Le site de Jacques Chevalier

Le PTB et moi

Le 26 mai 2019 voici mes choix de votes

 

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Aux élections Régionale, Fédérale & Européenne mon choix ira au PTB

 

Les communales et provinciales c'est fini... le 26 mai 2019 le spectacle continue !

Je vais continuer de soutenir les 3 élus PTB de ma commune : Oupeye et le conseiller au CPAS de la même commune durant les 6 prochaines années.

Je donne rendez-vous à celles et ceux qui veulent être tenu(e)s au courant de mes soutiens politiques (dont le PTB) à me rejoindre sur mon autre site, cliquez sur l'image :

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Melting pot à propos des élections communales (et provinciales) du 14 octobre 2018 proposé par un citoyen non membre d'un parti mais voulant voter pour le PTB dans sa commune : Oupeye et sa Province :

Avertissement :

Ce serait un gros mensonge de vous faire croire en mon objectivité sur ce sujet, je compte bien y dire mon avis de citoyen râleur, solidaire critique avec un gros brin de populisme en plus. Ici, cela se présente un peu comme un blog, le texte le plus récent au plus haut. J'attends vos commentaires en bas de cette page.

 

D'ABORD LA VICTOIRE DES GENS ! Sur ma page Facebook le 17 octobre 2018

 
 
A Oupeye où le PTB voit ses trois candidats élus il y a eu environ un millier de voix de préférence et le reste des voix exprimées en case de tête. 2174 Oupeyens ont donc voté pour le PTB, quand on décompte la petite centaine de membres du parti ce sont minimum 2074 personnes non membres qui ont choisi le PTB, dont une petite moitié pour des votes de préférence. On va me dire que je coupe les cheveux en quatre et que je dégoise la locale du parti que je prétends soutenir.
Avec une campagne à l’échelle des moyens du PTB local, avec cette non visibilité de l’existence même de la liste sauf l’espace légal sur quelques panneaux dans les anciennes communes et un petit dépliant mis à la main par de courageux militants membres ET non membres du PTB, une bonne prestation (à une heure tardive) de la tête de liste sur RTC, une absence totale de publicité pour la liste PTB à la Province de Liège, District du Visé, malgré tout cela (qui ne fut pas grand chose en termes de visibilité) le PTB place ses 3 candidats au Conseil communal et bénéficiera d’au moins un conseiller au CPAS.
Je pense que la locale d’Oupeye comme les autres communes où le PTB présentait des listes incomplètes ont eu du succès via l’effet “Raoul” qui semble encore fonctionner même là où il n’est pas candidat. Le PTB provincial qui est largement responsable de la composition des listes a aussi misé sur des têtes de listes “femmes”, c’était une idée judicieuse et elle a porté par contre, il me revient que c’est cette même direction provinciale qui aurait “composé” les listes de ces “petites” communes sans penser au raz de marée de dimanche et ne mettant pas assez de candidat(e)s sur les listes ce qui a pour effet - à Oupeye en tous cas - de bloquer les élus pour 6 ans avec interdiction de déménager hors de la commune, être malade ou mourir parce qu’ils n’ont pas de suppléants. Déjà que ces braves conseillers voient leurs jetons de présence partir dans la cassette nationale pour, tout sourire, continuer à vivre avec un salaire de travailleur. Duraille.
A ce propos - comme j’ai des amis qui sont plus férus que moi sur tout ce qui tourne autour des élections, des mandats etc...-  Qu’ils me confirment/m’infirment sur ce qui suit et dont on m’a parlé récemment : Si un élu doit pour des raisons de domicile, de maladie, de décès doit être remplacé par un suppléant et qu’il n’y a pas de suppléance en ce cas le mandat est remis au plus haut classé en voix de préférence de n’importe quel autre parti. Ce qui il faut bien l’avouer est une loterie infernale où les vainqueurs d’hier peuvent être les cocus du lendemain. Est-ce que ce raisonnement tient la route ou bien y a-t-il un siège vide jusqu’aux prochaines élections, soit en cours de législature soit aux dates prévues dans 6 ans ?
Bon pour revenir sur le thème initial de ma bafouille d’aujourd’hui, ce sont donc bien des gens de notre village qui ont fait pencher la balance en faveur du PTB, ce n’est en tous cas le “programme local” du PTB car s’il a été discuté à une petite vingtaine de gens très majoritairement membres du PTB (et pas rien que d’Oupeye) n’a pas fait l’objet, comme dans d’autres communes à l’image de la voisine Herstal avec son programme de 70 pages. En fait le programme local du PTB à Oupeye personne ne l’a vu, on m’a assuré qu’il allait être diffusé en format papier et par Internet, le temps passé on était à une grosse semaine des élections le programme n’est jamais apparu sur le net, donc ce n’est pas ce programme qui aurait pu séduire les plus de 2000 non-membres du PTB de voter de la sorte. Ceci dit, maintenant qu’il y a trois élus il faudrait en vitesse le publier ce programme pour sensibiliser les gens à le soutenir, le défendre, durant les 6 années qui viennent.
Je sais bien qu’on va me dire que ce ne sont pas mes oignons, que je ne suis même pas membre d’un groupe de base du PTB, pas voix au chapitre, juste bon à voter, c’est un peu court et pas vraiment démocratique. J’ai participé à la réunion précédente avec mon amie Annick, j’y ai même pris des affiches que je me suis empresser de coller à ma fenêtre, je pense d’ailleurs que ce fut la seule maison ainsi décorée dans mon village d’Houtain-Saint-Siméon. Nous avons appelé des proches et leurs amis à voter PTB, aucun militant du PTB n’a rencontré ces personnes, ni à Houtain, ni à Heure-Le-Romain, certains qui ont signé les parrainages de liste se sont aussi proposé(e)s pour être témoin au dépouillement, il y avait 4 noms, pas de nouvelles, pas de réponses, rien. Et dimanche il y avait 9 bureaux de dépouillement : 5 étaient surveillés par des membres du parti, et personne dans justement les 4 autres alors qu’il y avait de notre côté 4 volontaires, dont aucun bien sûr n’est membre du PTB, seulement des électeurs et sympathisants. Ce sont des choses comme çà qui vous restent en travers de la gorge.
Les élections sont derrière nous maintenant, avant le 3 décembre et leur installation au conseil communal il faudrait que “nos” élu(e)s soient informés de ce que sera leur boulot, dans quel cadre ils vont évoluer, il sera important aussi d’aller au devant des ELECTEURS dans des réunions PUBLIQUES pour expliquer le programme et encore l’améliorer. Il y a des nouveaux membres et il y en aura encore, il ne faut pas les décevoir. Il y a tous les gens qui ont voté et qui attendent de voir le PTB sur le terrain, pas qu’eux d’ailleurs, les autres partis aussi. Il est vital aussi pour la section locale mais aussi dans les autres locales où le PTB a gagné de ne pas déconsidérer les gens non-membres du parti qui se sont investis et pour certains continueront à le faire pour le PTB. On peur leur apporter un peu d’expériences et de connaissances de certains terrains, ce qu’on fait (et qu’on ne fait pas) dans le social.
Non je n’ai rien contre le PTB, ce n’est plus ce parti qui s’appelait d’ailleurs autrement à l’époque (TPO-AMADA) qui passait plus de temps à mettre au sens figuré des bâtons dans les jambes des pacifistes et des communistes du PCB et de la JCB dont j’étais, et au sens propre des bâtons dans les jambes des gendarmes pour casser nos manifs. Je ne parle pas de ses soutiens douteux au fil des ans, des Khmers rouges, de Ceaucescu, d’Enver Hodja en Albanie et la Corée du Nord,...Le parti là c’est de l’histoire ancienne mais la structure pyramidale est restée et j’ai beau lire les statuts de 2015 je ne m’y fais pas et je n’ai pas envie d’en discuter dans des groupes de base qui, dans la réalité, n’abordent pas ce genre de sujets en dehors des Congrès. Moi je soutiens le PTB, me réjouis de leurs victoires de dimanche mais j’ai pas envie que le soufflé retombe, déjà le 26 mai prochain et en tous cas au long des 6 années à venir, je ferai donc ce que je peux et ce que je veux, sans les contraintes de statuts acceptées par les membres. Je crois que PTB a intérêt à compter aussi sur ses électeurs, sur les milliers de gens qui les soutiennent et qui, s’ils sont déçus, entraineront la machine dans l’autre sens avec tout ce que cela peur risquer de comporter.
Bon j’ai encore une fois été trop long, là je vais un peu profité de l’été indien et au jardin faire une grosse récoltes de tomates, je vous mettrai les photos d’ailleurs.
Jacques Chevalier, citoyen résistant non membre du PTB.

