Le site de Jacques Chevalier

Mes textes FB 05

Mardi 12 mai 2020

COVID 19 - mardi 12 mai 2020
Nous ne sommes pas encore dans "l'après covid" même si certains donnent à penser qu'au vu des chiffres la pandémie s'en va, l'épidémie tend à s'éteindre et que, bientôt, cela se résumera à une "grippette" saisonnière à oublier au plus vite, l'essentiel étant de retrouver la vie que nous avions jusqu'à temps qu'elle nous arrive de Chine.

Ce serait bien pour celles et ceux qui ont sabordé dans les soins, dans les services publics, de vite constituer des stocks pour le cas où, remettent un peu d'aisance dans les réservoirs asséchés par un système inique qu'ils mettaient en devenir de de n'être qu'au service que des industries, au demeurant généreuses dans leur lobbying, et autres constructions de gestions maximales du profit et de sa plus value, cette "cerise sur le gâteau" bâtie à coups de mouvements financiers faisant de la dette un pourvoyeur d'argent virtuel, ne reposant sur rien de concret mais permettant à la boule de neige ainsi constituée de rouler sur elle-même en grossissant sans fin autre que de peu à peu supprimer les outils nécessaires à la production en s'attaquant en premier lieu aux artisans, au personnel humain, aux travailleurs en général et à tous les "laissés pour compte" encore bénéficiaires de systèmes de sécurité sociale à détruire quand il pourra l'être tant que les "sans dents" auront encore quelques velléités à mordre.
Oufti une phrase typique à Jacques Chevalier, très longue, trop. Une de celles qui résume des siècles de lutte des travailleurs du monde entier contre le capitalisme !
En fait même si l'écriture n'est pas dans la forme la plus indiquée pour exprimer une idée-force, il me semble que le tout est facile à comprendre si on accepte de la lire, même à voix haute (surtout) du premier au dernier mot en prenant le temps de les soupeser.
L'après Covid, selon moi c'est depuis quelques semaines qu'il se définit et doit se définir pour que cette crise serve à quelque chose pour le genre humain.
Parce que NON, plus rien ne doit revenir à ce qui était la norme d'avant. Tout le monde s'est bien rendu compte de l'impuissance des gouvernants, quels qu'ils soient et, paradoxalement, dans les pays et économies les plus riches, les mieux organisées en principe.
Le capitalisme est le seul dogme régissant le monde, arrêtons de croire que le "communisme" existe encore, il n'est (souvent) qu'un mauvais souvenir tant ses idées ont été dévoyées par des tyrans drapés dans les drapeaux et gloriole. Le capitalisme régit le monde mais il est composite et certains voudraient en tirer plus vite et plus fort des avantages leur permettant d'être encore plus riches, d'autres avec les mêmes objectifs conçoivent qu'il faut laisser un peu du gâteau notamment à ceux qui continuent à produire des biens, à tenter de structurer des sociétés "utiles" permettant d'éviter des guerres et autres conflits inutiles et coûteux, ce sont ceux, il y en a un peu partout qui voudraient un capitalisme à visage humain au moins encore un certain temps. Certains appellent même çà du "libéralisme social" ! Peut-être aussi de ceux qui sont au bord du plateau capitaliste et qui s'approchent lentement du bord où il ne faut pas être entraîné au risque de perdre son statut, ses moyens et rejoindre tous ces pauvres en puissance de la société dite "moyenne". Et puis il y aussi les serviteurs et servantes zélées de Macron à Wilmès en passant par Maggie, des fusibles qui parfois se rendent compte qu'ils sont les suivants à sauter, tout le monde ne peut pas être parachuté doré à l'Europe comme Charlot ou Didgé...
Nous nous devons à l'exemple de la crise humaine et humanitaire que nous vivons d'enfin accepter de nous parler, de construire une véritable alternative au capitalisme et pas rien qu'en nous dotant de plus d'emplâtres et autres pansements, de capacités à répondre aux urgences sanitaires.
Tirer les leçons APRES la crise cela me rappelle mon passé syndical : un grand congrès qui définit les "orientations", les titres des sujets à traiter pour que le congrès suivant repose sur des bases fermes et avance en terme de qualités. Cet espace entre les congrès occupé par des colloques et autres études qu'on s'empresse d'oublier, de ne pas tenir par manque de temps, parce qu'il y a d'autres urgences… Et puis on rebalance un nouveau congrès qui reprend le texte de base du précédent en le toilettant, en redéfinissant les thèmes des colloques… Et l'ensemble ne servant, en fait, à rien.
Bon, j'entends déjà le galop des "amis" derrière moi en chasse à l'utopiste de service.

