Le Rêve d'Aby
Je soutiens cette belle association ! Et vous ?
Au Rêve d'Aby on fait un formidable travail de protection et sauvetage d'animaux dirs "de ferme". On ne trouve pas là des chats, chiens et autres animaux dits "de compagnie".
Pour m'y être rendu je sais que les animaux rescapés de mauvais traitements trouvent là plus qu'un refuge, pour certains c'est èn peu comme une pension "dorée" un bonheur de fin de vie si on peut dire.
Les animateurs de cette association sont "végans" par philosophie et vocation d'aide à tous les animaux. Ce qui veut dire qu'ils ne mangent pas leurs protégé(e)s ni, par exemple, les oeufs des poules qu'ils hébergent.
Parmi le personnel du Rêve d'Aby il y a mon fils Pierre qui habite là avec son grand chien, il est devenu soigneur en plus d'être sauveteur comme ses collègues, un peu"l'homme à tout faire". C'est une passion chez lui depuis l'âge de 18 ans. Je suis très fier de lui.
Jusqu'au 31 mai 2025 j'ai copié/collé, donc partagé, les articles de son association sur mon facebook et nombre de mes amis virtuels (et vrais) pouvaient ainsi suivre l'actualité du travail de mon fils et de ses amis.
Maintenant que j'ai été exclu de Facebook je ne peux plus alerter les gens (4000 amis sur FB), c'est vrai que d'autres le font. De mon côté je vais continuer de populariser l'action du Rêve d'Aby via cette rubrique de mon site perso et faire la promo de cette page.
Je compte sur vous pour populariser le combat de mes ami(e)s du Rêve d'Aby !
Jacques Chevalier, père de Pierre.
NOTE : les infos les plus récente juste en cessous de cette publication de la plus récente à la plus ancienne. Commentaires bienvenus sous cette page.
DEUX PETITES TRUIES SAUVÉES À CHARLEROI
Le 16 juillet dernier, Le Rêve d’Aby a été sollicité par l’Unité du Bien-être animal pour prendre en charge en urgence deux petites truies dans la région de Charleroi.
Le constat est sans appel : leurs corps amaigris et marqués, racontent à eux seuls toute la négligence dont elles ont souffert.
La peau sèche et parsemée de zones de poils, révèle une mue incomplète, signe de problèmes de santé sous-jacents. Dans leur cas, cette mue anormale est causée par une infection de parasites externes, aggravée par de graves carences alimentaires, conséquences directes de leurs terribles conditions de vie.
Renommées Soline et Romane, ces deux petites rescapées font preuve d’une incroyable douceur, espérant simplement recevoir la même bienveillance en retour.
Leur histoire est loin d’être un cas isolé. Depuis plusieurs années, de plus en plus de cochons vietnamiens sont abandonnés ou saisis pour négligence. Souvent achetés sur un coup de tête, vendus comme « mini cochons » ou « cochons nains », ils finissent trop souvent dans des conditions de vie qui ne répondent absolument pas à leurs besoins.
Ce qu’il faut savoir avant d’accueillir un cochon :
Un cochon, même « nain », grandit ! Adulte, il peut peser entre 50 et 100 kg, voire plus.
Il a des besoins alimentaires spécifiques pour éviter carences et obésité. Non un cochon ne mange pas les déchets de table, il a besoin de fruits et légumes variés à chaque repas.
Il a besoin d’espace ! Les cochons ont besoin d’un espace où ils peuvent fouiller et retourner la terre à leur guise.
Il demande des soins vétérinaires adaptés comme la coupe des onglons au moins une fois par an ou les traitements anti-parasitaire.
Prendre un cochon, c’est un engagement sur 15 à 20 ans, comme pour un chien ou un chat. Malheureusement, trop de propriétaires mal renseignés ne mesurent ni les soins ni les besoins qu’impliquent les cochons.