Affichette réalisée par moi ce 15 octobre PM

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RAOUL ET LES ICAROS... sur ma page Facebook le dimanche 7 octobre 2018

Dans exactement une semaine auront débuté les dépouillements des bulletins de vote dans la plupart des villes et communes du Royaume. Les dépouillements des votes sur papier sont, à mon sens, plus utiles et démocratiques que ceux des votes électroniques qui peuvent être manipulés à distance par des hackers en tous genres.
J’espère que mes amis du PTB auront prévu un nombre adéquat de témoins pour ce dépouillements, en tous cas je suis un peu inquiet pour ce qui concerne les élections dans ma commune (Oupeye) et le district de la Province de Liège (Visé), j’ai bien peur qu’il n’y ait pas assez de ces témoins dans ces bureaux. J’ai proposé ma candidature à ce poste de même que trois personnes de mes proches, tous électeurs du PTB mais non membres du parti.
Je ne vois rien venir en informations certaines au moins deux des trois candidats à la commune qu’il m’est arrivé de rencontrer ces derniers jours, la présidente et tête de liste ne répondant pas à mes message via Facebook depuis plus d’une semaine, c’est quand même important de savoir pour qu’on prévoit ce qu’on fait le WE prochain. Enfin, c’est peut-être un privilège réservé aux membres que de se taper un minimum de quatre heures de dépouillement - où on peut sauver des voix pour le parti.
J’ai intitulé cet article “Raoul et les Icaros” parce que je crois que la plupart des candidats aux élections de la semaine prochaine sont guidés par leur étoile Raoul, brillant de mille feux dans les médias et qu’ils ont l’impression d’avoir eux aussi une part de lumière bienfaisante comme le soleil alors qu’il sont peut-être en train d’y brûler leurs ailes consciemment ou inconsciemment. J’ai bien peur de l’après 14 octobre 2018 dans les communes où le PTB n’aligne que quelques candidat(e)s sans beaucoup d’expérience, sympathiques certes. Là, le soufflé de la réussite PTB du 25 mai 2014 aux législatives risque de retomber lourdement occasionnant autant de dégâts collatéraux.
Je suis sans doute un oiseau de mauvaise augure (un traître à la classe ouvrière, selon certains anciens du PC passés au PTB) ou une girouette diront d’autres, c’est logique j’habite un presbytère ! Au fur et à mesure de la préparation des élections j’ai vainement tenté de réunir des forces de la gauche radicale et des citoyens sur un modèle (en plus honnête qu’en 2014) de Gauche d’Ouverture, d’alliance du PTB avec d’autres progressistes. Las, le PTB a sa ligne élaborée par sa direction (justifiée par un congrès dont je ne suis pas convaincu de l’usage fait de ses résolutions), alors c’est “Basta !” des Trots et autres zygomars citoyens de mon espèce, c’est OK pour quelques membres du vivotant PC sur les  listes sans le “+” de 2012... Et voila que des partis VéGa, Demain, Wallonie Insoumise, vont s’allier avec là des écolos, ailleurs avec des citoyens et vont écorner les résultats escomptés par le PTB, y compris - et surtout - dans les places fortes du PTB.
La campagne des communales au niveau du PTB on en parle depuis plus d’un an, dans certains coins du Hainaut, par exemple, on a sacrifié des présentations de listes parce qu’il n’était pas question de faire des alliances avec d’autres progressistes… Au niveau des Provinciales, le franc a pris du temps à descendre, cela fait à peine deux mois, grand maximum que le PTB s’y implique. Les listes provinciales c’est un peu le parent pauvre du PTB alors que, pourtant, c’est bien sur cette base-là que l’on pourra déterminer l’impact du travail accompli par les députés fédéraux et régionaux du parti, c’est là le sondage grandeur nature du taux de pénétration du PTB.
Dans les communes de mon district où le PTB ne présente pas de liste comme à Juprelle, à Bassenge et Dalhem, il y a eu plein de gens qui ont voté pour Raoul en 2014 mais le PTB n’a pas rebondi dans ces communes, est-ce que le parti fait une quelconque publicité provinciale dans ces communes ?
Et les gens dans tout cela ? Bon il y a ceux comme moi, qui font de la politique sans être cartés, qui jouent l’aiguillon (comme on dit à Visé), qui appellent à voter, à militer même pour le PTB sans en faire partie… Il y a toutes celles et tous ceux qui sont attirées par les idées du parti le plus souvent exprimées par Raoul, “tout le monde aime Raoul”, Papa a trouvé son successeur ! Tous ces gens-là, ils sont des centaines de milliers, des gens qui en ont ras le bol des magouilles et qui refusent de tomber aux mains des apprentis fachots du PP et de l’extrême droite, voire du MR qui glisse sur la mauvaise pente ça et là. Et dire que dans ma commune Ecolo et le MR se présentent ensemble, la honte !
La semaine prochaine j’attends un sursaut citoyen et un large soutien au PTB pour aller vers les législatives et régionales avec une capacité plus forte pour un meilleur rapport de forces. Donc j’appelle mes amis à voter PTB là où ils habitent et qu’une liste communale se présente et surtout PTB aux provinciales dans toutes les provinces, tous les districts même si Raoul n’y est pas candidat. Il y a des gens très valables dans ce parti, un nombre exceptionnel de jeunes et de femmes combattif(ve)s, donnons-leur notre soutien.
Alors là on ne parlera plus des Icaros et on pourra entrevoir des jours meilleurs pour tout le monde !
Jacques Chevalier, citoyen résistant non parti-carté, 7 oct 2018 - 15 h 50