 
 
 

Lundi 11 mai 2020

COVID 19 - lundi 11 mai 2020
Le gouvernement ne veut plus être taxé d'imprévoyance, il met 20 millions d'euros sur la table et va faire jaser au risque de produire une nouvelle crise communautaire !
Ainsi donc avec un budget de 40 millions d'euros dont la moitié venant du privé, dont une bonne part de ce que pourraient y mettre Bill Gates et sa frangine mais qui serait plus "propre" que des sociétés pharmaceutiques...
Donc on connait l'expertise des deux universités associées, et l'incompétence supposée des autres universités puisque pas associées à ce projet d'avenir.
L'Etat va donc mettre 20 millions pour notamment construire un nouveau bâtiment doté de laboratoires "Hight Tech" pour y loger des chercheurs de haut niveau supervisés par les professeurs d'universités… déjà rien que çà les 20 millions mis par l'Etat seront vite dépensés avant qu'on achète le premier lot d'éprouvettes aux normes.
Est-ce qu'on a budgété de quoi recréer et renforcer le stock de vrais masques chirurgicaux et FPP etc (qui sont les ceux que les médecins préconisent) ?
Est-ce qu'on en a racheté et comblé leur absence depuis le jour où on s'est aperçu qu'on avait tout détruit ?
Moi ça me tracasse ce nouveau labo qui va tester des vaccins, un labo de plus, je présume qu'il y en a un peu partout dans le monde qui font les mêmes tests pour les mêmes vaccins pour les mêmes possibles affections par virus. Est-ce qu'il ne valait pas mieux, tant qu'à vouloir être "européanistes" fédérer tous ces labos, toutes ces expertises pour le bien commun qu'est la santé. Ici la België va encore se lancer dans un projet à fonds perdus pour satisfaire quelques personnalités dans leurs villes cibles : Antwerpen et Brussel.
Bon ceci dit les magasins (qui ne sont pas déjà faillis) rouvrent ce lundi, on va voir si le belge moyen est discipliné, s'il ne va pas se jeter comme "les affamés de Russie" sur les boutiques à vitrines à lécher, les rayons aux bonnes affaires, les fausses soldes et tous les apanages de la société de consommation.
TRAVAILLE, CONSOMME, et FERME TA GUEULE !
Des suggestions pour réduire le flux des gens dans les magasins ?
Il suffit de demander et parfois de faire comme à certaines périodes de l'année (ex : marchés de Noël).
Limiter, voire interdire, le parking dans les villes et dans les parkings jouxtant les centres commerciaux, organiser des navettes de bus au départ de parkings de dissuasion eux mêmes opérationnels à 50 %. Les navettes avec distanciation à l'intérieur donc limitation drastique du nombre de passagers possibles avec contrôles d'identité dans chaque navette le temps du voyage par agents de police.
Bon, il ne pleut pas encore, le vent est tombé (à Houtain) je vais essayer d'aller un peu travailler au jardin, parait que les saints de glace arrivent à grands pas (ne pas confondre avec les "saintes glaces" ou les "seins de glace") avec leurs risques de gelées au sol la nuit.
Qui sont ces saints ?
le 11 mai : Saint Mammert, remplacé dans les saints actuels par Estelle.
le 12 mai : Saint Pancrace, remplacé par : Achille
le 13 mai : Saint Servais, remplacé par Rolande.
Voila vous ne mourrez pas idiot(e) ce lundi grâce à Papou Jak !

