parmi les soldats. L’un des cas est celui deDaniel Edri, un soldat de réserve qui souffrait de stress post-traumatique et s’est suicidé il y a environ un mois. Bien qu’il ait soumis une demande de comité il y a environ six mois, ce n’est que récemment que la mère d’Edri a reçu la convocation. « J’ai plein d’espoir que le comité médical donnera l’expression la plus juste possible », a déclaré l’avocat de la famille. L’armée israélienne a décidé qu’Edri serait reconnu comme un soldat tombé au combat.