Attention le Parti Populaire n'est pas du côté du peuple mais des riches, de plus il flirte avec les idées fascistes : DANGER ! NE PAS VOTER

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Sur le groupe de la FdR et ma page perso Facebook de ce dimanche 23 septembre 2018

Ceux qui me connaissent savent que je peux être chiant quand je m'y mets… On sait aussi que j'en ai gros sur la patate de l'échec dès 2014 de l'expérience PTB-GO ce qui ne m'empêche pas de soutenir le PTB en vue des prochaines élections. J'ai même créé un site (VivaPTB) pour exprimer mon soutien critique à ce parti dont je ne suis pas membre même si je le soutiens aussi financièrement plus qu'un simple membre.
En faisant cela je garde ma liberté de penser et ne suis pas tributaire des statuts contraignants de ce parti. Je milite activement depuis quelques mois en soutien à la section d'Oupeye du PTB, J'ai quelques affiches à coller, j'en ai d'ailleurs sur la fenêtre à rue de ma maison, je fais du toutes boites dans mon quartier de Houtain Saint Siméon, j'ai d'ailleurs contribué, comme ma compagne, au programme local de la section Oupeyenne du parti, j'ai proposé ma candidature et celle de deux autres personnes proches non membres du PTB mais électrices pour être témoins du PTB aux bureaux de dépouillement le 14 octobre PM… C'est un gros engagement par rapport à nombre de gens qui se proclament militants du PTB.
Parfois je mets mon nez là où il ne devrait pas aller respirer, et c'est souvent par accident que je découvre des choses qui ne me plaisent pas.
Cette semaine Facebook m'a suggéré de devenir ami avec l'ancien juge, ancien membre du PTB, qui a hébergé Michèle Martin, la femme de Dutroux et tenu des propos inqualifiables à l'égard des parents des petites filles abusées qu'ils ont tuées en les laissant crever de faim. Moi c'est "niet !" à cette amitié mais en regardant de plus près j'ai remarqué qu'une septantaine de mes amis étaient amis FB avec ce juge, dont plusieurs cadres du PTB dont mon ami et camarade Raoul Hedebouw et, dans un post sur mon journal FB personnel j'ai cité cette info en y ajoutant deux autres noms connus du PTB, en fait j'aurais pu en citer une douzaine. Je me suis étonné de voir certains de ces camarades du PTB être en même temps amis avec Gino Russo et rappelé quelques articles et interviews de ces responsables sur l'exclusion du juge. Etonnant quand on sait que ce juge a dit qu'il hébergerait tout autant Adolf Hitler, s'il vivait encore ou Dutroux quand il serait libéré. De la provoc' certes. Et voila que le lendemain, à l'occasion du dépôt d'un autre post sur ma page je tape le nom de Raoul, d'habitude le robot me met en bleu le nom complet, là le lien ne se fait pas… Je regarde alors dans ma liste d'amis et Raoul n'y est plus.
Sans tambour ni trompettes, en silence Raoul m'a sorti de ses amis Facebook (enfin quand je dis Raoul, je ne sais pas si c'est vraiment lui ou bien le staff informatique qui gère les comptes facebook des cadres du PTB qui n'ont, évidemment, pas le temps de s'occuper de la gestion de ces réseaux).
Bon, cela ne changera pas mon programme de soutien au PTB pour les élections, mon site continuera d'informer tout qui veut s'intéresser au PTB, ses listes, ses actions, son programme, ses programmes locaux, je continuerai de mettre en exergue les discours et publications de Raoul et des autres. Mais cela me la fout mal quand même.
Et, si ma mise à l'écart par Raoul est justifiée par ma critique au sujet de l'amitié FB avec le juge précité, là çà me va d'autant plus mal. Dans des cas pareils on choisit son camp et on en tire des conclusions éthiques et crédibles, même si ce juge peut encore "servir" les desseins du parti ou de certains de ses cadres.
Personnellement par respect pour les parents des enfants victime de Dutroux et Martin, et particulièrement pour Carine et Gino, j'exige du PTB qu'il clarifie sa position publiquement. Je peux aussi dire que ces "amitiés" ont très fort choqué dans mon entourage, dont les quelques personnes qui ont signé les listes de parrainage du PTB pour présenter la liste à Oupeye. Ces personnes, à commencer par ma compagne, sont proches de remettre en question leur intention de voter PTB le 14 octobre.
Jacques Chevalier, co-fondateur de la FdR
citoyen résistant non parti-carté.