10 mai 2020 FETE DES MERES

Covid 19 - dimanche 10 mai 2020 - Fête des Mère et...
OSER EXPRIMER DES IDEES EN TEMPS DE CONFINEMENT
Comme vous le lirez dans cet articulet du journal METRO, une trentaine de citoyens ont décidé de braver une des interdictions créées indirectement par la psychose du Covid 19.
Il n'est plus autorisé de se réunir à plus de trois personnes dans l'espace public, surtout si les participants n'ont pas de lien familial et n'habitent pas sous le même toit.
Et la "libéralisation" des "retrouvailles familiales" à plus de personnes - comme celle en vigueur depuis ce jour symbolique de la fête des mères - en est une image parlante comme aussi la photo illustrant l'article servant de prétexte à mon post.
Ces policiers non masqués à moins d'un mètre cinquante l'un de l'autre dan un lieu public de passage, pour certains ce sera "rassurant" pour d'autres "inquiétant".
Perso, je suis inquiet, non pas de la dangerosité de ces représentants de l'ordre qui, pris séparément, sont des humains comme vous et moi, au demeurant aussi mal payés que les autres citoyens.
Ce qui me tracasse le plus est de constater qu'ils sont de plus en plus à l'occasion de toutes les manifestations, même avec très peu de manifestants et j'en ai connu de celles-ci récemment, avant le Covid, que ce soit pour le climat ou encore des Gilets Jaunes. En fait le Covid est arrivé pour achever de mettre la cerise sur le gâteau et faire passer l'idée de la justification de la répression des idées, si belles soient-elles.
Hier donc à Anvers où le Covid aurait tué déjà un peu plus de 2.000 personnes depuis le 17 mars, une trentaine de citoyens fous ont décidé de se retrouver pour manifester contre le confinement au risque de séjourner 24 h dans une cellule d'un quelconque commissariat après une séance de bastonnade servant à leur faire comprendre à quoi sert d'avoir des idées divergentes.
Bien sûr on ne les a pas tous mis au placard, rien que les "chefs" les organisateurs, les chefs de réseaux sociaux.
Ils n'iront pas à Brendonck puis dans les camps d'une autre époque (Plus jamais çà ! Comme on dit chaque 11 novembre et beaucoup moins chaque 8 mai, comme c'est curieux !).
Je ne connais pas ces personnes, je sais seulement qu'il y a de plus en plus de gens qui considèrent que le confinement à la belge est, de plus en plus, une arme qui ne sert pas à endiguer une maladie mais bien à donner un cadre légal à une situation qui, de fait, devient de plus en plus anticonstitutionnelle visant à limiter drastiquement les droits et libertés du peuple belge, en l'occurence.
Ah, je sais que mon texte va faire hurler certains de mes amis, y compris à gauche, mes amis qui apprécient un Paul Magnette, par exemple, celui qui dit que l'urgence essentielle est "sanitaire" et que le reste peut attendre. Et je pense que la majorité de mes amis sur Facebook vont me dire que leur amitié à mon égard est suspendue à l'avis positif ou négatif de ma part sur les agissements de cette bande d'écervelés dans la ville du grand démocrate Bart Dewever.
Et bien ma réponse va en étonner beaucoup, je ne condamne pas leur acte mais je ne l'approuve pas, il me semble qu'il arrive trop tôt, qu'il n'a pas été ne fut-ce que préparé par un appel public, une pétition, un texte de ralliement discuté entre gens. Dans leur cas c'est un coup dans l'eau, un flop magistral, même si je comprends l'impatience de certains et le fait que tout le monde n'a pas un jardin (comme moi) pour vivre son confinement.
La question du confinement se pose à tout le monde des politiques aux experts en passant par les électeurs et l'ensemble des citoyens, y compris des forces dites de l'ordre sans oublier les travailleurs des soins qu'on risque d'oublier quand le Covid sera parti. Y compris aussi les familles des morts du virus, ces morts dont on se réjouit chaque jour un peu plus qu'ils sont moins dans les statistiques permettant à certains d'entre nous d'encore espérer ne pas gâcher leurs vacances d'été 2020...
Le confinement à la Belge, autojustifié par une hypothèse d'experts aux avis aussi nombreux que contradictoires, cela sert de laboratoire non pas pour la création d'un vaccin contre le Covid mais pour la mise en place d'un état fort, une espèce de modèle à suivre pour conserver le capitalisme, l'amplifier, en justifier la nécessité, au cœur de l'Europe avec, sur son petit territoire, les sièges des plus grandes structures internationales, l'aquarium, le vivier, des sociétés qui encouragent (et en bénéficient) le marché de la liberté d'entreprendre.
C'est une vision plus large qu'il faut se doter pour lutter contre le confinement sanitaire, prétexte à encager nos acquis sociaux et sociétaux. Et dans ce combat nous ne sommes pas tous "copains comme cochons".
Il conviendrait quand même d'y réfléchir !