20 juillet 2025
DÉCOUVERTE D'UN CHARNIER D'ANIMAUX À GOZÉE
Ce mardi 15 juillet, les associations Le Rêve d'Aby et Animaux en Péril sont intervenues à Gozée, commune de Thuin, suite à une plainte déposée par une bénévole du Rêve d'Aby préoccupée par l’état de plusieurs moutons non tondus. Alertée, la police locale s’est rapidement rendue sur place et, face à la gravité de la situation, a demandé l’intervention urgente des refuges.
Une scène d’horreur
Les soigneurs et bénévoles se retrouvent devant un véritable capharnaüm : un terrain en désordre où se mêlent déchets, ruines et surtout des dizaines de cadavres d’animaux abandonnés à leur triste sort. Moutons, poules, coqs, poussins, canards, lapins, certains déjà réduits à l’état d’ossements, d’autres à peine décédés, jonchent les alentours.
Les bâtiments sont délabrés, les abris moisis, et les cages rouillées recouvertes d’excréments. À l’intérieur, une pièce abrite une batterie de cages contenant toutes des cadavres en décomposition. Ces animaux sont morts enfermés, sans jamais avoir pu recevoir le moindre soin. Quatre cadavres de moutons sont également retrouvés sur le terrain.
Parmi les cadavres, quelques survivants
Dans cette scène d’horreur, les équipes concentrent leurs efforts sur les survivants. Trois moutons, deux béliers et une brebis, errent péniblement. Les béliers sont affaiblis par une toison de plusieurs années. Cette laine épaisse, jamais entretenue, est un véritable piège : chaude, lourde, infestée de parasites. Elle rend tout déplacement difficile et constitue un danger vital, en particulier après les vagues de chaleur récentes.
Dans les anciennes installations d’élevage, quelques rescapés sont identifiés et extraits des décombres : trois coqs, cinq poules, deux poussins et deux oies. Ces animaux, les seuls survivants de cette situation, sont désormais en sécurité dans les refuges des deux associations.
De l’exploitation à l’indifférence totale
Le propriétaire des lieux se déclare ancien éleveur de lapins destinés à la consommation. Il a cessé son activité, mais en abandonnant les derniers animaux à leur triste sort. Condamnés à mourir enfermés, sans soins ni nourriture. Ceux qui vivaient encore en semi-liberté sur le terrain n’étaient ni nourris ni suivis, livrés à eux-mêmes dans un épouvantable chaos.
Face à la situation, la police a obtenu un acte d’abandon volontaire des animaux, permettant aux refuges d’en assurer immédiatement la prise en charge définitive. Un procès-verbal a également été dressé à l’encontre du propriétaire, notamment pour le nombre effarant de cadavres retrouvés sur les lieux.
Les nouveaux protégés
Le Rêve d’Aby ouvre ses portes aux trois moutons, ainsi qu’aux trois coqs, cinq poules et deux poussins. Les moutons prisonniers de leur épaisse toison, ont été immédiatement tondus pour les soulager et prévenir tout risque supplémentaire lié à la chaleur et aux parasites. Tous les animaux ont reçu des soins vétérinaires de première urgence : ils ont été vermifugés, examinés et placés en quarantaine.
Remerciements aux autorités
Animaux en Péril et Le Rêve d’Aby saluent le professionnalisme et la réactivité de la zone de police Germinalt, qui a permis cette intervention cruciale. Leur présence sur le terrain a été déterminante pour protéger les intervenants et faire respecter le droit des animaux à vivre dignement. Grâce à cette collaboration, les survivants ont pu quitter définitivement un lieu de souffrance pour rejoindre des refuges où ils recevront enfin les soins et le respect qu’ils méritent.
15 juillet 2025
DEUX ÂNES SAUVÉS DE NÉGLIGENCE
Le 4 juillet dernier, dans la région de Charleroi, deux ânes ont été saisis par l’Unité du Bien-Être Animal. La propriétaire, déjà avertie à plusieurs reprises en raison de l’état préoccupant des sabots de son premier âne, n’a jamais donné suite aux injonctions des autorités de faire appel à un maréchal-ferrant.