L’image contient peut-être : 1 personne, sourit, lunettes, barbe et gros plan

A Oupeye je voterai de préférence pour...

Kevin ptbC'est le militant du PTB que je connais le mieux,

il est très sympa et je le crois capable d'être un très bon conseiller communal,

il est second de liste derrière Laure Lekane et avant  David Racz.

C'est mon choix perso qui n'engage que moi.

Le PTB à Oupeye... 3 candidats...

Mais sur cette photo très récente...

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la parité n'est pas respectée !

Mais... c'est une femme qui conduit la liste du PTB :

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30 août 2018 Une liste complète du PTB à Namur !

Surprise ! On ne sait pas combien de membres compte le PTB à Namur, la Ville de Namur s'entend, on sait tout juste que la liste complète recelle 46 noms alors qu'en 2012 il n'y en avait que 17. On sait que les conditions pour être sur la liste du PTB étaient d'en être membre d'abord et donc connaître son programme, ses structures, ses statuts, être en ordre de cotisations et marquer son accord en cas d'élection de reverser au parti ses jetons de présence et autres émoluments pour les mandataires éventuels.

Ces conditions sont les mêmes dans toutes les listes que le PTB présentera le 14 octobre 2018, est-ce que cela sera valable aussi pour tous les candidats à Seraing, par exemple, où on sait qu'il y aura deux candidates du Parti Communiste dans "le ventre mou" de la liste ? Question que je pose et qui n'aura certainement pas de réponse. Je suis l'emmerdeur de service, on m'ignore.

Ptb namur candidats communalesLes candidats du PTB à Namur (Photo PTB Namur) - cliquer sur l'image pour voir la liste en détail !

A Namur donc on trouve 46 membres du parti bien au courant de ce qu'est le PTB et de leur rôle en son sein, prêts à donner leurs émoluments au parti et à Oupeye, par exemple, on ne sait présenter que 3 candidats pour une section de 70 membres alors qu'il en eut fallu 29 pour compléter la liste. Est-ce que les 67 membres restants n'étaient pas dignes de confiance ou voulaient conserver une partie de leurs jetons de présence ? Nul ne le saura. Mais sur base des chiffres d'Oupeye on est en droit de se demander, à conditions pareilles et nombre de candidats retenus qu'il y a là beucoup plus que 70 membres, je serais curieux de connaître le nombre réel de membres du PTB dans la cité du Lumçon !

27 août 2018 - Liège : Trop de listes à gauche...

En plus du PTB on trouve des gens de "Demain" en alliance avec Ecolo pour Vert Ardent mais il devrait encore y avoir un autre bout de gauche radicale avec VeGa de Schreuer et - cerise sur le gâteau - : "Wallonie Insoumise" qui se prétend section de la France Insoumise de Mélenchon mais sans garanties toutefois. Cela veut dire en clair qu'il va y avoir deux listes perdantes d'avance, et deux qui vont perdre des plumes au grand profit de Willy et ses amis du MR qui préparent dàja leur alliance contre-nature !

En fait si le PTB avait été plus ouvert au lieu de se croire et faire passer pour le meilleurs il n'aurait pas vexé tant de gens qui sont allés voir ailleurs si l'herbe est plus verte et le combat plus rouge citoyen qu'au PTB qui est rouge de "droit divin" réservé aux meilleurs, les membres (payants) du sacro-saint parti qui a raison sur tout !

Tant pis, le PTB n'aura pas le résultat qu'il aurait pu obtenir en acceptant les alliances, en s'ouvrant à elles, Raoul et consorts vont s'en mordre les doigts et l'effet PTB va s'estomper comme l'effet Raoul dans toutes les communes où il ne sera pas présent.

26 août 2018 - N'importe quoi ! Etc...

Je viens de lire dans un article de presse que DéFi, le parti de Maingain, ancien FDF et ancien allié du MR à BXL était un parti de "centre gauche", alors là je me demande vraiment si on prend l'électeur pour un con !

On peut dire que chaque jour amène son lot de surprises, les transfuges sont fréquents dans tous les partis (y compris au PTB), des alliances plus qu'étranges et étonnantes s'élaborent et c'est la curée dans certains partis où on n'hésite pas à vouer aux gémonies des gros porteurs en voix pour mots de travers, les états majors soignent les apparences, une espèce de "dress-code" orchestré par les médias. Des fois j'ai l'impression que la presse people belge est un pouvoir de l'ombre qui en sort de plus en plus pour établir ses critères, changer les règles du jeu, au profit de qui en définitive ?

J'ai l'intention, via cette nouvelle rubrique, d'y aller de mes humeurs sur tout ce qui me choquera en mal comme en bien dans cette campagne électorale, surtout au niveau de ma commune et de ma province et la veille des élections je donnerai mes consignes de vote dans chaque commune comme à la province de Liège suivant ce qui m'aura marqué. Cel servira peut-être à certains indécis, tout ce que je peux dire ici et tout de suite est qu'il faut aller voter le 14 octobre prochain et à toutes les élections, voter est un droit que nos parents et grand-parents ont gagné de dure lutte tout autant que la Sécu et les congés payés, c'est un droit, il ne faut pas le galvauder sous prétexte de "perdre un dimanche, une grasse matinée ou devoir faire la file.