09 mai 2020

COVID 19 - Samedi 9 mai 2020 :
Attention le texte qui suit provient du Torchon en ligne, je l'ai copié/collé tel qu'il est à 0 h 20.
Si vous avez compris et êtes capable de le réciter par cœur en première lecture votre QI doit exploser les limites les plus hautes. C'est du belge dans toute sa splendeur...
Et hop je le colle...

" Voici ce qui est écrit dans l’Arrêté ministériel publié au Moniteur Belge ce vendredi.
Un ménage, peu importe sa taille, est autorisé à accueillir à son domicile jusqu’à quatre personnes. Ces quatre personnes sont toujours les mêmes. Celles-ci font partie ou non d’un même ménage.
> Explications : La taille du ménage ou de la famille qui reçoit un maximum de quatre visiteurs n’a pas d’importance. Les visiteurs peuvent faire partie d’un ménage ou d’une famille, ou de ménages ou de familles différents, pour autant que ce soit un maximum de quatre personnes. Ainsi, quatre célibataires séparés peuvent visiter un autre ménage – célibataire ou famille.
Il est donc techniquement possible qu’à la fête des mères, les deux mamans d’un couple leur rendent visite.

Si vos 4 visiteurs ne doivent pas forcément venir du même ménage comme c’est écrit ci dessus, il est quand même « conseillé » que ces quatre personnes vivent sous le même toit. « Choisissez de préférence une famille ou un ménage », a déclaré ce matin le virologue Steven Van Gucht lors de la conférence de presse du Centre de crise.
Quand une personne d’un ménage est invitée au domicile d’une autre personne, c’est l’ensemble de son ménage qui s’engage et même si elle se rend seule au rendez-vous. Les membres du nouveau « groupe » ainsi constitué ne peuvent pas recevoir à leur domicile d’autres personnes ou être reçus par d’autres personnes.
> Explications : Plusieurs nuances importantes ici. Un membre d’un ménage qui rend visite à quelqu’un liera toute sa famille ou son ménage à cette visite, même si le reste de cette famille ou de ce ménage ne se déplace pas. Supposons que vous rendiez visite à vos parents, votre partenaire n’est plus autorisé à rendre visite à ses propres parents. Pour la fête des mères, vous devrez donc choisir entre vous déplacer chez votre propre famille ou chez vos beaux-parents. Si vous rendez visite à votre maman, votre partenaire sera aussi lié à votre maman, même si il ou elle ne s’est pas déplacé(e) pour lui rendre visite. Vos deux ménages sont donc liés. En poussant le raisonnement au maximum, la seule solution possible pour que tout le monde puisse voir tout le monde, c’est que les parents de votre partenaire soient les deux invités supplémentaires de vos propres parents (mais après, tous les parents seront aussi liés entre-eux et ne pourront donc plus voir personne d’autres…)
Niveau colocation par exemple, quatre célibataires vivant ensemble sous un même toit ne peuvent pas chacun rendre visite à quelqu’un d’autre. Si un des célibataires rend visite à sa famille, les trois autres ne pourront voir personne d’autres à part ladite famille (et donc pas la leur). Donc, soit ils peuvent se déplacer avec, soit ils restent à la maison. Ils seront tous, vivant sous le même toit, lié à cette famille, ce « ménage ». De plus, ceux qui restent à la maison ne peuvent pas recevoir quelqu’un d’autre à la maison. En d’autres termes, seuls deux ménages au maximum peuvent fusionner en une nouvelle bulle. Le « sort » de ces deux ménages est lié, tous leurs membres sont engagés.
Pour résumer, tout le monde sous un même toit est engagé par le choix de visite d’une seule personne, même si cette dernière est la seule à se déplacer.
Enfin, et c’était déjà annoncé, si vous recevez une visite vous-même, même si c’est moins de quatre personnes, vous ne pouvez plus rendre visite à quelqu’un d’autre.
Pour l’application du présent article, on entend par « ménage » : des personnes vivant sous le même toit.
> Explications : Comme dans les exemples précités, est considéré comme « ménage » une famille (parents et enfants), mais aussi des colocations entre amis ou tout type de personnes vivant sous le même toit. Quels que soient leurs liens, ils forment un « ménage ».
À noter enfin que les règles de distanciation sociale sont d’application entre les différents ménages. Pas d’embrassades, donc…"

Ouf ! Vous allez bien ? Un daffalgan ?
Bonne nuit ou bon samedi quand même !