Lors du dernier contrôle, les inspecteurs ont constaté la présence d’un second âne, récemment acquis par la propriétaire pour tenir compagnie au premier. Ce geste, pourtant bien intentionné en apparence, témoigne d’un manque total de discernement, aucune mesure n’avait été prise pour soigner le premier animal, dont la santé nécessitait une intervention urgente.
Face à cette négligence persistante, la saisie des deux animaux a été immédiatement ordonnée par les inspecteurs vétérinaires.
Capri, âgé de 18 ans, souffre de sévères fourbures causées par le manque d’entretien de ses pieds. Il a été rapidement examiné afin de soulager ses douleurs. Malheureusement, son état nécessitera des soins et aménagements spécifiques. il a tout naturellement été installé dans un box avec un tapis pour ménager ses pieds douloureux.
Le second âne, Tempo, également âgé de 18 ans, semble s’en sortir un peu mieux grâce à une présence plus récente sur les lieux de la saisie. Son état général est plus stable, bien qu’il nécessite également une surveillance et des soins.
Tous deux présentent plusieurs plaies sur le corps, probablement issues de conflits entre eux. Là encore, aucun soin ni aucune mesure n’avaient été pris pour résoudre ou apaiser la situation.
Aujourd’hui, Capri et Tempo sont enfin entre de bonnes mains, ils bénéficient désormais des soins et de l’attention qu’ils nécessitent. Leur récupération sera longue, particulièrement pour Capri, mais tout est mis en œuvre pour leur offrir une seconde chance, dans un environnement respectueux de leurs besoins.
Avoir un animal ne se résume pas à de la bonne volonté, c’est un engagement sérieux qui demande de la responsabilité, des soins et le respect de ses besoins.
7 juillet 2025
ADOPTION DE CLYDE
Il y a des histoires qui nous marquent, et celle de Clyde en fait partie.
Sa maman, Bonnie, a été saisie le 20 décembre 2021 dans la région de Bastogne. Gestante lors de son arrivée, elle portait en elle une vie à protéger, celle d’un petit être qui n’aurait jamais à connaître la peur, ni la souffrance.
Quelques mois plus tard, le dimanche 27 mars à 18H15, Clyde est né, ici, au Rêve d’Aby. Il a grandi en sécurité, entouré de bienveillance, dans un environnement où l’on respecte l’animal pour ce qu’il est : un être sensible.
Très vite, Clyde a su toucher le cœur de l’un de nos bénévoles. Ce dernier a choisi de le parrainer en exclusif, une belle manière de créer un lien profond, de prendre son temps, et de poser les bases d’une adoption réfléchie.
Aujourd’hui, c’est avec une grande émotion que nous voyons Clyde quitter le refuge. Il part rejoindre une famille aimante, prête à lui offrir la continuité de ce qu’il a toujours connu : respect, douceur et liberté.
Voir partir un cheval né chez nous est une émotion particulière. C’est la fin d’un chapitre, mais aussi le début d’une belle aventure.
Bonne route, Clyde
3 juillet 2025 : Merci Annick, attention il y a un débile sur Facebook qui a commenté les photos pour dire que c'était des mises en scène
SAMBREVILLE : NOUVELLE SAISIE D'ANIMAUX NÉGLIGÉS, 14 MOIS APRÈS UNE PREMIÈRE INTERVENTION.
cliquez sur les images pour les voir + grandes.
Ce jeudi 3 juillet 2025, l’Unité du Bien-être animal de la Région wallonne a ordonné une nouvelle saisie d’animaux dans la commune de Sambreville. Il y a un peu plus d’un an, une première intervention avait déjà permis de sauver une trentaine d’animaux de conditions de vie déplorables sur ce même site, parmi lesquels un cheval, un grand cochon Piétrain, des moutons et des chèvres.
Pour cette seconde opération, les refuges Animaux en Péril, Le Rêve d’Aby, Help Animals, Au Bonheur Animal et Veeweyde refuge du Marais se sont à nouveau mobilisés pour prendre en charge la totalité des animaux sur place : quatre chevaux dont un poulain, un poney shetland, un mouton et plus d’une centaine d’animaux de basse-cour (poules, coqs, oies et canards).