Un article de janvier 2019 sur le site du PTB sur le RIC... heu non... sur le RIP

C'est un copié/collé parce que je croins que le lien ne fonctionne plus à brève échéance =

En 2015, les éditions Solidaire ont édité un livre intitulé « La taxe des millionnaires et sept autres brillantes idées pour changer la société ». Un livre coordonné par Peter Mertens, le président du PTB, exposant des idées audacieuses, portées par des acteurs de terrain, pour inspirer le changement. Parmi ces idées, il y avait le référendum d'initiative populaire. En voici le chapitre. 

Connaissez-vous Kilchberg ? Petite commune paisible de sept mille habitants en Suisse, située sur la rive gauche du merveilleux lac de Zurich qui s’étend sur une quarantaine de kilomètres et remonte à l’ère glaciaire. Nombre de vacanciers l’admirent au passage sur leur route vers l’Italie ou la Croatie s’ils traversent Bâle et Zürich.

« La taxe des millionnaires et sept autres brillantes idées pour changer la société » peut encore être commandé sur : www.ptbshop.be 

Dans les guides touristiques, Kilchberg est décrite comme le lieu où repose le célèbre écrivain allemand Thomas Mann et l’endroit où les maîtres chocolatiers de renommée mondiale Lindt & Sprüngli ont bâti un empire à partir d’une minuscule boutique de confiseries. Mais autre chose fait également la particularité de ce petit village.

Lorsqu’on ouvre le site Internet de la municipalité de Kilchberg, on tombe sur la photo des conseillers communaux : quatre hommes et trois femmes qui, sous la direction du président de la commune (Gemeindepräsident) Martin Berg, se réunissent régulièrement dans l’imposante maison communale, avec ses typiques auvents de couleur verte, située dans la Alte Landstrasse. On ne trouve cependant aucune photo des personnes qui prennent les décisions importantes dans le village. La raison ? C’est tout simplement impossible, puisqu’ils sont plus de sept mille… – c’est-à-dire tous les habitants de Kilchberg. Quatre fois par an, les sept mille citoyens de Kilchberg sont invités à participer à l’assemblée populaire, qui est la plus haute autorité communale. C’est là que les habitants fixent les taux d’imposition, examinent les comptes, discutent des projets de construction et approuvent les lois communales. En moyenne, ils sont quatre cents à se rendre à l’assemblée populaire, et quelques centaines de plus lorsque les points à l’ordre du jour suscitent la polémique. Les votes se font à main levée. Lors de ces assemblées populaires, il est aussi possible d’imposer un référendum communal. Pour cela, il suffit de rassembler quinze signatures.

Cela amuserait certainement beaucoup les gens de Kilchberg si on leur expliquait qu’en Belgique, les citoyens ont le droit, un dimanche toutes les x années, d’aller colorer la case devant le nom d’un parti, et que c’est alors un grand jour de démocratie.

Des citoyens émancipés

Il paraîtrait que nous, les Belges, sommes de plus en plus dépolitisés, que beaucoup d’entre nous ne se sentent absolument pas concernés par la politique. De prime abord, on pourrait dire que c’est exact.

Les partis traditionnels voient leurs rangs se dégarnir en masse. En Europe, le taux de participation électorale a chuté et ne dépasse pas les 77 %. Même en Belgique où le vote est obligatoire, plus d’un électeur sur dix reste chez lui le jour des élections. À cela s’ajoutent les 5 % de votes blancs ou nuls. Ce qui, au total, donne un chiffre comparable au score obtenu par un parti moyen.

On connaît aussi ces traditionnels débats organisés dans la salle de sport des écoles juste avant les élections, réunissant quelques politiciens autour d’un professeur jouant le modérateur devant des élèves priés d’écouter et en silence s’il vous plaît. Puis vient la fameuse question « Qui s’intéresse à la politique ? », suivi d’un petit murmure pour toute réponse et d’une ou deux mains levées.

Mais, en y regardant de plus près, cette image est trompeuse.

Aujourd’hui les citoyens s’expriment beaucoup plus, ils consultent toutes sortes de réseaux d’information, ils sont actifs. Au cours des quarante dernières années, le nombre de citoyens qui ont déjà signé une pétition a triplé, tout comme le nombre de rassemblements, protestations et manifestations. Les actions de boycott sont quatre fois plus nombreuses qu’avant. Les initiatives citoyennes comme Tout Autre Chose/Hard boven Hart prolifèrent et rassemblent des milliers de personnes. Au cours de l’année écoulée, plus de la moitié d’entre nous a participé à une activité politique.

C’est pourquoi il faut peut-être inverser la question. Ne plus demander « Qu’est-ce qui ne va pas chez les citoyens ? », mais plutôt « Qu’est-ce qui ne va pas dans notre système politique ? ». Pourquoi cette participation citoyenne croissante ne se traduit-elle pas par une vie politique plus intense ? Pourquoi le fossé entre les citoyens et ce système politique ne cesse-t-il de se creuser ? Pourquoi notre impact sur la politique ne cesse-t-il de diminuer ?

Une démocratie à conquérir

Le terme « démocratie » vient du grec (demos, le peuple, et kratos, le pouvoir) et signifie littéralement que « le peuple gouverne ». Il nous semble utile de rappeler cette ancienne définition et de rafraîchir le concept. La démocratie, ce n’est pas juste donner sa voix à un autre pour qu’il résolve les problèmes. Non, c’est le peuple lui-même qui gouverne et détermine la politique. Concrètement, c’est faire constamment appel à la population pour son expertise riche et diversifiée, organiser des consultations et des conseils consultatifs, non pas pour que le peuple puisse exprimer ses frustrations, mais pour que la participation soit effective et ait un réel impact. Et, surtout, il faut qu’après les élections, le pouvoir soit « porté » par la population. La qualité d’une démocratie se mesure d’ailleurs au pouvoir réellement détenu par la base de la société.