Et un super bon anniversaire à Jess !

08 mai 2020

COVID 19 - Vendredi 8 mai 2020 V-Day:
75ème anniversaire de la défaite (hélas provisoire) du fascisme.
Pour la première fois depuis quelques années les enfants sont en congé le 8 mai mais dans le cas présent ils ne sentent pas la différence avec les autres jours du confinement.
Ceux qui ont la chance d'avoir un accès vers l'extérieur, un jardin ou la campagne, vont profiter d'une belle journée ensoleillée, les autres, la majorité, passeront des heures devant la télé avec pour compagnie des manettes de jeux et parfois des parents en télétravail.
Personne pour rappeler le virus nazi, celui qui a tué des gens par dizaines de millions et qui mute depuis des années dont en Pologne où les fascistes hitlériens avaient installés leurs plus sinistres camps d'extermination...
Je ne pense pas que nos fiers à bras libéraux rappelleront ce jour le combat des peuples contre une dictature sanglante qui oeuvrait pour le capitalisme en interdisant toutes les libertés durement acquises par les travailleurs les décennies précédant ce qu'on a nommé la seconde guerre mondiale, en ne la classant que sur l'étagère des massacres sanglants en oubliant le pourquoi du comment et ce que celle-ci engendra.
Ils n'étaient pas nombreux les gens de la trempe de Schindler à résister au système qui gangrénait l'Allemagne et ses "satellites" de l'époque, il y avait fort peu de familles Von Trap en Autriche à chanter la "Mélodie du Bonheur".
Il y avait surtout des entreprises pharmaceutiques qui ont créé et fourni massivement les camps d'extermination en Zyklon B, ces mêmes entreprises qui, 75 ans après ce qui aurait du marquer leur disparition, écrasent le marché de leur toute puissance, prêtes à nous vendre au prix fort les remèdes et vaccins pour tuer (provisoirement) le Covid 19.
Pourtant, malgré tous les échecs, dus à toutes les divisions dans la gauche, dans le mouvement citoyen, je pense qu'il y a maintenant beaucoup plus de gens, politisés ou non, pour réfléchir et - surtout - vouloir sortir des blablas académiques ou de salles de "cafés du Commerce".
Je vois bien que les gens mettent plus souvent en cause le système capitaliste alors qu'il y a peu c'était de l'ordre du tabou inaccessible, réservé aux révolutionnaires de salon.
Je pense que le libéralisme est allé trop loin dans sa mise au pas des peuples pour des raisons sanitaires. De plus, et c'est le cas en Belgique comme en France, ce libéralisme a commis quelques bourdes au niveau de la com' au point que les médias, même serviles, se permettent de critiquer certaines mesures, sentant le vent tourner, il me semble.
Le "Momentum" c'est maintenant, pas dans quelques mois quand les pouvoirs organiseront des fêtes de la victoire sur le coronavirus), à nous de nous unir avec celles et ceux qui se battent au quotidien contre le virus, sur le terrain, avec celles et ceux qui se battent pour préserver nos droits et en conquérir de nouveaux.
C'est une chance historique d'en finir avec le capitalisme et ses nervis libéraux (et autres "achetés" par les lobbies…) .
J'entends déjà mes détracteurs se presser au portillon, jamais avares de leurs postillons d'ailleurs ! Avec eux (elles parfois mais moins) ce n'est jamais le moment sinon c'est du populisme, du complotisme...
Bon ce jour j'en passerai une grande partie au jardin à désherber mes parterres, à la main, en arrachant les racines, sans produits chimiques.
Le soir et demain j'aurai mal au dois mais je serai content d'avoir éradiqué la mauvaise graine plus loin et plus fort que certains qui se drapent dans leurs drapeaux bleus étoilés comme si leur Europe avait triomphé de la bête immonde que leurs pères avaient engendrée.