Privation d’eau et insalubrité généralisée
À leur arrivée sur les lieux, les équipes des refuges découvrent une situation de négligence grave. Des poules et coqs sont enfermés dans de petits clapiers, sans eau ni nourriture, avec à peine l’espace pour se retourner.
Le déclencheur menant à la saisie est à lui seul accablant : les animaux présents n’avait pas accès à l’eau. À la vue des inspecteurs, les propriétaires se sont précipités pour remplir à la hâte quelques récipients, mais pour beaucoup d’animaux, il était déjà trop tard. L’odeur de putréfaction dans l’air trahit la présence de plusieurs cadavres, dont ceux de lapins enfermés et morts depuis plusieurs jours.
Du côté des équidés, le terrain est envahi de déchets et de bric-à-brac, avec peu ou pas d’herbe disponible. Les chevaux doivent cohabiter avec les encombrants, sur une parcelle exiguë et totalement inadaptée.
Le seul mouton présent sur place portait un collier autour du cou, auquel était attachée une chaîne de quelques centimètres. L’un de ses onglons s’est retrouvé coincé dans la chaîne, l’obligeant à se déplacer constamment sur trois pattes.
Une saisie sous haute tension
Malgré la présence de la police locale, les propriétaires se sont montrés particulièrement agressifs envers les équipes des refuges. D’abord moqueurs, ils se sont rapidement montrés menaçants, allant jusqu’à jeter des objets contre les véhicules et proférer insultes et menaces. Le groupe d’opposants à la saisie a rapidement grossi, obligeant les forces de l’ordre à intervenir pour sécuriser la zone. Soigneurs et bénévoles ont dû travailler dans un climat d’oppression et de tension constante. Grâce au calme et au sang-froid de chacun, tous les animaux ont néanmoins pu être récupérés et transportés en sécurité dans les différents refuges.
Des animaux affaiblis et déshydratés
Dès leur arrivée dans les sanctuaires, les animaux ont été abreuvés en urgence. Certains se sont jetés littéralement sur les abreuvoirs. Les chevaux présentent une maigreur notable, liée à un manque chronique de nourriture, même si leur état n’est heureusement pas encore critique. Le poulain et le jeune étalon, plus fragiles, montrent davantage de signes de faiblesse. Du côté des oiseaux, de nombreuses affections sont observées : cachexie, conjonctivites, lésions sur les pattes dues à la gale. Des examens vétérinaires approfondis sont en cours.
Un travail d’équipe soutenu par les autorités
Les associations Animaux en Péril, Le Rêve d’Aby, Au Bonheur Animal, Help Animals et Veeweyde refuge du Marais remercient sincèrement les inspecteurs de l’UBEAW et les agents de police présents sur place pour leur soutien et leur professionnalisme. Leur présence a permis de contenir les tensions et de rappeler aux opposants le rôle des intervenants venus secourir les animaux. Grâce à cette coopération, les soins ont pu être prodigués rapidement aux nombreux rescapés.
Condamnation et destination finale
En ce qui concerne la destination finale des animaux, la décision revient au ministre Adrien Dolimont qui a deux mois pour confirmer, au vu de la gravité des faits, que les animaux seront confiés aux associations qu’ils ont rejointes.
L’Unité du Bien-être animal a dressé un procès-verbal pour infraction au Code Wallon du Bien-être animal. Les propriétaires pourront être poursuivis au pénal ou administrativement. Si le Parquet décide de prendre la main dans cette affaire, il pourra renvoyer les propriétaires devant le tribunal correctionnel. Celui-ci risque de 8 jours à 3 ans de prison et/ou une amende pouvant s’élever à 1 million d’euros. Si le Parquet ne poursuit pas, la main reviendra alors au fonctionnaire sanctionnateur qui pourra infliger une amende pouvant aller jusqu’à 100.000 euros, mais également un retrait de permis de détention d’animaux.
merci Annick pour la transmission d'infos
30 juin 2025 sur le facebook du Rêve d'Aby
SAUVETAGE DE COCHONS DANS DES CONDITIONS EXTRÊMES
Pour des raisons strictement juridiques, nous ne pouvons pas diffuser de photos du lieu de la saisie. Mais croyez-nous, leur histoire se suffit à elle-même.