La qualité d’une démocratie se mesure d’ailleurs au pouvoir réellement détenu par la base de la société.

La démocratie doit être directe et dynamique, les citoyens doivent pouvoir y participer directement, leurs droits ne doivent pas se limiter à élire leurs représentants. La démocratie doit être axée sur la participation. Ce qui veut dire créer les conditions sociales qui permettent aux citoyens de participer à cette nouvelle démocratie, en investissant beaucoup de temps, d’argent et d’efforts dans ce processus démocratique. En effet, la prise de décisions qui touchent tout le monde mérite un large débat de société.

Une démocratie approfondie et durable est impossible sans une société civile développée, allant des groupes d’action aux syndicats en passant par les organisations de femmes, associations de quartier et de défense de l’environnement. Tous sont un maillon essentiel du processus démocratique et constituent le cœur de la société, là où le débat a lieu, là où se réunissent les gens. Ils peuvent contribuer à fixer l’agenda et à se forger des opinions. Une démocratie ne peut fonctionner sans des citoyens bien informés et en mesure de faire valoir leur opinion. Si ces citoyens et la société civile n’ont pas voix au chapitre, c’est que la démocratie est sur une mauvaise pente.

Les référendums actuels – et comment les ignorer

Ces dernières années, chez nous, plusieurs groupes d’action ont eu recours à la seule forme de participation reconnue par la loi (outre les élections) : la consultation populaire. À chaque reprise, ils ont été confrontés au fait que, dans notre pays, ce référendum n’a aucun effet contraignant.

En 2009, la ville d’Anvers devait prendre une décision capitale au terme d’une année de campagne contre l’aménagement d’une partie manquante du ring anversois, la liaison de l’Oosterweel. Pour les mouvements citoyens Ademloos et stRaten-generaal, il fallait permettre aux habitants de la ville de s’exprimer. Ces mouvements ont ainsi récolté 66 000 signatures, soit la moitié de plus que ce qui est légalement requis. Le 18 octobre, 100 000 Anversois se sont rendus aux urnes et 60 % d’entre eux ont rejeté les plans du gouvernement flamand, entraînant la mort politique du projet de viaduc géant du Lange Wapper, symbole de ce plan d’infrastructure. Malgré cela, le projet de l’Oosterweel a été maintenu sans modifications fondamentales. On s’est donc payé la tête des Anversois, puisque les décisions ont finalement été prises sans qu’il soit tenu compte de leur avis.

Il semblerait que le pouvoir des citoyens ne puisse être exercé qu’à la convenance de ceux qui détiennent le pouvoir.

L’histoire de la consultation populaire organisée à Namur le 8 février 2015 commence à la fin du printemps 2012, lorsque des citoyens forment le Collectif pour la préservation du parc Léopold. Ils veulent préserver l’un des derniers espaces verts du centre-ville namurois, menacé par un projet de centre commercial. En janvier 2013, une pétition ayant rassemblé 12 000 signatures est remise au bourgmestre Maxime Prévot (CDH), qui la balaie d’un revers de main. Le Collectif entame alors les démarches pour une consultation populaire d’initiative citoyenne. En juillet 2014, le Collectif annonce qu’il a rassemblé 13 600 signatures, soit 2 400 de plus que le quota requis, avec sa question : « Souhaitez-vous la préservation et la réhabilitation du parc Léopold menacé par la construction d'un centre commercial ? Oui – Non. » Mais, coup de théâtre : la majorité communale (CDH-MR-Ecolo) introduit sa propre consultation dite d’initiative communale, qui court-circuite la consultation d’initiative populaire. Cela évite à la Ville de Namur de reprendre la question du Collectif et prive celui-ci des moyens de communication prévus dans le cadre d’une consultation d’initiative citoyenne. La majorité impose trois questions, vivement critiquées, car très orientées, qualifiées de « grotesques » par la presse, et fixe la date de sa consultation au 8 février 2015. Malgré la campagne publicitaire de la majorité, les trois questions reçoivent une réponse sans équivoque : le projet est rejeté, les citoyens se sont prononcés pour la préservation du parc et contre le centre commercial. La majorité relativise aussitôt le résultat. Et veut poursuivre son projet. Bref, elle a consulté la population, mais ne compte pas appliquer la volonté des habitants. 

Il semblerait donc que le pouvoir légal des citoyens ne puisse être exercé qu’à la convenance de ceux qui détiennent le pouvoir. Et cela n’arrive pas seulement chez nous. Le dimanche 29 mai 2005, 54 % des électeurs français ont rejeté par un référendum le projet de loi de Constitution européenne. Trois jours plus tard, les Néerlandais le rejetaient à leur tour avec 62 % de voix contre. Ce « non » massif était en totale opposition avec les idées des députés néerlandais et français qui, à une très large majorité, soutenaient le projet de nouvelle Constitution européenne. Les référendums prévus dans six autres États membres de l’Union ont alors été annulés. Officiellement, la Constitution était morte, mais il ne lui a pas fallu longtemps pour ressusciter, dans un texte quasi identique et sous un nouveau nom : « le Traité de Lisbonne ». Les Parlements français et néerlandais se sont emparés de l’affaire et ont voté le Traité. De même dans le reste de l’Union européenne, où on avait retenu la leçon, aucun nouveau référendum n’a été organisé. Seul le gouvernement irlandais ne pouvait éviter une nouvelle consultation populaire puisqu’il avait obtenu un « non » catégorique la première fois. Mais déçu de ce « mauvais choix », il a reposé la question et après une campagne agressive, les Irlandais ont fini par dire oui au Traité.