 
 

07 mai 2020

COVID 19 : jeudi 7 mai 2020.
LA GERBE DU JEUDI
Qui a dit : "Le cabinet du Roi est venu à notre secours" ?
Une famille vivant dans la rue ? Des sans-papiers ?
Que nenni !
C'est la famille du Prince Laurent qui, selon La Meuse de ce matin, n'a pas accès à la mutuelle.
La princesse Claire est donc atteinte par le Covid, donc on présume que son homme et ses enfants sont en quarantaine dans leur petite maisonnette.
Ce sera intéressant de voir depuis combien de temps cette dame est contaminée y compris les 15 jours qui précèdent et qu'un "tracing" détermine toutes les personnes ayant été en contact avec elle, de près, même avec masque, ou de loin (sans masque).
Se demander aussi comment il peut être possible que cette famille ne dispose pas d'une mutuelle ou d'une assurance-santé privée.
Se dire que Laurent est officier de l'armée - et a un bel uniforme d'ailleurs - logiquement il devrait bénéficier pour lui et les siens d'une assurance-groupe.

Là, c'était ma première gerbe du matin, quand j'ai ouvert le torchon je suis tombé sur un article qui m'a encore plus fait gerber : je vous copie le titre : "LES FINANCES BRLGES AU PLUS MAL… Raboter les salaires et les pensions des fonctionnaires ? Selon le Pr Hindrikx, la question "se posera"."
C'est bien connu en Belgique tout est affaire d'experts et celui ci est professeur d'Economie à l'Université Catholique de Louvain et membre du Conseil Académique des pensions, c'est dire qu'il "sait donc de quoi il parle" selon la ligne de présentation de sa photo en bas de page.
Je ne vais pas vous mettre tout l'article, je ne reprendrai ici que les titres semblant être des citations de ce grand homme puisque mis entre guillemets :
"Les cotisations sociales et l'IPP sont plombés avec une perte de revenus de 25 %..."
" Les enfants prendront une partie de l'addition."
" On pourrait aussi toucher aux sauts d'index ou aux pécules de vacances".
Et quant au final de cet article il est écrit ce qui suit : "Il va falloir répartir les coûts et, je le répète, les travailleurs les moins touchés ont été ceux de la fonction publique".
Et hop c'est la division entre les travailleurs.
Je ne sais pas où, dans quelle catégorie de travail ce Mr l'expert se place.
Bon il y aura encore bien d'autres sujets à aborder rien qu'aujourd'hui et puis je rappelle que ma porte est grande ouverte à toutes celles et tous ceux qui ont des commentaires à faire, des suggestions, des liens vers des infos intéressantes en rapport avec l'actu de ce jour (nb : inutile de me mettre des suppositions aléatoires sur les tours jumelles à NY ou sur l'allocation universelle , même si notre famille royale pourrait en bénéficier, les pôvres !)

06 mai 2020

Covid 19 : mercredi 6 mai 2020
On doit rappeler que la plupart des Brico qui devaient rouvrir un lundi ont pris la liberté d'ouvrir dès le samedi matin qui précédait et in n'y a pas eu le moindre PV pour ces entreprises qui enfreignant pourtant les règles.
Une fois de plus les grandes surfaces vont profiter de l'absence des fleuristes sur le marché pour faire de plantureux bénéfices de par leur situation de monopole au niveau alimentaire !
Ah c'est vrai que toutes ces grandes surfaces y compris les magasins de bricolage et d'horticulture vont vendre moins cher que les fleuristes indépendants mais cela à toujours été le cas ce qui n'empêchait pas les fleuristes de faire à l'occasion de la Fête des Mères leur meilleure vente de l'année. Ici ce sera NADA, à un jour près.
Qu'en dit Sophie WILMES qui a elle aussi une maman ?
Une compensation pour les commerçants concernés ?
Non, comme les autres ils rouvriront le 11 mai, bien avant le secteur Horeca, voila pour les faire taire !

Enfin aujourd'hui on apprend que le Covid touche une partie de la famille royale, on ne dit pas qui a introduit le méchant virus à l'insu de son plein gré dans le quintet du Prince Laurent et qui ce "porteur" a rencontré dans les 15 derniers jours : Tonton Philou, cousine Babeth ?
C'est comme les chiffres quotidiens des ravages du Covid, il y manque toujours des éléments pour y comprendre quelque chose.