Ce mercredi 25 juin, l’équipe du refuge Le Rêve d’Aby s’est rendue dans la province de Namur pour porter secours à des cochons négligés par leur propriétaire. Ce que nous pensions être une intervention déroutante, comme nous en connaissons malheureusement trop, s’est rapidement transformé en cauchemar.
Nous arrivons en début d’après-midi chez un petit agriculteur local, dans une ferme qui de l’extérieur déjà, semble à l’abandon. Le bâtiment peine à tenir debout, une odeur nauséabonde flotte dans l’air, mais ce n’était qu’un avant-goût.
Derrière une lourde porte, des couloirs plongés dans une obscurité quasi totale. La lumière du jour ne filtre nulle part, et l’éclairage artificiel peine à percer l’ombre. Nous marchons dans un mélange d’excréments et d’urine. En fond sonore, une vieille radio dissimulée sous une couche de crasses diffuse de la musique, renforçant l’atmosphère effroyable de cet endroit, comme si tout cela faisait partie d’une sinistre normalité.
Dès les premiers instants, nous découvrons une truie de race Piétrain enfermée dans une cage de mise-bas souillée. Elle est allongée sur le béton, incapable de bouger. Devant elle, une bouillie de pain moisi, d’eau et de lait croupit dans une mangeoire sale, son seul repas pour tenter de nourrir ses dix porcelets. Rappelons que ces cages, qui empêchent toute interaction entre la mère et ses petits, sont malheureusement toujours légales en Belgique.
À mesure que nous progressons dans ce bâtiment lugubre, l’air devient irrespirable. Il est impossible de s’y tenir debout, impossible d’y entrer à plusieurs. Et pourtant, des animaux vivent ici.
Les mâles, sont enfermés au fond d’un couloir étroit, chacun dans de minuscules espaces bétonnés, parfois à deux par case, pataugeant dans 10 cm de souillures sans endroit sec pour se coucher. Aucun accès à de l’eau n’est visible, et pour seul aliment, quelques morceaux de pain rassis jetés à même le sol. Leurs regards sont pétrifiants, chacun d’eux nous supplie silencieusement de les sortir de là. Malheureusement, faute de place dans les refuges, seuls deux d’entre eux auront la chance d’échapper à cet enfer.
Nous avons donc emmené les deux qui nous étaient autorisés, sans possibilité de choisir, ce qui dans le fond nous soulage aussi, car comment choisir parmi ces martyrs lesquels auront le droit de vivre ?
L’état sanitaire de nos deux nouveaux protégés est déplorable : inflammations des membres, jarrets gonflés, difficultés à se déplacer, blessures infectées et non soignées. Les conditions de vie dégradantes dans lesquelles ils étaient maintenus entraînent des troubles du comportement, les cochons se battent entre eux, ou se blessent parfois même seul par ennui.
Leur corps est amaigri et terriblement sale, une couche de souillure à l’odeur insoutenable, adhère à leur peau. L’un est bouclé, l’autre non, il s’agit pourtant d’une loi imposée pour assurer la traçabilité et l’enregistrement des animaux.
À leur arrivée au refuge, Lucien (de race Piétrain) et Séraphin (de race Large-white), se sont précipités sur leur écuelle d’eau, assoiffés au point que nous avons dû les stopper, la quantité qu’ils tentaient d’absorber risquait de les rendre malades. Ils ont ensuite reçu leur premier vrai repas : des fruits et des légumes. C’est dans un concert de bruits de mastication que nos deux rescapés ont pour la première fois, laissé éclater une joie simple. Ils ont immédiatement été examinés par notre vétérinaire et sont actuellement tous deux sous traitement pour leurs inflammations. Ils n’étaient jamais sortis de leur mouroir.