Le pays des perdants satisfaits

Nous avons évoqué plus haut du cas de Kilchberg, la petite ville des chocolatiers Lindt & Sprüngli. Mais elle n’est pas la seule à pratiquer la codécision ; en effet, c’est dans toute la Suisse qu’on organise des référendums communaux, cantonaux et fédéraux. Loin d’être purement consultatifs, ces référendums sont contraignants pour le pouvoir en place. Ils ne nécessitent aucun quota de participation, bien que la participation lors des référendums soit en moyenne de 10 % plus élevée que lors des élections.

S’ils peuvent varier du point de vue de la forme, les référendums ont en commun le fait que le peuple peut se prononcer sur une décision à prendre ou déjà prise. On parle de « d’initiative populaire » lorsque le référendum est organisé à l’initiative de citoyens qui ont rassemblé un certain nombre de signatures sur la question.

Au total, tous niveaux confondus, près de deux cents référendums sont organisés chaque année en Suisse, et ce chiffre ne cesse de croître. Dans certains cas, le gouvernement est obligé de tenir un référendum, par exemple lors d’un amendement à la Constitution. Grâce au référendum, les citoyens suisses ont également le droit de faire retirer une loi déjà votée ou de lancer une nouvelle proposition. Dans un cas sur deux, une loi contestée est retirée. Si les citoyens parviennent à récolter 100 000 signatures, ils peuvent eux-mêmes déterminer l’agenda politique. C’est ainsi que par un référendum, en 2014, ils ont rejeté l’achat d’avions de chasse extrêmement coûteux.

Nous sommes considérés comme des consommateurs de politique et non comme les acteurs que nous sommes censés être. 

Ce système crée une solide dynamique politique et les Suisses y sont très attachés. On surnomme d’ailleurs la Suisse « le pays des perdants satisfaits ». Ce surnom tire son origine du fait que, lors d’un référendum, le résultat du vote n’est pas la seule chose qui compte. En effet, un référendum éveille l’intérêt pour un sujet ou une proposition et relance le débat. À travers le résultat, la population comprend que des mesures s’imposent sur cette question.

La possibilité qu’ont les Suisses de jeter au panier des lois déjà votées devrait nous faire réfléchir nous, les Belges. Au lendemain des élections, le gouvernement Michel a décidé de relever l’âge de la pension, qui est passé de 65 à 67 ans. En un clin d’œil, tout était réglé. « Il est clair pour tout le monde qu’une réforme s’impose », nous a-t-on dit. Or, quelques semaines plus tôt, et donc avant les élections, les partis au gouvernement avaient formellement promis de ne pas toucher à l’âge légal de la pension. C’est ce qu’on appelle un mensonge ou encore un abus de confiance du mandat confié par le citoyen. Lorsque, face à ce genre d’abus, un nombre suffisant de citoyens le réclament, n’est-il pas juste que ce mandat leur revienne pour une décision directe ? Lorsque des mesures qui touchent toute la population ne peuvent être débattues démocratiquement, il y a manifestement un problème. Nous avons certes le droit de voter, mais nous ne pouvons pas nous prononcer sur les mesures qui sont prises.

Nous sommes donc considérés comme des consommateurs de politique et non comme les acteurs que nous sommes censés être. Raison de plus pour développer des techniques capables de compenser la portée limitée des élections. Il est particulièrement insatisfaisant de n’avoir le droit de donner sa voix à un autre que pour ensuite devoir se taire pendant des années. La participation est un processus qui prend du temps, notamment en ce qui concerne la participation effective aux prises de décision, la participation à la fixation des priorités et l’affectation des moyens. C’est cela, la démocratie.

Ce qu’un référendum permet d’obtenir

Les référendums permettent de briser le fameux mur du « There Is No Alternative » (TINA, « il n’y a pas d’alternative »), un mur toujours plus élevé. Nous ne pouvons en effet accepter que les compétences soient purement et simplement déplacées à un niveau de décision aussi éloigné du citoyen, vers l’Union européenne par exemple. Les référendums obligent les politiciens à acquérir un réflexe sain et juste, celui de répondre de leurs choix politiques directement à la base. Mais ce qui constitue probablement le principal apport bénéfique du référendum, c’est qu’il ouvre le débat public et que celui-ci est exposé aux yeux de tous. Lors du référendum sur la Constitution européenne en France, la question a été ardemment débattue durant des mois. Des centaines de comités citoyens ont vu le jour et des dizaines d’ouvrages sur la Constitution ont été publiés. Lors de la consultation populaire à Namur ou à Anvers, on a vu s’enclencher une même dynamique.

Les référendums permettent de briser le fameux mur du « There Is No Alternative » 

La démocratie vit et ne peut être confinée à l’intérieur des murs des Parlements et conseils communaux. Le débat ne se limite pas aux conseils ; au contraire, il se tient dans les quartiers, chez le boulanger et chez le coiffeur. C’est d’ailleurs à ces endroits qu’il a d’abord lieu, non pas pour tuer le temps après avoir parlé de la pluie et du beau temps, mais parce que les sujets nous concernent et nous préoccupent vraiment. Le jour du référendum, nous décidons concrètement de la direction que devra prendre la politique.

Les moyens techniques permettant de consulter et d’impliquer tout le monde sont aujourd’hui infiniment plus nombreux qu’il y a cinquante ou cent ans. Avec les médias sociaux et le smartphone, il suffit d’un clic pour exprimer son avis. Nous sommes à un moment de l’histoire où il est possible de disposer à la fois de la connaissance, de la technologie et des capacités organisationnelles pour atteindre des objectifs démocratiques difficilement accessibles autrefois.