Bon toute la Belgique est suspendue aux lèvres de la grande Sophie, ça doit lui faire mal soit dit en passant. On attend la conférence de presse où on devrait confirmer ce qu'en disent les canards depuis hier, y sera-t-il question des divergence entre le gouvernement et son groupe d'experts ?
Allez on va regarder le JT de 13 h, des fois que...

5 mai 2020

COVID 19 - mardi 5 mai 2020

L'article (daté du 4 mai) ci dessous est révélateur de plusieurs problèmes, tant dans le cadre su Covid 19 que dans la généralité hors cette crise sanitaire.

Depuis hier les travailleurs mis en chômage économique avec 70 % de leur salaire, peuvent reprendre leur travail et donc ne plus, pour certains, travailler dans les entreprises horticoles et agricole comme cela leur était permis pour compléter leur salaire d'on ne sait combien d'argent de compensation. En fait on avait fait appel à ces chômeurs Covid pour compenser le manque cde main d'oeuvre occasionnelle (saisonniers) qui venait cde l'étranger mais étaient bloqués aux frontières suite aux mesures de confinement..
Donc depuis hier il manque 15 à 20.000 travailleurs dans les champs et vergers du royaume. On suppose que les travailleurs saisonniers des pays de l'Est vont profiter des mesures européennes et vont pouvoir entrer chez nous pour combler ce manque estimé de bras et éluder ce problème.
15 à 20.000 gens des pays de l'Est qui vont arriver en Belgique avec, peut-être pour certains, le Covid 19, est-ce que les autorités belges ont prévu le coup ?
15 à 20.000 personnes belges qui ont probablement travaillé aussi dans nos champs et vergers durant u peu plus d'un mois pour on ne sait pas combien de salaire (mais qui était appelé un salaire de compensation pour la perte due au chômage économique.
15 à 20.000 concitoyens sur au moins 560.000 personnes en chômage technique, au fond ce n'est pas beaucoup.
Inconnue : leur salaire pour ce travail saisonnier de complément. Cela c'est pour le rapport avec le Covid.
15 à 20.000 travailleurs venant de l'étranger, majoritairement des pays de l'Est, c'est ce qui semble une réalité annuelle. Dans un pays qui compte pas loin de 500.000 chômeurs complets et pas mal de personnes émargeant aux CPAS, on se demande pourquoi devoir utiliser une main d'œuvre étrangère.
Je suppose que c'est une obscure raison de fric, ces travailleurs-là n'ont aucune protection sociale, pas de syndicat, des difficultés de langue, ils sont certainement isolés ensemble dans des containers à l'écart de la population autochtone et avec quoi comme salaire ?
C'est vrai qu'il y a aussi plein d'illégaux, de demandeurs d'asile en procédure ou sous un ordre de quitter le territoire qui peuvent aussi, à moindre prix faire l'affaire mais avec des risques pour les entreprises puisque, en ce cas, c'est faire usage d'une main d'œuvre clandestine. Tandis que les "émigrés saisonniers" semblent ne pas poser de problèmes moraux à notre pays.
Je précise que je n'ai rien contre ces hommes et ces femmes qui - pour leurs raisons qu'il ne m'appartient pas de juger - choisissent de migrer pour espérer vivre mieux ou pour aller gagner par un travail saisonnier de quoi nourrir leurs familles au pays ou pour certains avoir de quoi subvenir à leurs besoins élémentaires dans nos pays riches qui refusent de les accueillir pour des raisons que je condamne.
Voila mon article du jour me fait penser à certaines choses que j'ai vécues, que je vous raconterai en commentaires, j'ai besoin de vos avis sur mon article et la problématique qu'il aborde