Il est aujourd’hui essentiel pour nous de vous rappeler ceci : derrière chaque tranche de jambon, il y a une histoire, une histoire tristement ordinaire, et pourtant insoutenable. Celle de Lucien et de Séraphin, par exemple. Leur histoire n’a rien d’exceptionnel. Bien au contraire, elle reflète la réalité quotidienne de millions de cochons. Dans les différents élevages, les cochons sont confinés à même le béton dans des espaces exigus, parfois sur des caillebotis destinés uniquement à évacuer l’urine et les excréments. Pourtant, selon leur éthologie, les cochons sont des animaux intelligents, sensibles, naturellement propres, qui organisent leur espace de vie en zones distinctes et évitent de se souiller.
Ces conditions de détention, parfaitement légales, bafouent tous leurs besoins fondamentaux. Et tout cela pour remplir des étalages de charcuterie. En 2024, rien qu'en Belgique, 9,4 millions de cochons ont été abattus pour la consommation. 9,4 millions de vies passées dans l’ombre, souvent dans la souffrance, invisibles derrière les emballages d’une côte de porc. 9,4 millions d’histoires comme celles de Lucien, de Séraphin, de Junior, de Rose ou de Zoé.
Ce que nous avons vécu comme un cauchemar n’est dans notre société, qu’une souffrance banalisée dans l’élevage intensif. Il est temps de cesser de la considérer comme une fatalité.
Pour Lucas, responsable terrain du refuge, cette intervention reste un véritable crève-cœur : « Nous avons dû partir le cœur brisé en laissant derrière nous des animaux condamnés à souffrir…. C’est insoutenable. Nous espérons sincèrement que leur situation changera très vite et que des mesures seront prises à leur égard.»
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Un texte émouvant écrit par Pierre Chevalier sur son profil FB le 26 juin 2025
Jenn’,big mama, cette force tranquille, je me rappelle encore répondre aux personnes qui me demandaient si j’avais un animal à qui je tenais le plus au refuge, parce que je me suis toujours interdit de faire une différence, je ne citais pas de noms et pourtant tout le monde savait … je regarde cette photo ... , ce petit citadin impressionné par cette prestance , bouleversé par ce regard qui en dit long … par cette force, cette douceur malgré ton passé, je me rappelle de ces moments, simple bénévole, puis soigneur, des soins, des discussions avec l’équipe sur l’évolution de ta maladie, des nouveaux protocoles à appliquer et de ce moment où il ne fonctionnerait plus parce que ton corps s’y serait habitué, de cet appel que j’ai fait ce matin la, le premier « feu vert » de ma part en tant que soigneur, …
Aujourd’hui je me rappelle, de ce que tu été, de ce que tu a changé en moi et de ce que tu m’a appris, mais surtout je me rappelle de cette promesse « transformer la tristesse, la colère et les moments dur en force, pour toi, pour eux »
Merci Jenn’
COMMUNIQUE
REFUGES EN COLÈRE
ON NE PEUT PLUS ACCUEILLIR CEUX QUE L’ÉTAT ABANDONNE
Une mobilisation massive, unie et déterminée.
Ce vendredi 6 juin 25, un front commun inédit regroupant plus de 50 associations et refuges wallons et bruxellois se mobilise, pour la première fois, face à l’abandon des pouvoirs publics.
Les récentes restitutions d'animaux maltraités ont bouleversé l'opinion publique. L'ensemble du secteur de la protection animale a atteint un point de rupture.
Saturation des refuges,
Hausse des animaux maltraités restitués,
Absence de soutien,
Silence persistant des autorités…
Cette situation est non seulement intenable, mais aussi inacceptable.
ULTIMATUM
Un préavis de grève d’un mois est déposé auprès du Gouvernement wallon et du Ministre du Bien-être animal, Adrien Dolimont : soit des solutions, soit une rupture.