Aimé des citoyens, beaucoup moins des politiciens

La majorité des Européens sont pour l’introduction du référendum, mais la majorité des politiciens y sont opposés. Cette objection a un air de déjà-vu ; elle rappelle vaguement celles émises en son temps contre le droit de vote. Dans le cadre du débat sur le référendum, on nous ressort ainsi du placard les vieilles rengaines du 19e siècle qui prétendent que les électeurs seraient incapables d’avoir un jugement réfléchi. Aujourd’hui, on entend affirmer que les gens sont « prédisposés au populisme et à la démagogie ». Sincèrement, pourquoi considère-t-on les citoyens capables d’élire de bons représentants, mais les juge-t-on en même temps incapables de prendre part aux différentes formes de démocratie directe ? Renversons la question : pourquoi considère-t-on les politiciens élus comme seuls capables de faire les bons choix politiques en toutes circonstances ? Le référendum ne permet-il pas justement une plus grande implication ? Dans les pays où un référendum sur la Constitution européenne a été organisé, il est apparu que les citoyens étaient beaucoup mieux informés sur l’Union européenne que dans les autres pays.

Selon un autre contre-argument, le référendum est une arme aux mains de la majorité pour opprimer les minorités puisque, comme on le sait, dans le cadre d’un scrutin, c’est la majorité qui l’emporte. Cette question de majorité et de minorité entre en jeu dans toutes les formes de démocratie. Quoi qu’il en soit, la Suisse est, de tous les pays d’Europe, celui qui compte le moins de violations des droits de l’homme à son actif. Bien plus encore, la Suisse possède une liste impressionnante de droits reconnus aux minorités obtenus justement grâce aux référendums. En rassemblant un certain nombre de signatures, les minorités peuvent également mettre à l’ordre du jour des sujets qui autrement n’auraient peut-être jamais été abordés. L’expérience démontre que, dans leur grande majorité, les référendums sur les droits des minorités sont favorables aux droits de ces mêmes minorités.

Trois règles pour un référendum

Nous proposons donc que l’on instaure en Belgique la possibilité d’organiser des référendums populaires avec effet contraignant, dont l’initiative reviendrait aux citoyens. S’ils sont 100 000 à réclamer un référendum, celui-ci doit pouvoir être organisé. Ce sont les initiateurs qui déterminent la question et il n’y a pas de seuil minimal de participation.

Ces référendums doivent aussi pouvoir être organisés aux niveaux régional et communal, avec des conditions proportionnelles.

Penchons-nous à présent sur chacun de ces trois éléments séparément.

  • Tout d’abord, le caractère contraignant. Cela signifie que le référendum est réellement un pas vers la démocratie prise dans son acception originelle, à savoir « le peuple gouverne ». Si actuellement l’establishment peut gaiement passer outre l’avis des citoyens, il en ira tout autrement si cet avis a un caractère contraignant. Aujourd’hui, il est parfaitement possible d’ignorer le résultat d’un référendum. Les exemples d’Anvers et de Namur montrent à quel point les conséquences peuvent être néfastes.

    Non c’est non, et oui c’est oui, un point c’est tout. Celui qui ne participe pas au référendum ne donne pas pour autant carte blanche aux décideurs politiques. Ne pas participer signifie juste : ne pas s’exprimer, comme c’est le cas lorsqu’il s’agit d’élire les conseillers communaux et parlementaires.
     
  • C’est la raison pour laquelle, en deuxième lieu, nous proposons qu’aucun seuil de participation ne soit fixé. Pour les élections ordinaires, il n’existe d’ailleurs pas de seuil de participation. Celui qui ne participe pas donne son mandat à celui qui participe. Autrement dit, ne pas voter ne veut pas dire qu’on donne sa voix aux opposants. 

    Ne pas fixer de seuil de participation permet d’éviter des situations déjà observées dans des consultations populaires au niveau local : par exemple lorsque les autorités, désireuses de boycotter le résultat attendu du référendum, installent un nombre insuffisant de bureaux de vote, appellent à ne pas voter, etc. ; ce qui leur permet d’invoquer un trop taux faible de participation pour que le résultat soit considéré comme recevable. Ainsi, les 18 446 Liégeois qui ont participé à une consultation populaire le dimanche 22 février 2009 n’ont tout simplement pas été entendus : comme le seuil de participation n’était pas atteint – à 600 voix près –, les bulletins de vote sur « Liège doit-elle être candidate capitale européenne culturelle 2015 ? » n’ont même pas été dépouillés.
     
  • La troisième règle consiste à autoriser la personne qui a rassemblé un nombre suffisant de signatures pour obtenir un référendum à déterminer la question. En Belgique, c’est le conseil communal qui peut décider sur quoi portera le référendum s’il devance l’initiative de consultation populaire (comme dans le cas de Namur), ce qui peut rendre inutile un référendum avant même que le vote ait eu lieu.

    En 1999, à Gand, un nombre suffisant de signatures avait été récolté pour réclamer un référendum sur la gratuité des transports publics. La majorité au conseil communal avait alors reformulé la proposition en parlant d’un « meilleur transport public ». En transformant une proposition corsée en café léger, on peut s’attendre à ce que le seuil de participation, à l’époque fixé à 40 %, ne soit pas atteint. Et c’est effectivement ce qui s’est passé. Cette proposition édulcorée a carrément refroidi l’enthousiasme soulevé durant la campagne.

Cela pourrait être une bonne idée de mettre des agents de la fonction publique à la disposition des initiateurs d’un référendum, s’ils le désirent, afin de les aider à formuler correctement leur proposition de question.

Le référendum d’initiative populaire comme point de départ

Bien sûr, le référendum d’initiative populaire ne résout pas tous les problèmes en matière de démocratie. Mais, ce qui est sûr, c’est que nous devons développer de nouvelles formules démocratiques permettant aux citoyens d’avoir un meilleur contrôle sur leurs conditions de logement, de travail et de vie pour aller dans le sens d’une organisation démocratique proche du peuple, dans les quartiers et sur lieux de travail. Le référendum est déjà un premier pas dans cette direction, il permet de bâtir une démocratie à partir de la base. C’est donc une première étape, un premier sommet du haut duquel nous pourrons observer ensemble le paysage et tracer les grandes lignes. À la fois un point d’ancrage et un point de départ, d’où nous pourrons continuer à rêver.

 

Date de dernière mise à jour : 06/10/2019

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