04 mai 2020

COVID 19 - Lundi 4 mai 2020 :
C'EST QUOI ENCORE CE TRUC ?
Il me semblait que la Wallonie ne marchait pas dans le tracing électronique lui préférant la formule existant déjà pour d'autres pathologies, soit un tracing par téléphone sans risque d'atteinte à la vie privée et à la démocratie.
Et puis bardaf, cet article semblant anodin du Soir relayé par MSN avec surtout cette photo !
C'est quoi sinon une tentative d'imposer le système d'application via le net avec derrière, je suppose, une ou des sociétés privées prêtes à offrir leurs services pour se partager le gâteau au nom de l'urgence sanitaire.
Je demande à notre ministre Wallonne de la santé, qui se trouve être une de mes amies FB, la socialiste Christie Morealle, ce qu'il en est.
Bon ceci dit, on entame ce lundi le déconfinement, les entreprises vont refonctionner, leurs travailleurs ne seront plus en chômage technique… Combien seront-ils à reprendre le chemin du boulot physiquement et combien sont-ils en télétravail. Là je pense que poser la question fournit la réponse, c'est à dire une question. On pourrait demander à l'Onem et/ou au Forem le nombre total de personnes indemnisées via le chômage COVID jusque hier et ce qu'il en reste ce lundi, ce serait déjà plus facile que d'espérer un rapport par entreprises, par secteurs...
Un chiffre qui me plairait qu'on cite et explicite c'est le nombre de chômeurs COVID qui ont travaillé durant la période d'indemnisation pour divers secteurs dont l'horticulture et qui, de fait n'y seront plus actifs au détriment du fonctionnement de ceux-ci.
Oh je sais ce sont des questions de pinailleur qui n'intéressent personne !
Donc ce lundi retravaillent les secteurs de la production er de la transformation, des échanges inter-entreprises mais pas ceux de la vente aux particuliers, ceux-là seront assimilés aux commerces et refonctionneront dès le 11 mai. Ai-je bien compris ?
Exemple l'entreprise machin qui produit du mobilier de jardin et le vend à des chaines de magasins style Lidl ou Aldi, spécialisés en alimentaire et ouverts sans discontinués depuis le début de la crise. Le producteurs dont vont pouvoir vendre dès ce lundi le matos qu'ils produiront dès ce jour ou présent dans leurs stocks qui n'ont pas été livrés parce que leurs secteurs étaient à l'arrêt, je me trompe ?
Et la filière alimentaire, un bon pan de l'industrie il me semble, est-ce qu'on a stoppé la production de sucre dans les raffineries et sa livraison dans les entreprises de transformation en biscuits LU par exemple qui n'ont jamais fait défaut dans les grandes surfaces au même titre que las diverses bières produites par Interbrew dont il est vrai qu'à Jupille l'entreprise fut considérée comme essentielle sans que personne s'en étonne ni viennent fermer la boîte et coller des amendes… Comme on dit on ne mange pas la main qui te nourrit et certaines de ces entreprises ont accepté les doléances syndicales et offert même des primes inexistantes ailleurs que leurs travailleurs en ont perdu le goût de la lutte collective, de la solidarité avec ceux qui n'ont pas leurs avantages… C'est vrai que la perspective de risquer de perdre ce genres d'acquis, ça fait réfléchir et la formule patronale disant "moins à travailler mais mieux payés" continue de faire son chemin, à plus forte raison en temps de pandémie. Donc il y aurait beaucoup de "chiffres" pour satisfaire mon appétit de pinailleur :

1) le nombre total de travailleurs des secteurs de la production et de la transformation et en rapport entrant et sortant avec d'autres entreprises, en temps ordinaire sans pandémie.

2) parmi ces travailleurs en cas de cette pandémie, le nombre en télétravail, le nombre en chômage technique, là c'est duraille, il me revient que dans certaines boites en plus du chômage technique il y avait des périodes d'un ou deux jours par semaine de travail (pour le maintien de l'outil me dira-t-on). C'est cette "niche" qui me permet de dire que certaines entreprises n'ont pas été du tout à l'arrêt depuis le confinement.

3) le nombre de travailleurs en chômage partiel indemnisés par l'Etat et celui de ceux restant sur le carreau ce jour donc non repris par leurs entreprises (surtout celles qui ont tourné normalement avec moins de main d'œuvre). C'est là qu'on risque de connaître un "krach social".

4) Combien de travailleurs en télé-travail ce jour et combien à la fin de la crise ? (on pourrait déjà faire des projections, je parie que c'est déjà bien en cours dans certaines entreprises et que des licenciements en douce et jamais tous ensemble en même temps..

J'ai - parmi mes ami(e)s - des syndicalistes, j'aimerais connaître leur avis sur ces questions, idem de la part de mes amis FB qui font de la politique d'ailleurs !

Oufti encore un long texte, désolé pour les ami(e)s qui n'aiment pas se farcir mes "tartines", à vous la parole !

Date de dernière mise à jour : 20/05/2020

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