Sans réponse d’ici le 15 juillet 2025, les refuges suspendront :
Toutes leurs conventions avec les autorités locales (gestion des errants, etc.)
Pour certains, les prises en charge dans le cadre de saisies pour maltraitance
Plus de 30 000 animaux sont concernés chaque année.
Une société plus juste pour les animaux :
Fin des restitutions d’animaux saisis pour maltraitance ;
Renforcement drastique des contrôles et des sanctions, y compris en ligne ;
Lutte contre les acquisitions impulsives ;
Moratoire sur l’élevage dans un secteur saturé ;
Soutien structurel aux refuges.
C’est une action grave, mais indispensable.
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Vous aussi, dites STOP à l’indifférence.
Envoyez un mail au ministre pour soutenir cette action.
Retrouvez ici un mail automatique prêt à l’envoi : www.refugesencolere.be
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Associations et refuges déjà mobilisés :
ADA ASBL AMICHATS & CO ANIMAL SANS TOI…T ANIMAUX EN PERIL ARCHE DE NOE ATOUT CHAAU BONHEUR ANIMAL AU BONHEUR DE VICA AUCALEX CAT'S COCOON CHAT’PERLIPOPETTE CHAT-PRISTI CNPA DREAM’CATS ETOILE DE BONTÉ EQUI REVE EQUI'CHANCE EVERYONE MATTERS FELIN POUR L'AUTRE GARDEN OF NARNIA HELPS ANIMALS HOME WANTED INNI LA BELLE VIE LA CROIX BLEUE – FLORIFOUX LA CROIX BLEUE – FOREST LA CROIX BLEUE – WOLEGEM LA PETITE FERME DE BELVIE LE RÊVE D'ABY LES PETITS VIEUX ASBL LIFE FOR CATS LIGUE NATIONALE POUR LA PROTECTION DU FURET L'OASIS DES ÂNES OPALE - REFUGE DES COLLINES POILUS DU BLE REFUGE DU BEAUSSART SANS COLLIER SILENCE ANIMAL SPA COMINES SPA LA LOUVIERE SPA MOUSCRON SPA PERUWELZIS SRPA CHARLEROI SVPA VERVIERS TABULA RASA THE LUCKY STAR UN TOIT UNE GAMELLE VEEWEYDE TOURNAI VEEWEYDE ANDERLECHT UWPA
26 mai 2025
ADIEU ORLANDO
Aujourd’hui, c’est le coeur lourd que nous devons vous annoncer la perte de l’un de nos protégés, celle d’Orlando. Son souffle s’est éteint, paisiblement, comme une dernière caresse du vent le 22 mai dernier.
L’arrivée d’Orlando au sein du Rêve d’Aby avait suscité beaucoup de réactions, à juste titre. Nous avions ouvert nos portes à cet équidé en détresse, saisi pour une maltraitance incontestable. Son corps était amaigri et son sabot antérieur droit, démesurément long, près de 40 cm, une situation que nous n’avions encore jamais rencontrée. Nous rêvions de pouvoir stabiliser sa situation avec l’aide du maréchal-ferrant et de notre orthopédiste. Malheureusement, les examens avaient révélé une phalange totalement basculée, rendant tout espoir de rétablissement complet impossible.
Après une année passée à nos côtés, Orlando montrait des signes de souffrance de plus en plus marqués. Nous savions que le moment était venu. Le moment de lui offrir le dernier acte d’amour : le laisser partir. Orlando était une leçon de courage à lui seul et son départ laisse un vide immense au sein du refuge.
Nous tenons à remercier chaleureusement toutes les personnes qui, au fil de cette année, ont contribué de près ou de loin au bien-être d’Orlando. Un merci tout particulier à ses parrains et marraines, qui lui ont offert leur présence, leur tendresse, et tout l’amour qu’il méritait tant.
Orlando, nous espérons que là où tu es, tu galopes sans limite, libéré de la douleur, le cœur plein de sérénité. ✨
Date de dernière mise à jour : 26/07/2025
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